Archive for novembre 2014

Un inconnu aux funérailles

novembre 30, 2014

Quand mon grand-père est mort, ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu.

J’ai trouvé que dans son cercueil, son nez était différent.

Mon chéri ne me croyait pas, quand je lui ai dis, mais je le sais, son nez, c’était un peu mon nez aussi, il ne peut pas se modifier sans que je ne pense au mien, sans que je ne trouve qu’on y perd, à ne pas avoir le même gros nez.

Après les funérailles, il y avait un buffet dans la salle paroissiale. Au fond de la pièce, sur une table en plastique gris, il y avait du coca zéro, du Sprite, du vin rouge, du vin blanc, des bouteilles d’eau et des petites serviettes blanches avec le nom d’un traiteur dessus.

Un homme y est allé immédiatement. Je n’avais pas remarqué. C’est mon chéri qui m’a dit qu’il y avait un homme qui buvait verre de vin blanc sur verre de vin rouge sur verre de vin blanc. Je me suis retournée, je ne le reconnaissais pas.

C’était un homme que personne dans ma famille ne connaissait, mais il semblait connaître le curé et le fond de son verre.

Je ne sais pas encore si je trouve ça triste ou amusant ou si je souhaite savoir autant que cet homme avoir ce que je veux et le faire sans avoir peur de m’immiscer dans une église pour l’avoir.

Rouge à lèvres, mariage et porno

novembre 27, 2014

En compagnie de Caroline Allard et Stéphane Dompierre, je suis allée à la superbe librairie Monet, pour parler érotisme à l’émission Rature et Lit. Animée par Elsa Pépin, c’était une discussion intéressante, même si j’en reste traumatisée par mon rouge à lèvres qui a l’air de couler de partout.

Ma fille, pendant que j’écoutais un extrait, n’a retenu que ceci: “Tu es mariée maman?”

Et je n’ai pas vraiment de cou.

Un obstacle majeur pour une petite vite

novembre 27, 2014

on top

En t-shirt pêche translucide, je monte sur mon chéri, assis sur le canapé du salon, à lire son horoscope chinois.

Je lui dis: “J’ai envie d’être par sur toi, au lit.”

Je me penche pour l’embrasser. Je sais que je sens la crème sûre et la sauce tomate, mais je me trouve sexy anyway.

Il me regarde et il dit: “Je dois vraiment aller faire pipi.”

Source photo: Single Hunk

Des crêpes et de la prostate

novembre 23, 2014
Moi quand je reçois de nouveaux gants et que j'ai plus l'air de vouloir trouver la prostate de quelqu'un que d'aller jouer dans la neige.

Moi quand je reçois de nouveaux gants et que j’ai plus l’air de vouloir trouver la prostate de quelqu’un que d’aller jouer dans la neige.

Hello les choux et les chouettes,

Moi ce weekend je mange des crêpes au chocolat et à la guimauve, je danse avec mes koalas (mon fils et ma fille super fusionnels) et je ne me lave pas les cheveux. Très glam.

J’aimerais bien aussi sucer mon mec, mais ça, c’est s’il ne s’endort pas en chantant du Soft Cell sur le canapé (notre fin de soirée de la veille).

Une suggestion pour vous? Lisez mes derniers articles, pour Canoë et Urbania!

Sur Canoë, je vous parle d’infos essentielles à savoir pour être le meilleur amant possible. Genre ne mangez pas de piment et ne respirez même pas de Mega Death Sauce de Blair’s si vous voulez approchez votre bouche de ma chatte.

Sur Urbania, je vous parle d’un mec qui m’a sauvée de l’ennui et du pot à minuit dans un camp de vacances pour diabétiques. Et de prostate.

Bon weekend! Bisous au vin blanc!

Ça donne envie

novembre 22, 2014

sirop

Mes enfants vont dans une halte-garderie le jeudi en matinée. En sortant de la halte, il y a un babillard avec des annonces d’activités communautaires, de sapins à vendre et euh de sirop d’érable à vendre.

La langue sortie? Sur un produit que je suis supposée vouloir acheter?

Non merci.

J’ai faim

novembre 19, 2014

Trouvé sur la page du profil Facebook d’une copine hot mama-ex roller derby girl.

C’est pas mal ma pensée du moment. Mais le food peut être remplacer par champagne, ça ne me dérangerait pas.

food

Les femmes aiment le travail du sexe

novembre 18, 2014

belle knox

belle 1

Via ma sexperte préférée, Violet Blue, je vous recommande deux articles sur la prostitution.

1.En Australie, les femmes deviennent de plus en plus des clientes. Une fois que le stigmate de cochonne-qui-paie-pour-du-sexe est diminué et que le risque de se retrouver en prison devient nul, les femmes se tournent donc vers les escortes. De quoi dire ciao à quelques stéréotypes sur la clientèle des travailleurs et travailleuses du sexe!

“So what do male escorts tell us about an underlying shift in female sexuality? Western women today have more freedom, money and power than at any point in history. Yet for many, like Louise, the decision to buy sex goes beyond financial independence: it marks a brave new world of go-getting female sexuality, in which women can be as assertive as men in pursuing what they want.

With the decline of the traditional family unit, some women – particularly career women who are cash-rich and time-poor – find it easier and more efficient to organise paid-for sex than to seek it at home, in a bar, or online. Casual relationships or affairs can be complicated; hiring an escort offers control, an opportunity for sexual experimentation and exploration of fantasies without fear of judgment from a partner.”

2.Belle Knox, la pornstar qui étudie le féminisme à Duke University, écrit sur l’hypocrisie des lois régissant le travail du sexe. Genre n’importe qui de plus de dix-huit ans peut la regarder baiser une autre personne, dans un film, mais personne ne pourrait la payer pour la baiser sur un lit à baldaquin.

“Although porn is legal, I am nonetheless proud to classify myself a sex worker and call on my colleagues to stand up for our right to make a living, access the same protections as everyone else and not feel ashamed for doing honest work. We are nobody’s rescue project, and we deserve rights, not handcuffs.”

Lundi oui oui oui: coquillage et fesses poilues

novembre 17, 2014

bunnie

bunnie 2

Je bois du café avec du lait à la noix de coco dedans, en admirant les peintures couleur caca de mes enfants (toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, une fois mélangées, ça fait couleur caca, c’est beau multiplié sur dix feuilles).

Ce que j’aime plus que stresser parce que mon plancher est pas propre:

Rêver que ma chatte est en forme de coquillage et que ça fascine une de mes amies. Passer une soirée au cégep  Rosemont à parler de masturbation féminine, de magazines et du contrôle que veut exercer tout le monde sur le corps de toutes les femmes du monde entier. Je suis malade en langage des signes. Mon mec qui montre ses fesses à nos amis et aux voisins de nos amis. Petits pyjamas de Noël pour mes choux offerts par mes parents. Copine extra qui m’appelle, je lui réponds bête, mais elle m’aime pareil, la luciole. Bunnies de Playboy maintenant. Avoir des neveux qui n’aiment pas le sucre et qui me donnent leurs bonbons d’Halloween.

Et un extrait d’un finaliste au Bad sex awards (un concours qui remet un prix à l’auteur d’une scène olé-olé vraiment ratée):

“Her hair was piled high, but when she shook her head it came cascading down in a glowing wave over her shoulders, and fell as far as her knees. This rippling curtain did not cover her breasts which thrust their way through it like living creatures.” Wilbur Smith, Desert God

Pseudo traduction: “Son rideau de cheveux ne couvrait pas ses seins, qui ressortaient comme deux créatures vivantes.”

Des seins comme créatures vivantes? Never.

Bonne semaine y’all! Bisous au café brûlant!

 

Je ne vous donnerai pas d’ordre…mais votez pour moi, please

novembre 12, 2014
La photo n'a pas vraiment rapport. Mais je l'aime.

La photo n’a pas vraiment rapport. Mais je l’aime.

Hello y’all

Je suis en nomination pour les Made In Blog awards, dans la catégorie lifestyle, culture et divertissement. Comment faire en sorte que je sois quasi aussi heureuse qu’après avoir baisé ou mangé des crottes de fromage? Votez pour moi!

Merci!

(Et je suis aussi en nomination dans la catégorie Famille, pour mon blogue de milfette. N’hésitez pas à voter pour moi dans cette catégorie aussi!)

Jeff Koons est à New-York et pas moi

novembre 12, 2014

jeff koons 4

Si j’étais à New-York, sans les enfants, j’irais certainement voir l’expo sur l’oeuvre de Jeff Koons au Whitney (et je me saoulerais pour oublier des séances de shopping dispendieuses).

 

Je capoterais un peu plus que le monsieur si j'étais là.

Je capoterais un peu plus que le monsieur si j’étais là.

Jeff Koons, populaire et controversé parce que ses oeuvres se vendent super chères et ne représentent pas nécessairement quoi que ce soit pour tout le monde. Il s’intéresse aux objets du quotidien et au sexe, à la culture pop et à la surconsommation. Quand il a commencé à exposer, dans les années 80, son style s’est révélé: un amalgame d’art conceptuel, de readymade, de pop art.

junkyard.tif

J’ai trouvé amusantes les réflexions de Marina Galperina: “The series of inflatables, rendered from found objects that the yet-to-make-it Koons piled into his apartment like a hoarder, are manufactured in the most perfect way possible. To actually be confronted with a room of them, made me hold the worn-out complaints of how there isn’t really much meaning beyond the pure push to legitimize appropriation art as a concept. I walked away a little guilty, like I just had an intimate encounter with someone I can’t relate to in any way, someone with happy painted eyes and a beautiful body that I spent more time looking at than doing things to.”

jeff koons 2