Archive for septembre 2012

De l’obligation de jouir à la grosseur irréelle des pénis

septembre 27, 2012

Hello y’all

Je mets plus souvent en lien sur Facebook mes articles publiés sur Canoë, mais je suis super parano depuis que ma copine Misha m’a envoyé un article dans lequel c’était indiqué que plein de messages privés étaient maintenant publics. J’ai fermé mon compte Facebook temporairement, so voilà en vrac mes dernières chroniques Canoë.

Ma dernière est sur la deuxième plus grande injustice du monde (après le fait que les Doritos au cheeseburger ne semblent plus exister).

Les autres sont sur l’inutilité de vouloir jouir à tout coup du bassin, comment survivre à la rupture d’un couple d’amis, pourquoi il est préférable de se coucher en colère plutôt que de passer une nuit de merde, les difficultés reliées au fait d’avoir une énorme queue, comment rejeter les avances d’une fille sans la perturber pendant des siècles, et finalement une chronique plus sérieuse, sur l’importance de vivre pour les autres, et non juste pour soi.

Gros bisous à l’eau de coco !

Avez-vous des suggestions de lecture pour moi? Je viens de terminer Testament de Vickie Gendreau (j’en reparlerai for sure) et sinon je lis Histoires de doudous dix mille fois par jour à Mini Fée. Envie de lire des romans policiers sous les couvertures. Merci d’avance!

Feuilles mortes et toboggan

septembre 27, 2012

Après avoir placoté avec une madame qui avait retrouvé les souliers de Mini Fée, commander un grande skinny vanilla latte au Starbucks, rigolé avec mon épicier qui faisait semblant de s’enfuir avec la poussette au Starbucks, je suis arrivée au parc avec l’envie d’avaler mon latte tout chaud et de parler juste pour féliciter Mini Fée quand elle trouve de belles feuilles mortes et qu’elle les fait tourner entre ses doigts au lieu d’essayer de les bouffer.

Je ne suis pas toujours sociable et je dois avoir l’air un peu chiante au parc en robe et collants noirs, mes grosses lunettes soleil comme serre-tête, mon téléphone qui sort d’une des poches de mon cardigan. Mais il y avait une petite fille et son papa. Mini Fée est toujours impressionnée par les plus grandes qui sont capable de courir et de glisser dans le toboggan sans aide. Finalement, le papa et moi avons conversé un peu de la dentition et des siestes de nos enfants, du temps qu’il faut pour écrire ou dessiner. Nous nous sommes trouvé des amis Facebook en commun et des expériences de publication plus ou moins heureuse.

Je l’ai googlé en fin d’après-midi et j’ai été ravie de découvrir son blogue. Faut le lire en commençant par les archives de 2008, pour savoir ce qui l’anime outre les seins d’une barista, le bonheur d’entendre sa première petite chérie dire caca, sa femme, sa deuxième petite chérie et son chat sociopathe.

Bonne lecture y’all !

Lundi oui oui oui: café, sirop d’érable bio et le prix Sade

septembre 25, 2012

 

Aujourd’hui j’ai pris un grande skinny vanilla latte avec une chick extra que je rencontrais pour la première fois. Elle a préféré prendre un latte à la citrouille, ce qu’elle se permet une fois par année, comme elle se permet d’avoir les cheveux les plus frisés du monde et une libraire préférée.

Je venais de faire une longue sieste avec Mini Fée, je m’étais réveillée en pyjama. J’ai lavé mes cheveux dans le lavabo – pour éviter que Mini Fée ne fasse une crise, elle déteste que je prenne une douche, elle en devient quasi hystérique, dites-moi vos trucs si ça vous est déjà arrivé – je me suis légèrement maquillée, j’ai donné un shooter de lait à Mini Fée – c’est comme ça que j’appelle un allaitement hyper rapide – j’ai téléphoné Mirabelle pour la prévenir de mon retard et j’ai filé au Starbucks. J’ai passé une heure à placoter gaiement d’écriture, de fuck me boots, de positions d’accouchement. Je veux des débuts d’aprem comme ça toute la semaine.

Ce que j’aime encore plus que porter mon pyjama à midi :

Encourager ma famille et les autres coureurs du Marathon de Montréal. Manger plus d’une pointe de tarte aux pommes que Belle-Fille Princesse et mon chéri ont faite samedi. Soirée avec mon frère Philippe et sa belle, à parler de couilles invisibles et des jolies boucles d’oreilles que Vickie Gendreau à porter quelques secondes à TLMEP. Rencontrer par hasard une amie de sixième année du primaire dans un café. Christine Angot nommée pour le prix Sade. Soda au raisin Stewart’s. Sirop d’érable bio. Enfance d’une copine qui a vécu de zéro à quatre ans avec un cimetière dans sa cour, en compagnie d’une nourrice et du gardien du cimetière. Des poissons rouges dans une cabine téléphonique. Super magasin de magie et de farces et attrapes – recommandé par des lecteurs, merci!

Passez une superbe semaine! Bisous!

Une coquetterie pour toutes les tailles

septembre 20, 2012

 

OMG pasties. J’aime trop ça. J’en ai des dizaines, que je me suis acheté, que mon chouchou m’a acheté, j’en ai sans doute que je n’ai pas encore portés. J’adore les pasties. C’est kitsch et coquin, c’est sexy et ça permet de se prendre pour une déesse du burlesque dès qu’on a trouvé la meilleure colle pour appliquer cet accessoire direct sur les mamelons.

Quelques lectrices m’ont récemment fait part qu’elles en désiraient, mais qu’elles ne croyaient pas que ce serait seyant, sur leurs petits seins. Peut-être que ceux qui sont autocollants sont plus difficiles à porter, peut-être que ceux vendus dans des boutiques de lingerie ne sont pas toujours, effectivement, pour toutes les grosseurs.

J’aime bien m’en procurer handmade, sur le site Etsy. J’ai conversé avec deux designers, qui m’ont assuré que leurs créations étaient parfaites pour les seins de A à D. Elles peuvent parfois en faire des tailles plus petites, si vous en faites une demande spéciale.

Admirez les créations de House of Vagabond et de Gothfox Designs!

Merci Mini Fée

septembre 20, 2012

Il y a un mois, pendant une sieste de Mini Fée, je regardais les milliers de photos que j’ai prises d’elle, pour en décorer le chalet, à son anniversaire. Des photos d’elle couchée sur un de mes foulards marins, des photos d’elle qui pose dans le lave-vaisselle – c’est son endroit de prédilection -, des photos d’elle déguisée en petite fraise, des photos d’elle qui rigole avec une peluche éléphant dans les bras ou du papier de toilette déroulé sur le plancher.

Je sais que je ne suis pas la seule maman qui regarde des photos de son enfant quand il dort.

J’en ai choisies une trentaine, que j’ai installées sur une corde à fanions jaunes et roses, après avoir gonflé des ballons, cuisiné des cupcakes avec des paillettes de chocolat, et m’être promenée partout au chalet avec une tasse de café tiède dans les mains, attendant le retour du marché de mon chéri et de Mini Fée et l’arrivée des quelques invités. J’ai enfilé une robe de la même couleur que les Skittles que j’avais versés dans des bols à banana split.

Quand j’ai pris ma petite fille dans mes bras, elle avait la tête qui dodelinait, mollement, contre mon épaule. Elle n’était pas tout à fait réveillée. J’ai laissé Alexandre Le Grand ranger les tomates, les croustilles au sel de mer, le café filtre, le rosé et les litres d’eau. J’ai regretté de ne pas avoir fait la sieste avec elle. Je savais que mes parents observeraient mes cernes. J’avais oublié mon cache-cernes préféré à l’appartement. Ils verraient aussi que ma robe est plus serrée qu’au mois de juillet quand je l’avais mise pour sortir avec Alexandre Le Grand et qu’ils gardaient Mini Fée, ils s’inquiéteraient, même s’ils savent que Mini Fée est adorable et que je suis heureuse malgré toutes mes tenues tachées de morceaux d’avocats.

Mini Fée portait une jolie robe en denim, mais après avoir mangé un cupcake pour la première fois, j’ai dû la changer. Je n’ai pas touché au glaçage au chocolat qui imprégnait ses sourcils de rouquine.

Je ne m’attendais pas à avoir une fille. Je m’étais persuadée que j’avais un garçon, dans mon ventre, j’espérais peut-être que ce serait plus facile, comme ça, avec mes belles-filles, qu’elles ne seraient pas jalouse d’un petit prince, mais qu’elles le seraient sans doute d’une princesse. J’étais sous le choc, quand une infirmière m’a dit que j’avais une fille en moi. Je ne voulais pas pleurer, je n’étais pas triste et je ne voulais pas avoir l’air triste, mais je retenais mes larmes, je serrais fort la main d’Alexandre Le Grand, puis je ne la serrais plus, j’étais toute seule avec toi, dans ce moment-là, ce moment où je ne savais pas quoi penser.

J’avais peur de ne pas être une bonne maman parce que je ne saurais pas comment être un modèle pour toi. Avec un garçon, j’aurais su me rouler dans le sable, jouer au chevalier et au super-héros, me battre avec des oreillers ou des branches d’arbres, me fâcher, rigoler, avoir les cheveux sales et manger des jujubes en forme de serpents venimeux au goûter. Je savais que je pouvais faire tout ça avec toi, aussi, mais en plus de faire tout ça, de manger des jujubes et de collectionner les branches d’arbres pour jouer, je me devais d’accepter d’être un modèle de fille pour ma fille. Même si parfois, je trouve ça dur et injuste, être une fille.

Je t’aime. Ton premier anniversaire s’est déroulé comme dans un conte, avec une heure de dodo très avancée, des spaghettis dans tous les recoins du chalet, une poupée à bercer, une pouliche à monter, des câlins, et je n’ai même pas pleuré, il me semble.

Ce n’est pas moi qui te montre tout ce qui est possible d’être, d’exaucer et de faire, quand on naît fille, c’est toi, qui me le montre, tous les jours, dès que tu me demandes auprès de toi, et que nous passons les premières minutes de chaque journée collée-collée, dans mes draps, ma main sur ton ventre tout chaud, ta main à toi qui cherche soit mon nez, soit la montre de ton papa.

Parfum Let Them Eat Cake et Sissi l’Impératrice

septembre 11, 2012

J’ai récemment répondu aux questions d’Audrée, la chouette demoiselle qui passe probablement cinquante heures par semaine à écrire sur différentes plateformes web (je ne sais pas comment elle fait, ni comment elle trouve le temps de se vernir les ongles et de me faire saliver en publiant des photos de plats végés sur son Facebook – anyway, je suis jalouse et je veux connaître sa formule magique pour réussir tout ça).

Allez lire sur mes coups de cœur beauté et mon amour pour les nobles qui empoisonnent leurs proches.

(La photo date de l’époque où je consommais des gin tonic et que j’en renversais sur mes robes en soie de la boutique Marciano.)

Lundi oui oui oui: licornes et eau de noix de coco

septembre 11, 2012

 

Je viens de prendre un bain chaud – avec des canards, des bouteilles de shampoings qui flottent, des noix pralinées et des canneberges séchées – , ça m’endort, un peu, mais ça me donne envie aussi de me coller, habillée juste de mes leggings noirs. Faut que je montre mes fesses et que je me fasse réchauffer, encore, vite vite.

Voici ce que j’aime plus encore que de retrouver ma nuisette Betsey Johnson dans le petit poing fermé de Mini Fée, qui me l’a dérobée pour mieux dormir :

Boire un latte à la vanille pendant que Mini Fée pointe des pigeons au parc. Biscuits avec des jujubes dedans. Ma girl next door préférée, Holly Madison, engrossée. Vente aux Coureurs de Jupons. Cure style ne pas se regarder dans le miroir pendant une semaine. Cheveux rasés de mon mec. Envie de bottes et de cols roulés. Des licornes pour manger un maïs extra beurre. Des scènes de cul réalistes et malaisantes au cinoche. Lire les poèmes de Pascale Bérubé sur Facebook. Avoir envie d’écrire des poèmes grâce à Pascale Bérubé, à la musique pop américaine et à mon haut taux d’hormones. Comptines et café à la Culotte à l’Envers. Écouter des émissions de cuisine qui donnent envie à mon mec de cuisiner des trucs exotiques. Réveils de Mini Fée la nuit – nous nous blottissons l’une contre l’autre sur le canapé, je l’allaite, elle garde les yeux fermés, et je la recouche quand elle se détourne de moi. Tom Wolfe sort enfin un nouveau livre, le 23 octobre prochain. Manger des raisins verts et des fraises et des frites chez ma voisine de ruelle ballerine.

Bonne semaine y’all! Bisous soufflés à l’eau de noix de coco!