Posts Tagged ‘New-York’

Jeff Koons est à New-York et pas moi

novembre 12, 2014

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Si j’étais à New-York, sans les enfants, j’irais certainement voir l’expo sur l’oeuvre de Jeff Koons au Whitney (et je me saoulerais pour oublier des séances de shopping dispendieuses).

 

Je capoterais un peu plus que le monsieur si j'étais là.

Je capoterais un peu plus que le monsieur si j’étais là.

Jeff Koons, populaire et controversé parce que ses oeuvres se vendent super chères et ne représentent pas nécessairement quoi que ce soit pour tout le monde. Il s’intéresse aux objets du quotidien et au sexe, à la culture pop et à la surconsommation. Quand il a commencé à exposer, dans les années 80, son style s’est révélé: un amalgame d’art conceptuel, de readymade, de pop art.

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J’ai trouvé amusantes les réflexions de Marina Galperina: “The series of inflatables, rendered from found objects that the yet-to-make-it Koons piled into his apartment like a hoarder, are manufactured in the most perfect way possible. To actually be confronted with a room of them, made me hold the worn-out complaints of how there isn’t really much meaning beyond the pure push to legitimize appropriation art as a concept. I walked away a little guilty, like I just had an intimate encounter with someone I can’t relate to in any way, someone with happy painted eyes and a beautiful body that I spent more time looking at than doing things to.”

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Du sexe pour ne pas rater l’avion

mai 28, 2014

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J’adore faire des rêves cochons. Mais parfois mes rêves cochons sont tellement quétaines et dignes d’un mauvais film porno que ça m’oblige à me questionner sur mon cerveau.

Hier, j’ai rêvé que je devais me rendre à New-York avec mon mec, mais nous étions en retard. Arrivés à l’aéroport, un mec en uniforme nous a arrêté et il nous a annoncé que malheureusement, nous ne pouvions pas embarquer. J’ai commencé à argumenter, à dire que je voyais l’avion et tout et tout, puis j’ai dit: “Je suis prête à faire n’importe quoi pour prendre l’avion.”

Je l’ai dit en regardant sa queue et en faisant des yeux de cochonne sexy. Mon mec ne disait rien, je pense qu’il voulait beaucoup prendre l’avion lui aussi.

L’employé a semblé hésiter un peu, puis il nous a amené dans un genre de tunnel avec un grand banc de parc dedans. Il s’est assis sur le banc et a commencé à se crosser. Il nous a dit qu’il voulait que nous baisions longtemps, aussi longtemps qu’il le voudra. Je me suis déshabillé, sans savoir si je devais regarder l’employé ou mon mec. Régulièrement l’employé se déplaçait, s’approchait et nous demandait de changer de position. Je sentais que je suais, mon mec aussi, mais c’était bon et ça m’excitait d’être regardée comme ça, sans savoir s’il allait se passer autre chose, genre est-ce que l’employé va vouloir me baiser ou faire un handjob à mon amoureux? Est-ce que des hotesses de l’air vont venir fumer une clope en parlant de mes seins?

Je ne me souviens plus si nous sommes partis à New-York, finalement.

Milan Kundera, son amour de l’anus, etcetera

juin 4, 2013

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J’adore ce projet de 100 livres qui devraient être écrits asap. Rigolo et songé.

(OMG et ça n’a pas rapport mais je viens seulement de m’apercevoir que New York ne s’écrit pas avec un trait d’union. J’ai honte.)

Lundi oui oui oui: concours de beauté trans et adoption d’un pélican

juillet 23, 2012

Je reviens tout juste de quelques jours à Cuba – je vous en reparlerai cette semaine, de mon bikini et des nuits de très peu d’heures – et je suis heureuse d’être à la maison, même si je vous jure je suis une fille qui aime la routine et je n’ai plus de routine du tout depuis quelques temps. Les belles-filles sont là et avec l’excitation provoquée par ces retrouvailles et le voyage, Mini Fée et moi nous envoyons valser heures de sieste, sandales et lectures dans la cuisine dès six heures du matin, avec banane à écraser de plaisir en extra.

Je pense à vous mes chéris et mes cocottes, et j’espère que vous passez un aussi bel été que moi – continuez à m’écrire, racontez-moi vos joies de l’été, votre séance shopping de maillot de bain ou les aventures de votre petit dernier qui a goûté du sable pour la première fois sur une plage à Oka. N’importe quoi, j’aime vous lire, moi aussi, vraiment.

Voici ce que j’aime plus que la provision de magazines que je remets à ma maman le weekend :

Me frotter contre la queue d’Alexandre Le Grand jusqu’à ce qu’il jouisse contre mes seins et mon ventre. Concours de Miss Trans World Indian Pageant. Trouver une pinata papillon chez Oscar et plein de bonbons bio aussi. Photographier Belle-Fille Lyonnaise et son papa avant qu’ils ne prennent le thé chez Birks pour célébrer ses seize ans. Éloïse qui donne de belles bottes à Mini Fée pour qu’elle soit aussi enthousiaste que sa fille à sauter dans les flaques d’eau. Lecteurs photographiés dans le métro de New-York. Bientôt le mariage de Travis et Misha et j’ai hâte que Misha se trouve une paire de chaussures. Voyeurisme d’enfants riches (source de la photo de ce billet). Film sur un pélican adopté – je l’écoute avec mes belles-filles en mangeant un sandwich à la crème glacée homemade. Appuies-livres en forme d’ancre de bateau, trouvés chez Indigo. Ne pas être addict à la productivité.

Et un article de Charlie Glickman, qui indique avec beaucoup de respect à quel point ceux qui font du slut shaming sont des merdes – je suis moins respectueuse, moi –

Extrait : « I don’t care how much sex anyone has, how often they do it, or who they do it with. I’m much more interested in the consent, pleasure, and well-being of the participants and the people affected by it. I respect women who are asexual, celibate, monogamous, multi-partnered, or have had more partners than they can recall. I respect women who only have sex after a commitment to monogamy and those who have sex with someone within minutes of meeting them. I respect women who have transactional sex, women who have sex for love, or for any other reason. »

Bonne semaine y’all! Bisous à la sangria blanche!

Citation sagement craquante de la semaine

novembre 11, 2009

                           revjen 

Reverend Jen c’est la performeuse new-yorkaise qui porte toujours des oreilles d’elfe, la créatrice de la revue ASS et du Troll Museum, la trentenaire qui passe une journée à nettoyer des appartements à moitié à poil, et le reste de la semaine à organiser des orgies dans son bain et à s’habiller comme un garçon, avec une fausse moustache, et des chaussettes dans les petites culottes pour faire semblant d’en avoir une grosse.

Et c’est la pétasse qui va tout tenter une fois, sodomie compris. Pas juste parce que ça l’excite de sentir son petit œil de bronze s’élargir, mais par respect pour tout ce qui est rejeté : « I’m for anal the way I’m for the underdog. I don’t like to see anything dismissed or maligned just out of ignorance or fear. » (Live Nude Elf)

Elle a le cul revendicateur, Reverend Jen. Et après s’être rentrée la langue d’un copain et un vibrateur entre les fesses, elle s’est prise une grosse queue, elle a aimé, et elle a trouvé son trou superbe, une fois tout ouvert, et spermeux.