Le moment le plus beau de septembre arrive bientôt : mon roman Juicy – mon premier roman! – sera en librairie.
C’est un livre qui se veut une parodie pornographique des fameux romans Harlequin. Parodie pornographique avec sauce à cheeseburgers, tequila, trips à trois, drogues qu’on cache comme du sucre à glacer.
Faites-moi mouiller. Achetez-le, lisez-le et racontez-moi s’il vous a donné envie de vous crosser ou de vous acheter un cheval blanc.
Le résumé:
Une gentille blondinette californienne remporte le concours de Miss Teen America. Son diadème lui semble aussi important que son hymen jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse de Gary T-Rex, un chanteur populaire moustachu et has-been. La célébrité, la crystal meth et les vibrateurs lui feront vite oublier ses rêves de paix dans le monde…
Juicy est une histoire d’amour pornographique, un roman Harlequin pour ceux qui préfèrent mélanger mouille et vodka plutôt que se balader sur un cheval blanc au coucher du soleil – parce que, de tous les artifices, ce n’est pas le silicone qu’il faut craindre, mais les promesses d’amour éternel.
Quand je me fais jouir devant des images, je tente le plus souvent de chercher de quoi mouiller sur des sites de porn éthique. Parce que les vidéos n’y sont pas piratées comme les vidéos qu’on retrouve sur YouPorn ou PornHub. Ces plateformes, même si elles permettent de trouver rapido un papa qui donne la fessée à une babysitter, causent énormément de tort à l’industrie de la porn et à ses artisans.
Mais elles provoquent aussi une conséquence positive : une nouvelle façon de faire de la porno. Une façon d’en faire pour un spectateur unique, qui aide à créer le scénario et à choisir le casting. Ce qui donne des films de tapettes à mouches et de voitures qui explosent dans le désert après que des pornstars aient asperger l’intérieur des voitures de leur urine divine.
Je suis allée à Québec récemment pour distribuer des sucettes en forme de coeur à Marceau le soir à Radio X. Et pour me prendre en photo sur le lit de mes beaux-parents.
Avec Yannick et Laurence, j’ai parlé des stars de la porno qui aiment fumer des joints et utilisent aussi le cannabis comme outil de rapprochements avec leurs groupies.
Écoutez-moi ici et lisez sur les pornstars stoned ici.
Extrait: « Alors que plusieurs stars porno ont une quantité de jouets ou de poupées gonflables qui leur ressemblent vaguement, certaines actrices se tournent maintenant vers la commercialisation du pot. »
À la radio j’ai aussi discuté mais vraiment super rapidement des personnes qui souhaitent que la porno disparaisse. Un article plus complet est dispo ici, avec les arguments totalement fake et violents de féministes radicalement réactionnaires et d’un mec qui veut se marier avec son ordinateur tout en harcelant des jeunes filles mineures dans des crèmeries.
J’ai promis que j’enverrais des photos de moi. J’ai juste menti sur la sexiness de mon pyjama.
Ok présentement je sonne un peu comme ta-meilleure-amie-qui-te-parle-au-cell-en-pensant-que-ça-ne-parait-pas-qu’elle-boit-un-verre-de-gin-et-Red-Bull-Sugar-Free-en-même-temps. Mais bientôt je serai meilleure et tu seras super heureux/heureuse de m’écouter te parler tout le temps de féminisme radical, de porno, de romantisme à la Patrick Swayze, des pipes que je ne fais pas assez souvent.
Écoutez-moi le jeudi soir à Marceau le soir et vous aurez ma gratitude forever. Et peut-être une érection aussi parce que j’ai une belle voix d’agace.
Ma chronique sur la porno qui provoque intolérance au lactose et divorces: sur RadioX + à Canoë.
Elle faisait de la pub, elle ne voulait plus faire de la pub, elle a commencé a annoncé à tout le monde qu’elle était photographe avant même de savoir faire autre chose que cibler un truc cool à photographier. Et bam, elle est véritablement devenue une photographe.
Avec une vision. Avec du talent. Sophie Ebrard trouve du beau partout. Du beau dans le décalage horaire et les jeux avec un bébé qui s’endort à 3ham pour se réveiller à 2hpm. Du beau dans un soutif flashé par une jeune fille dans une ruelle. De beau dans la main d’un gamin qui enlace tendrement sa maman échevelée.
Et dans la pornographie, aussi.
Sophie Ebrard montre ce qui se passe sur un plateau de tournage et en fait une série qui s’intitule It’s just love.
Des actrices qui sourient en se minouchant vers la caméra. Une actrice qui s’applique du vernis sur les orteils, à côté d’une vingtaine de rouleaux de papier de toilettes. Des retouches maquillage. Une séance de repassage tout nu.
Elle explique ici sa démarche et comment elle en est venue à photographier de la porn.
« I wanted to do a project with naked people, and it’s hard to ask friends to do that! My ex-agent took me to a swingers party to meet people. It was so interesting – once I’d got over being scared and having giggling fits, that is. I saw people having sex in front of me: it was a real eye opener. I wished I’d had my camera, because the way the bodies were entwined was very pretty. Suddenly I understood sculpture, and how the human body is amazingly beautiful. From that moment, I knew I wanted to do a project with the human body. »
Mon mec est en Californie depuis deux jours, à prendre en photo la vue de son hotel et à calculer le nombre de minutes qu’il passe dans un gym.
Je suis jalouse un peu.
Moi je regarde de la porno des années 80 (c’est un hasard, je n’ai pas googlé actrices avec des cheveux de rockeuse style poupée Jem) et je vais sous la douche et je me touche un peu et je prends en photo mon visage mouillé par l’eau – pas de foutre à lécher sur mes joues, malheureusement.
Et je lis une bande dessinée, La Collectionneuse, de Pascal Girard, une bande dessinée touchante, qui m’a donné le fou rire (watch out le visage de son ex en format extra big), mais qui ne m’a pas enlevé le goût de me toucher avant de tenter de m’endormir.
Sasha Grey a laissé la porno pour aller sauver les Rebelles pro-Russes qui se battent en Ukraine. Elle est devenue une gentille infirmière, militante et sexy et courageuse et drapé du drapeau russe en tout temps, même lorsqu’elle suçait des médecins, avant de mourir, brutalement tuée par l’armée du gourvernement ukrainien.
Tout ça est faux. Mais je ne suis pas la première à raconter ça, les mensonges ont été répétés, afin de faire de la propagande anti-Ukraine. Un journal moscovite a même raconté que l’ex pornstar avait été filmée avant de se faire découper en petits morceaux.
Pour en savoir plus sur la campagne de propagande étrange, qui implique même Mengele, un officier SS durant la deuxième Guerre Mondiale, mort depuis 1979, je vous invite à lire cet article.
Mercredi, c’est la journée de publication de ma chronique Canoé! Cette semaine: une sextrospective de l’année 2014. Des seins, des fesses, de la porno qui dérange.
Je fais aussi partie, depuis peu, de l’équipe de collabos de TPL Moms. J’y écris sur le sexe (WOUHOU, vous être surpris, right?).
En compagnie de Caroline Allard et Stéphane Dompierre, je suis allée à la superbe librairie Monet, pour parler érotisme à l’émission Rature et Lit. Animée par Elsa Pépin, c’était une discussion intéressante, même si j’en reste traumatisée par mon rouge à lèvres qui a l’air de couler de partout.
Ma fille, pendant que j’écoutais un extrait, n’a retenu que ceci: “Tu es mariée maman?”
Je bois du gin aux concombres, ça ne me monte pas encore à la tête, donnez-moi trente minutes et je dors ou je suce.
Pour le moment, je bois et je vous suggère quelques liens web.
1. Vous voulez voir à quoi ressemble un studio de tournage de porn fétichiste? Il y a évidemment des objets de torture, mais aussi des machines à popcorn, de la fausse bouffe et un piano miniature.
2. Envie de jouer à un Où est Charlie? plus rigolo et sexy? Cherchez le dildo.
3. Une expo artistique qui s’appelle Sex Monsters. Qui ne montre pas de vanilla sex, mais des annonces de phone sex, des photos de mecs qui lèchent des pieds, des condoms de toutes les couleurs. Les monstres sexuels, c’est ce que nous voyons pas habituellement, c’est le raw sex, c’est le sexe avec déguisements, peut-être, mais qui ne se dissimule pas sous de bons sentiments.