Archive for décembre 2009

Et perfectionner l’art de la pipe, toujours

décembre 31, 2009

Je me souviens plus de mes résolutions de l’an dernier. Je sais juste que j’ai appris à me démaquiller tous les soirs, même quand j’avais bu jusqu’à trois heures du matin, et j’en suis très fière. Pour 2010, je me donne cinq défis :

1. Arrêtez de finir les drinks des autres et de me vanter ensuite que j’ai juste bu deux gin tonic (quand en fait le total est deux gin tonic, plus la moitié d’une bouteille de vin rouge, plus le tiers de cinq Cosmo, plus quelques gorgées de bière blonde).

2. Ne plus jamais conseiller mes copines en amour (j’étais la seule pétasse à encourager une copine à donner dix mille chances à un mec qui s’est finalement révélé un putain de narcissique qui disait je t’aime à dix femmes différentes en dix minutes).

3. Me lever plus tôt tous les matins et faire de l’aérobie devant The Maury Show.

4. Recommencer à boire deux litres de thé aux perles de jasmin et aux roses, pour avoir un plus joli teint.

5. Prendre rendez-vous chez le dentiste.

Que vous buviez du Perrier avec une paille en forme de pénis ou du champagne, je vous adore et je vous souhaite une superbe année 2010.

Bisous! Bisous!

Mélodie Nelson

Des filles en vacances et de la dinde aux agrumes

décembre 30, 2009

Devant une salade d’épinards sans épinards, une dinde aux agrumes et une assiette de fromage, à l’appartement d’Amandine, je revois avec joie Myriam et Aurore, une copine de collège privé, je l’embrasse et je parle de mes cheveux trente minutes, avant de lui dire que son collier est vraiment très joli. Amandine me présente Tara et Emmanuelle, et Tara demande asap un verre de vin blanc, elle a eu une journée terrible. Elle travaille dans un institut psychiatrique, et un schizophrène lui a raconté qu’il avait un bouchon coincé dans son cul et qu’il devait enculer quatre filles pour que le bouchon disparaisse. Il a regardé attentivement Tara et il a ajouté qu’elle serait son complice, qu’elle le veuille ou non, et qu’elle sodomisera des filles avec des manches à balais. Tara a prévenu des policiers, légèrement paniquée, mais comme le fou n’était pas une menace immédiate, les policiers ne pouvaient rien faire.

Emmanuelle cherche les verres à vin. Tara dit il faut trop que je me trouve un mec bientôt, ces temps-ci je reçois des compliments de la part que d’itinérants, de toxicomanes et de psychopathes. En caressant le chat d’Amandine, je demande à Aurore si elle se souvient de Sébastien, un mec de notre collège privé qui tripait cristaux, chakras, et billets de loto. Je rappelle à Aurore qu’il était sorti avec Laura et que son papa possédait une pâtisserie, dans la ville de Charlemagne, et je leur annonce qu’après notre rupture, Premier Mari et Sébastien ont partagé un appartement. Sébastien brûlait de l’encens à tous les jours et avait viré total schizophrène : il avait démissionné de son travail parce qu’il était certain que tout le monde se moquait de lui et de son odeur, il changeait vingt fois par jour de caleçon parce qu’il pensait qu’il suintait de la raie. Je ris en racontant ça, mais je trouve ça terrible anyway, le pauvre mec avait consulté un tas de médecins, qui lui affirmaient qu’il n’avait pas de problèmes de raie, il était sûr que c’était un complot, il parlait à des gens invisibles et il croyait devenir un joueur de hockey multimillionnaire d’ici deux ans, alors qu’il n’avait pas patiné depuis un siècle.

Aurore n’en revient pas, elle me parle un peu de son stage, dans un hôpital montréalais, ou les médecins baisent avec plus d’infirmières que dans Grey’s Anatomy. Nous trinquons aux prochaines vacances d’Amandine, qui quitte dans deux jours pour le Guatémala. Aurore rigole et elle dit Amandine baise avec trop de mecs en vacances, au Costa Rica, elle a utilisé une boite complète de condoms, et nous dormions dans des lits superposés, j’étais sous elle et elle ramenait des mecs qui pleuraient en jouissant tous les soirs. Amandine dit arrête, le Guatémala et le Costa Rica, c’est super différent, au Guatémala, ils sont plus comme inspirés par la nature que par les margaritas au petit déjeûner. Emmanuelle s’empresse de dire tu te trouveras un mec qui aime la nature pour baiser en regardant des plantes exotiques, c’est tout. Amandine dit non je ne vais pas en voyage pour baiser, je vous jure, je baiserai même pas. Nous parions toutes sur le nombre de queues qui vont la défoncer, et nous lui faisons promettre de nous dire toute la vérité à son retour, dans deux semaines.

Poupée gonflable et criminel pathétique

décembre 29, 2009

                      

Je suis encore au chalet, avec mes parents, sous le soleil hivernal et la pluie verglaçante, à tenter de les convaincre qu’un tatouage de cerises sur mes fesses serait génial et que je ne suis pas une ivrogne même si je pique toutes les bouteilles de chardonnay de mon papa. Je lis aussi des listes cools de fin de décennie et de fin d’année, genre les meilleurs sextoys des années 2000 et les dix criminels les plus stupides de 2009.

Mon histoire criminelle préférée : Un propriétaire de sexshop, en Australie, a été total traumatisé quand un bandit a fait éclater en mille morceaux la vitrine de sa boutique. Le bandit a piqué une poupée gonflable qui s’appelle Jungle Jane, il l’a baisée dans une allée, il l’a un peu nettoyée, et il l’a ensuite replacée sur les étagères (vraiment. trop. ewww. ) C’était la deuxième fois que l’obsédé sexuel faisait ça. S’il avait tout simplement baisé et piqué la poupée gonflable, il n’aurait peut-être pas été arrêté par des policiers et sodomisé dans les prisons municipales. Mais son ADN a été retrouvé dans les orifices de Jungle Jane, permettant son identification. My Gosh.

Pour d’autres histoires hilarantes et pathétiques : http://www.thefrisky.com/post/246-the-10-stupidest-criminals-of-2009/

Noël autour d’un stripper pole

décembre 23, 2009

  

conte total fictif à vous en branler le sapin

Bootylicious slutty babes

J’arrive au Club Bootylicious avec mon sac Coach, j’embrasse Morgane et Tiffany, elles fument des topes au menthol, en se demandant laquelle va sucer en premier le portier. Je les traite de pétasse et Tiffany me répond : « Who cares? Un de mes clients réguliers, tu sais, Matthew, le mec qui porte toujours des chemises vraiment trop serrées et qui demande à avoir mon cul dans sa face, sur la même putain de chanson, Boom Boom Pow, je vais en crever un jour, anyway, Matthew, il m’a donné un mini manteau d’hiver Chanel pour mon chihuahua à poils longs, je l’adore. » Morgane me prévient qu’elle a hâte de m’ouvrir la chatte plus tard, pour y glisser un canne de Noël.

Dans le vestiaire, aux murs peints en rose tendre comme ceux d’une chambre de fillette, je retire mes jeans et mon hoody American Apparel, je demande à January, une danseuse black qui porte des verres de contact mauve, de m’aider à attacher mon corset en velours bleu royal, qui s’arrête juste sous mes seins. Je me colle des pasties en forme d’étoiles sur les mamelons, et j’enfile une petite culotte argentée : « Tu me trouves comment en fée des étoiles? » January rigole : « Fuck you, moi j’ai des pasties en forme de cadeaux de Noël. »

Catherine Pogonat, Santa Baby et dildo en crystal

Je salue le deejay, un mec qui allait au même collège privé que moi quand j’avais quatorze ans et des seins plus petits que ceux de Catherine Pogonat. Il fait jouer Santa Baby, et je vais sur la scène, avec une branche de gui, rejoindre une nouvelle danseuse, déguisée en lutin. Elle se frotte contre la pole, elle n’est pas capable de la monter, et elle ne veut pas essayer, elle dit que c’est pas excitant d’avoir tout plein d’ecchymoses sur les jambes après. Je lui montre la branche de gui, des mecs gueulent leur approbation, avant de renverser de la bière sur le stage. La pétasse me tend ses lèvres en faisant un clin d’œil aux clients, et je sors la langue, elle sort sa langue aussi, et je joue avec son piercing. Elle plaque ses mains sur mes pasties, et nous nous frenchons, elle me donne une petite tape sur les fesses, ça claque. Je me retourne et je lui offre mon cul, elle se baisse, les jambes écartées et pousse ma petite culotte sur le côté. Elle me rentre un doigt dans la chatte, et le suce après, en gémissant comme si je goûtais aussi bon que des macarons à la fleur de sel. Je me sens toute chaude, et mouillée en crisse, j’ai encore envie qu’elle me rentre un doigt devant la trentaine de clients bandés.

Elle passe sa langue, doucement sur mes fesses, et me retire ma petite culotte. Elle la sent et la place sous sa jarretière, en compagnie de plein de billets de dix et vingt dollars. Je tourne autour d’elle en dansant comme une cochonne en manque. Elle fait monter un mec sur le stage, elle lui met une tuque de Père-Noël, et nous nous assoyons sur ses genoux. Je lui mordille une oreille et je chuchote : « Moi pour Noël je veux la paix dans le monde et un dildo en crystal. » La danseuse pousse sa tête dans ses grosses boules, et le mec vient dans ses pantalons, il me souhaite de belles fêtes, en me demandant s’il sent le sperme. Je lui dis que non : « Mais tu me sens le parfum cheap de l’autre pétasse. Prend une douche avant d’aller te coucher à côté de ta femme, mon chou. »

Fellation et Colonel Hans Lada

Je circule dans le club, les clients m’arrêtent pour toucher mes pasties, et pour me proposer des drinks sucrés. Je m’arrête à la table d’un mec qui ressemble au Colonel Hans Lada du film Inglourious Basterds. Je lui demande s’il veut une danse. Il me suit dans  un isoloir : « Ma tradition préférée du temps des Fêtes est de me faire sucer par des filles toutes nues et aussi jolies que toi. » Je lui dis que je ne suce pas, il répond qu’il a un cadeau pour moi. Il baisse ses pantalons et me montre sa queue toute grosse et bandée. Je rigole. Il me remet deux cent dollars : « Tu es certaine que tu veux pas me sucer, ma pouliche? » Je me mets à genoux, je secoue mes cheveux comme dans une pub de shampoing, et je lèche ses couilles. Il prend sa bite et me commande de me la rentrer tout au fond de la gorge. Il m’excite, je lui monterais bien dessus s’il me donnait un autre cent dollars et un condom à saveur de dinde aux atocas fourrée aux marrons. Il jouit super rapidement, je m’étouffe avec son kilo de sperme, et il me demande de lui faire goûter. Je crache dans sa bouche, et il me remercie.

Jingle balls, fausse barbe et coca zéro en fut

Je croise le gérant du club Bootylicious, il me propose de baiser avec lui et son meilleur ami, je refuse, et il se dirige vers Tiffany. Elle l’embrasse sur la bouche : « Keep those jingle balls in your pants, boss. Ou partage avec moi une bouteille de champagne. » Un client me dit que je le faisais plus bander quand j’avais les cheveux noirs jusqu’au cul. Je lui paie un shooter de tequila pour qu’il oublie et je lui dis que ma chatte est toujours aussi douce. Un mec à la fausse longue barbe blanche me fait signe de venir le voir. Il me demande si j’ai été sage cette année. Je m’assois sur lui : « Tu aimes les filles sages ou tu aimes les petites salopes? » Il me touche avec ses mains toutes froides et rêches : « J’aime les petites salopes au cul rond comme une pomme. » Une serveuse lui dit que j’adore les rhum et coca zéro, il m’en offre un et je rattrape Anika, près du bar : «  Donne-moi juste du coca zéro sweety, je veux pas avaler dix Advil avant de m’endormir à quatre heures du matin. »

Deux jumelles sont sur le stage, elles se caressent les boules sur une chanson de Lady Gaga et se mordent la nuque comme si elles étaient devant des groupies pervers de Twilight. Mon client boit un verre de Bayleys avec deux glaçons dedans, il me caresse le dos : « Tu sais que je suis le vrai Père-Noël? » Je tire sa fausse barbe et je l’embrasse sur la bouche : « Oh pauvre chou, le vrai Père-Noël, il se repose chez lui, au Pôle Nord, il nourrit les rennes et il écoute Oprah Winfrey avant de demander à Mère-Noël de lui réchauffer une tasse de café au lait avec 3% de gras. » Je termine mon verre de coca zéro et je lui propose de rester avec lui pour une autre danse, mais il secoue la tête : « Tu crois pas au Père-Noël, salope. »

Épilation à la brésilienne et orgasme surprise

Je m’avance vers un mec super sexy, il a les cheveux légèrement dépeignés, l’air détendu et une chemise grise et blanche qui matcherait total bien avec mes petites culottes, mais Tiffany est plus rapide que moi et elle met une jambe sur l’épaule du mec, pour lui montrer le talent de l’esthéticienne qui l’épile à la brésilienne. Je retourne au vestiaire, je mets mon hoody American Apparel, mon manteau et mes bottes, et je vais dehors, dans la ruelle, juste à côté du Club, pour téléphoner ma meilleure copine et fumer une clope.

Je regarde le ciel trente secondes, en me rappelant que je ne sais pas encore quoi acheter comme cadeaux à ma maman et à mon papa, et le putain de client au dédoublement de personnalité ou whatever me plaque contre le mur de briques. Je lui jette ma clope dessus, il me gifle une fois, deux fois, je suis trop surprise pour hurler. Il me confie : « Ma bite est aussi longue que ma barbe, ma pouliche. Si tu la veux pas, tu me le dis, je vais pas te violer, je veux juste te prouver que je suis le vrai Père-Noël et te donner un meilleur orgasme que les cent mecs qui te sont passés dessus. » J’ai froid, un peu, mais je m’en fouette, il m’excite le mec, je n’ai pas baisé depuis une semaine, j’ai le clito qui brûle presque à force d’avoir utilisé mon vibrateur.

Il me soulève, j’ai les jambes autour de sa taille, et il enfonce sa queue dans ma chatte, je sens que je me resserre autour de son sexe, il me regarde, avec insistance, il sourit, et il se retire, la queue toute blanche de ma mouille, avant de me pénétrer le cul, millimètre par millimètre. Je sers les dents, je tente de respirer comme je le fais dans mes cours de pilates. Il dit : « J’en avais marre du cul sale de Mère-Noël, j’espère que le tien est propre sinon je te fais bouffer ta merde. » Je lui jure qu’il est tout propre et je ferme les yeux, je ne sais pas si je pourrai retourner travailler après, je vais sentir le foutre, et la sueur, et j’ai froid, j’ai froid, mais je vais jouir bientôt, après trois ou quatre coups de sa bite, encore, dans mon cul. Il décolle mes pasties en forme d’étoiles, il me mord les tétons, et je me retiens contre lui, je crie, ma mouille sur mes cuisses et son sperme qui coule déjà de mon petit cul de stripper. Je tremble en le remerciant, et il s’en va, avec sa fausse barbe blanche d’illuminé, et sa grosse queue encore dure, dans ses jeans de designer italien.

Certaines disent jus de raisin, d’autres disent eau de javel

décembre 22, 2009

« Si jamais tu parles de Sarah Lee dans ton blogue, tu peux dire que son Jude Law a un sexe qui sent tout le temps le jus de raisin. T’sais, là, le bon jus de raisin Welch’s. Au début ça me mystifait, je pensais qu’il suintait vraiment du Welch’s; j’ai fini par réaliser que c’est juste notre détergent, finalement. Mais me semble que ça sent pas le jus de raisin, sur moi… »

Sarah Lee

Martini time

décembre 20, 2009

Après avoir acheté un foulard avec le sigle des Canadiens de Montréal pour mon futur pitbull, je craque devant les pâtisseries de Bark&Fitz, et je choisis un biscuit pour chien en forme de verre de martini. Tel chien, telle maîtresse, et comme je ne tiens pas à ce que ma face ressemble à celle d’un pitbull, je préfère me dire que je ressemble à mon chien uniquement grâce à notre futur amour commun des martinis, avec ou sans olives.

Boutique canine la plus merveilleuse et santé au monde : http://www.barkandfitz.com/home.htm

LeRoy K. May bande quand il pense à la moue de Veronica la brunette

décembre 19, 2009

                       

Slameur génial et assez gentil pour me surnommer ugly bitch, LeRoy K. May me propose de lui poser des questions sur Twitter, il m’y répond en quelques mots, et ensuite, il me pose des questions supposément moins indécentes que les miennes. Je l’adore, il me divertie total alors que je me pratique à prendre une voix ferme-et-dominante-de-future-maman-de-pitbull-coquin.

1. Est-ce que tu baises avec accessoires spéciaux genre cock ring ou condoms texturés?

LKM : Non, désolé d’être si laconique 🙂

2. C’est quoi l’histoire du premier film porno que tu as visionné?

LKM : Y avait une histoire?

3. Qu’est-ce qui te fait bander?

LKM : Le galbe rond de la croupe, la fermeté du buste, la démarche féline, le regard taquin, la moue (la moue!) signifiant le désir…

4. À quel âge penses-tu mourir?

LKM : 27 ans, mais j’en ai presque 10 de plus, alors c’est mal parti.

5. Qu’est-ce que tu as demandé au Père-Noël cette année?

LKM : Des livres de @LeQuartanier, @EditionsAlto et de @NicolasDickner, et des CD de Rudresh Mahanthappa.

http://www.youtube.com/watch?v=7kzdMkrJRV8&feature=related

6. Comment était la robe de ta femme à votre mariage?

LKM : La mariée était en noir :

http://www.youtube.com/watch?v=BrnRROS3MK4

7. C’est quoi tes guilty pleasures?

LKM : Le sucre sous toutes ses formes: café, thé, tartes, gateaux et le spécial beurre de peanut+sirop d’érable+miel+mélasse (hum…)

8. Tu bois quoi en écrivant? Café? Tisane? Jack Daniels?

LKM : Entre 1994 et 2008, toutes formes d’alcool inimaginables, surtout de la Boréale et du Jack; depuis 2008: lait, eau & café.

9. Est-ce que tu lisais des Archies comic books quand tu étais petit?

LKM : Oui, mais je pensais que Veronica était TELLEMENT plus hot que Betty (j’ai marié une brune) et qu’Archie était VRAIMENT pas déniaisé!

10. Qu’est-ce que tu penses des gens qui utilisent des mots compliqués dans leur conversation?

LKM : Le langage est l’art d’utiliser le bon mot au bon endroit. Si la nature de la phrase exige un mot plus compliqué, qu’il en soit ainsi.

Pour lire la Twitterinterview que LeRoy K. May a réalisé avec moi : http://lkm696.blogspot.com/

J’aime les putes, et pas juste parce qu’elles portent du latex fièrement

décembre 17, 2009

Qu’elles soient plus belles qu’Angelina Jolie ou moins belles que Rumer Willis, qu’elles se paient de la coke ou une nouvelle paire de souliers ou des études en microbiologie ou une poussette, qu’elles acceptent un client par jour ou quinze, j’admire les prostituées, et aujourd’hui, je m’en paierai peut-être pas une, mais si vous, vous le faites, massez-lui le dos après lui avoir joui sur la face, elle appréciera. Et lavez-vous toujours les mains avant de lui rentrer un doigt dans la chatte, petits cochons.

Depuis 2003, grâce à la Fabulous Annie Sprinkle, le 17 décembre est la journée internationale de dénonciation de la violence faite aux travailleuses et travailleurs du sexe. Parce que si c’est rare que nous entendons parler d’une caissière à l’épicerie qui s’est fait frapper par un client, c’est moins rare pour les putes, qui travaillent parfois dans la peur, et l’isolement. Je vous love girls, et je cite la Fabulous Annie Sprinkle, qui énumère les raisons pour lesquelles les hos sont ses héros :

« Whores have careers based on giving pleasure. Whores teach people how to be better lovers. Whores wear exciting clothes. Whores have patience and tolerance for people that other people could never manage to put up with. Whores make lonely people less lonely. Whores endure in the face of fierce prejudice. Whores get laid a lot. Whores are interesting people with lots of exciting love stories. Whores have the guts to wear very big wigs. »

(Hos, Hookers, Call Girls, and Rent Boys, sous la direction de David Henry Sterry et R.J Martin Jr.)

http://www.swopusa.org/dec17/

http://www.chezstella.org/

Je rêve que je suis une bûcheronne à violer

décembre 16, 2009

                          

Collation: Massepain Zentis enrobé de chocolat

Petites culottes : Tanga en dentelle vert lime

Je suis couchée sur le ventre, Marissa est à côté de moi, on se la joue intellos-qui-boivent-du-thé-qui-goûte-la-canne-de-Noël, elle termine La Guerre de La Conquête, et moi je l’interromps pour lui lire des passages de La Massothérapeute, une histoire de massothérapeute-à-ne-pas-appeler-masseuse qui croise des rouquines Orange Crush et des clients aux pieds qui puent le fromage et le curcuma et des clients gentils qui s’excusent quand leur ventre gargouille. Marissa soupire, elle dit tu veux pas regarder un film porno avec des filles qui sucent des poneys? Je lui donne une mini fessée et je lui promets tantôt, attends, le mec qui tripe grano et tantrisme raconte qu’il comprend pas pourquoi les femmes se paient des prothèses mammaires, il dit qu’on a juste à bouffer plein de poulet et à boire du lait, il y a tellement d’hormones dans ça, nous devrions avoir des grosses boules après quelques semaines.

Marissa annonce qu’elle arrête le lait de soya, et qu’elle va s’acheter uniquement du lait à 3% de gras maintenant. Je repousse le livre, je me tourne sur le côté et je regarde Marissa, qui se touche les tétons en relisant dix fois la même phrase de son livre historique. Elle est toute belle quand elle fait des efforts pour ne pas avoir l’air de s’ennuyer mortellement.

Je dis hier j’ai rêvé que je travaillais encore comme monitrice au camp Carowanis, putain de camp pour diabétique ou tous les moniteurs se saoulaient et fumaient de l’herbe dans la forêt, j’ai rêvé que j’étais toute seule dans une tente de l’armée, un mec en chemise à carreaux, avec une moustache, est arrivé, avec sa mère, et il m’a frappée, pour que je m’évanouisse, dans la tente il y avait une lampe, une télévision, sa mère lui disait quoi piquer, quand sa mère est sortie pour frapper une autre monitrice, le mec s’est assis près de moi, il a commencé à manger un vieux sandwich, et il me regardait, j’étais pas inconsciente, j’avais les yeux fermés, mais je savais qu’il me regardait, et ça m’excitait, il a décidé de se pencher vers moi, il voulait me faire jouir, il s’est frotté la queue entre mes jambes, j’ai poussé un petit gémissement, je pensais qu’il allait me tuer, mais il a dit oui, gémis, j’aime ça, et sa mère est arrivée, il est sorti, rapidement, puis il est revenu, il avait des putain de branches d’arbres dans les mains, je restais immobile, je ne savais pas si sa mère était là, j’étais sûre qu’elle lui demanderait de me tuer si elle savait que j’étais pas inconsciente, et il me touchait super bien, brusquement, mais super bien, j’avais envie de jouir juste à le sentir mordre mon cou et détacher mon skinny jeans, et il continuait à me chuchoter des trucs cochons, j’avais des poils de moustache dans l’oreille, il a descendu mes jeans, j’étais en petites culottes, il me traitait de petite cochonne, il continuait à manger son sandwich pourri en me rentrant sa queue dans la chatte, et il me rentrait des branches d’arbres dans le cul, ça me chatouillait, il m’a baisée comme ça jusqu’à ce que je jouisse, après il est parti, en me disant de me la fermer, pour pas que sa mère me rentre un canon de fusil de chasse dans la chatte, il est parti, sans me donner son foutre, il voulait juste que je mouille, et que je tremble, sous lui.

Marissa rigole, tu es folle, tu es vraiment folle, viens te crosser avec moi en regardant des vidéos de gang bang à la place de me dire que tu fantasmes sur des mecs moustachus. Elle se lève, et elle ajoute, j’ai acheté de la tequila aussi, tu veux de la tequila, chérie? Je l’applaudis, et je dis je t’adore pétasse, je vais trop m’ennuyer quand tu ne seras plus là, faudra que je loue l’appartement juste à côté du tien pour que nous continuions à déjeuner ensemble, et à prendre des bains moussants avec plein de petits canards jaunes qui vibrent.

source photo: http://www.marchanddefeuilles.com/

Il y a des expressions encore plus drôles que « tunnel de l’amour »

décembre 15, 2009

Mots les plus eeeeew dans le Cosmopolitan du mois de janvier: « The Erupting Volcano of Pleasure ».

Comme dans « Fourre-moi le volcan en éruption. » ? Non, vraiment pas. Je vais continuer à surutiliser le mot « chatte ».