Archive for juillet 2009

Découvertes essentielles de la journée

juillet 31, 2009

1. Mon frère Philippe m’a confié qu’il touchait les seins de toutes nos babysitters. Ça m’a total fait penser à l’été ou j’ai gardé cinq garçons, de un, quatre, sept, onze et treize ans. Ils voulaient toujours que je me baigne avec eux, pour jouer à Marco Polo. Les petits cochons. Moi c’était le père que je voulais, il me reconduisait parfois chez moi, en me parlant de ses haltères, et sa sueur m’excitait.

2. Je suis capable de me faire jouir en pensant à des filles topless qui font des batailles d’oreillers, tout en entendant dix personnes jouer au jeu Destins, un putain de jeu ou tout le monde a des enfants et tout le monde a un métier genre comptable, pas masseuse, et tout le monde meurt dans une maison de retraite, et le gagnant est celui qui a le plus de millions.

3. J’ai lu sur le bateau, pendant qu’Alexandre Le Grand faisait du ski nautique, ce conseil trop important, dans la Bible du sexe, le Guide To Getting It On : «  It can be very sexy to blow warm moist air over your lover’s vulva, but very dangerous for her to blow air into her vagina. Never lock your lips on your partner’s vulva and blow air into it, unless your partner is made of plastic and is inflated that way. »

Je suis une chienne qui fait de beaux rêves

juillet 29, 2009

Breuvage : Boris lychee et pomme verte

État de mes ongles : lamentable

Je me regarde dans le miroir, j’attache mes cheveux, puis je les détache, j’ai les cheveux frisés, d’être restée sous l’orage trop longtemps, les belles-filles se baignaient en souhaitant voir un arc-en-ciel apparaître dans le lac, et moi je voulais être toute mouillée, pour me rappeler l’été de mes quatorze ou quinze ans, quand je courais dehors, dès qu’il pleuvait très fort, pour rejoindre ma cousine, à deux rues de chez moi, à Repentigny, et nous étions toutes seules dehors, sous le vent et la pluie, et nous croyions que nous étions alors les plus cools, en tout cas moi je le croyais. Surtout quand les copains black de ma cousine nous baisaient dans la salle de bain des parents, après nous avoir traînées sur le sol, les jupes collées à nos jambes, trop mouillées.

Je garde les cheveux détachés, pour qu’Alexandre Le Grand puisse me baiser en les tirant très fort. Je me brosse les dents, je veux un putain de blanchiment de dents, bientôt, et je souhaite bonne nuit aux belles-filles. Je me prends un bouquin de chick lit, Fashionably Late, une histoire pas encore divertissante au bout de trente pages, et Alexandre Le Grand me plaque contre le mur de bois, dans le corridor, et il me dit garde ta tunique, salope, ne te déshabille pas, et il tire sur le tissu de la tunique, un cadeau de Sarah Lee, pour bien découvrir mes seins, et me les mordre.

Dans la chambre je m’allonge sur le lit, je place deux oreillers sous ma tête, et je pince mes tétons, pour qu’ils soient tout durs et encore plus sensibles. Alexandre Le Grand me traite de salope, il me dit d’arrêter de me caresser et de m’occuper de sa queue, tout de suite. Je me rends vers lui, à quatre pattes sur le lit, et je lui retire son t-shirt, et sa ceinture, et ses bermudas tachés de vinaigrette au miel. Il me fourre sa bite dans la bouche et il me dit elle doit encore goûter ta chatte, tu aimes, et je fais juste hocher la tête, comme je peux, et il me repousse. Il me demande de rester à quatre pattes, et de me retourner, et il me prend comme ça, il serre mon épaule, et ma taille, il me pénètre à grands coups, il me dit de bouffer les draps pour pas crier. J’essaie de passer une main entre mes jambes pour caresser ses couilles.

Alexandre Le Grand joui en grognant et je mords très fort dans les draps. Son sperme coule déjà sur mes cuisses et il me demande de tout boire. Je passe mes mains entre mes cuisses, je lèche mes doigts, tout luisants de ma mouille super dense, et de son sperme, et il me caresse le clito, en me regardant, et juste avant que je jouisse, il arrête, il m’embrasse les lèvres et il me souhaite une bonne nuit.

Une drunkwhorexic en vacances n’oublie pas d’amener des bas-jarretelles dans ses valises

juillet 28, 2009

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Au chalet, il y a quelques chattes en chaleur

En petite camisole blanche bien moulante, Claire ouvre la porte, elle voit mon visage, direct entre les jambes d’Alexandre Le Grand, je me tourne à peine vers elle, elle s’excuse, elle dit d’habitude je prends cette chambre-là, avec ton frère, et elle referme la porte. Je continue à sucer Alexandre Le Grand, il est dix fois plus dur depuis que Claire a rougi devant lui, il propose que je me couche sur le ventre, il aimerait bien me prendre comme ça, à plat, les jambes serrées l’une contre l’autre. Il fouille mon cul avec ses doigts, il dit je sais pas si je veux ta chatte ou ton cul, je m’ouvre la chatte avec deux doigts, et je supplie baise-moi. Il me pénètre et je joue avec mon clito et je ferme les yeux en gémissant. Juste avant de jouir, il se retire de ma chatte, je reste sur le ventre, et je sens son sperme dans le bas de mon dos. Je l’embrasse et il demande quel t-shirt il devrait mettre, je lui dis celui avec l’inscription Mr Lucky en noir, avec des petits dés à jouer dessous. Je m’étire, je me lisse les cheveux, je me choisis des boucles d’oreilles en argent super délicates, et une robe à motifs d’imprimés léopards, en gris perle et noir, et des sandales incrustés de faux bijoux en cristal, la tenue parfaite pour clasher lors d’un barbecue au bord d’un lac.

Je rejoins Claire et Philippe et les belles-filles dans la cuisine, Claire s’excuse encore, je dis arrête, c’est correct. Mon frère caresse Paprikalicious, qui passe ses journées au chalet cachée dans les plantes araignées de ma maman, et il dit est-ce que tu penses que ton chat voudrait maigrir ? Je dis Paprikalicious n’est pas grosse, et je lui donne même pas de gâteries, et Philippe me dit c’est la chatte la plus grosse que j’ai jamais vue, deux fois plus grosse que Garfield, est-ce que vous lui donnez assez d’affection ? Je me sers un rhum et coca zéro, je dis il fait soleil, je vais aller sur le quai, avant que les autres n’arrivent pour la fête de la Princesse.

La vie parfaite se passe dans une petite cabane en bois, à tailler des pipes à des écureuils

Mon autre frère, Marky Mark, arrive avec trois amis super cutes et bronzés, et de la bière Budweiser que je fais semblant de me verser sur les seins, et de la Tremblay aussi, et des croustilles assaisonnées. Marky Mark dit j’ai trop bu hier, faut que je te raconte, j’ai vu mon ex, dans un bar, et je l’interromps, Mark, Mark, il y a des canards, et je cours, en sandales incrustés de faux bijoux, jusqu’au chalet, pour prendre du vieux pain pita et le lancer aux canards. J’ai un grave problème avec les canards, je suis total maniaque, si Alexandre Le Grand acceptait d’en adopter un, ça me dérangerait pas de plus jamais prendre de bain, je réserverais tous mes produits Bella Pella pour le plumage de mon canard chéri. Je nourris les canards, deux bébés, avec du duvet, et la maman, avec des ailes mauves et bleues, je prends un bébé dans mes mains et je le relâche tout de suite, totale prédatrice à la Lenny de Steinbeck, je commence à pleurer, c’est le rhum, le coca zéro, le soleil, et je dis la maman canard n’aime plus son bébé canard , elle va l’abandonner à cause de moi, et Marky Mark me donne une tape dans le dos, il dit mais non Mélodie, et un de ses amis, à la beauté typée des Syriens, me pince les tétons et il me dit tu as de beaux seins et j’arrête de pleurer et je propose d’aller chercher d’autres bières pour tout le monde.

Dans l’entrée, je vois Gaspard, avec sa copine Béatrice, sa fillette de dix ans Sabrina, et des boissons alcoolisées à la lime. Sabrina me dit que Paprikalicious, c’est le chat le plus gros qu’elle a jamais vu et que cet été, après ses deux semaines de gym, sa semaine avec sa maman en Ontario, et sa semaine de vacances à l’Ile-du-Prince-Édouard, elle aura peut-être un chien, le même que Barack Obama. Nous bouffons des hamburgers, sur la terrasse, et je monte dans un arbre pour terminer le mien, pour montrer que je suis très forte et que même grande, je reste une petite fille qui souhaite juste avoir une maison en bois, construite par son papa, dans un arbre, une maison en bois à partager avec des écureuils, des geais bleus et des godemichets. Je dois balancer mes sandales par terre avant de descendre, je rigole, je crie, Mark, Mark, aide-moi, je veux pas me briser une jambe, tu m’imagines avec un plâtre, un mois handicapée, jamais. Les amis de mes frères sont trop gênés, ils disent que je porte pas de culotte et je crie encore, oui, oui, j’ai un bikini, c’est juste que la culotte est toute petite et qu’elle me rentre vraiment trop dans la fente.

Je ne fume pas de joint mais je me fais sauter pour des bonnes causes

Je vois belle-fille Princesse qui joue avec une nouvelle Barbie, Alexandre Le Grand m’apprend qu’elle a déjà déballé ses cadeaux, en cachette, toute seule, je la trouve trop chipie, mais elle est adorable, à baigner sa Barbie dans le lac, alors je dis rien, je touche la queue de mon mec, j’imagine ses couilles dans ma bouche, et je me sers un autre rhum et coca zéro. J’accompagne Nicolas, l’ami de mes frères qui a un mohawk sur la tête, dans son auto pour fumer un joint, je lui parle, je lui dis je suis fatiguée, et il dit que lui aussi, je dis je sais pas si je vais toujours être fatiguée comme ça, c’est débile han, je veux dire, je me verrais te sucer, là, et m’endormir la tête sur tes jambes tout de suite après, pendant que les autres font de la moto-marine, ou qu’ils bouffent du mauvais gâteau au chocolat, je te jure, il y a trop de glaçage, je l’ai vu, le gâteau c’est pas bon, on est mieux de rester ici, un peu, et Nicolas, il s’endort avant que je descendes son maillot. Je passe par-dessus lui pour sortir de l’automobile, en l’embrassant sur le front.

Sur le quai, je demande à Philippe s’il ne peut pas aller vite vite en bateau, j’ai envie du vent, et j’ai envie de crier de frayeur. Je propose ma robe comme serviette de plage à Sabrina, qui sort toute gelée de l’eau, pour être gentille, mais surtout pour pouvoir retirer ma robe et montrer à tout le monde mes seins dans mon bikini doré Marciano. Dans le bateau, je me penche sur l’épaule de Claire et je dis que je passe une belle journée. Elle me demande combien ont coûté mes boucles d’oreilles. Je dis que j’ai envie de sauter dans l’eau. J’oblige Claire à se lever, Philippe va super vite en bateau, je prends la main de Claire et je dis à go, on saute, dans l’eau, pour genre les enfants du Darfour, d’accord, ou pour la légalisation de la prostitution, ou pour les souliers à talons hauts qui ne donnent pas d’ampoules, tu choisis, un, deux, trois.

Jouer à la lifeguard dans un lac près de chez vous

juillet 24, 2009

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J’ai peut-être l’air de me prétendre total fille tendance ville et talons hauts sur les trottoirs, mais je vous jure, je suis super bien aussi à me promener dans la forêt, en récitant des vers de Shakespeare. Sans blague, quand j’étais dans un collège privé, j’avais option théâtre, et j’allais dans un coin désherbé de la forêt, tout près d’une chute d’eau, pour apprendre Roméo et Juliette par cœur, et me coucher sur une serviette de plage, et me faire jouir en regardant le ciel bleu. J’étais super romantique, je m’imaginais traverser la forêt, me faire plaquer contre des arbres par quelques chasseurs qui m’obligeraient à jouir sinon ils me rentraient le canon de leur fusil dans le cul, et, ouais, c’est ça, je veux dire, je m’en vais quelques jours au chalet de mes parents, je vais penser très fort à vous, et je vais essayer de trouver un accès internet pour me vanter du goût de ma mouille.

Je vous adore. Faites de beaux rêves toute la semaine.

Air kisses to y’all,

Mélodie Nelson

Le yoga m’ouvre la chatte aussi bien qu’un spéculum

juillet 24, 2009

Au métro Laurier, à la sortie St-Joseph, j’étais toute seule assise sur un banc, à lire Ça, c’est un baiser, de Philippe Djian, l’auteur français le plus sauvagement américain, j’attendais Misha, et je me rappelais qu’il fallait que je téléphone mes parents, avant leur départ pour Prague, dans deux jours.

J’ai suivi Misha jusqu’au studio Equilibrium, pour un cours de yoga Kripalu, elle me racontait que Travis avait trop pris de sangria au party d’Amandine, il avait eu envie de vomir toute la journée, jusqu’à ce qu’ils décident d’aller au cinéma ensemble, le lendemain, et de se bourrer de popcorn. J’ai dit moi j’étais en super forme, j’ai dormi quatre ou cinq heures, et après j’ai lu sur le balcon, et je me suis masturbée plein de fois, j’ai regardé des vidéos sur youporn.com, des vidéos de filles qui se crossaient à six dans un lit, d’un mec qui se faisait sucer par une fille, sous la douche, pendant qu’il en doigtait une autre, avec des marques de bronzage trop évidentes, et d’une fille qui s’ouvrait le cul à l’aide d’instruments gynécologiques, sauf que je suis total traumatisée parce qu’Amandine m’a dit que je lui avais donné une entité négative, je te jure, elle m’a raconté que sa médium l’avait téléphonée pour la prévenir, samedi en la serrant contre mes faux seins, j’ai laissé un esprit la pénétrer ou un truc comme ça. J’ajoute, Amandine m’a donné le numéro de sa médium, pour que je la contacte, et elle m’a invitée à une soirée martinis, mais elle ne veut pas me voir, tant qu’elle n’est pas certaine que mon corps est sain et sans entités négatives, fuck, j’ai tué une abeille ce matin, elle s’attaquait à Paprikalicious, tu crois que c’est une entité qui m’a donné ce pouvoir meurtrier? Je suis total trop nerveuse pour appeler une médium sans gueuler au téléphone que j’ai peur de mourir avant mes trente ans et que je suis sûre d’être réincarnée en chihuahua.

Misha dit tu n’es pas obligée d’y croire, à tout ça, tu vas suer en faisant du yoga, ça va te débarrasser de toutes tes entités impures, tu verras. À Equilibrium, je me change devant Misha, je lui montre encore une fois avec fierté mon soutif sportif jaune fluo, et nous rejoignons Travis, déjà en état méditatif sur son tapis Lululemon. Je montre à Misha un petit chien qui fait pipi, sur St-Laurent, et je rigole, je dis je serai pas capable de faire du yoga aujourd’hui, j’ai trop envie de déconner, et elle me fait une grimace, et je regarde les appartements juste en face du studio, il y a un mec musclé qui passe l’aspirateur, je voudrais qu’il se déshabille, mais il fait juste passer l’aspirateur, et le cours de yoga commence, et je dois me concentrer sur ma putain de respiration, et sur ne pas péter, absolument ne pas péter pendant une heure et demie de yoga.

Je m’endors pendant les dernières minutes de méditation, et je prends une dizaine de minutes à attacher comme il faut mes sandales spartiates. Misha m’amène au resto Aux Vivres, et me conseille le sandwich Mekong, en me murmurant qu’une comédienne est juste derrière moi, je me retourne, je ne la reconnais pas, Misha remarque, nous écoutons jamais de séries québécoises, peut-être qu’on manque quelque chose, et moi je dis fuck la sauce aux arachides coule partout, ça pue.

Je frenche Misha avant de marcher jusqu’au métro, je pourrais marcher des heures comme ça, le ventre plein d’un sandwich trop cochon, et la pluie qui tombe, juste un peu, ça ne me dérange pas que mes cheveux frisottent, je voudrais juste croiser plein de mecs qui me disent que je suis jolie comme ça, habillée tout en noir, le regard vague, des papillons comme boucles d’oreilles, plein de mecs qui devinent comment je voudrais que mon cul soit défoncé, sur le bord d’un lit, moi à genoux, je ne peux pas bouger, ni hurler, j’ai la bouche rempli par mon poing, et j’ai les yeux qui tournent, je suis prête à remercier Dieu comme ça, les jambes à peine écartées, mais je marche jusqu’au métro, et personne n’ose me violer, faut trop que je retourne chez moi me faire jouir encore devant les vidéos les mieux cotés de youporn.com, je veux juste être jolie, vraiment, et me caresser le clito en regardant des filles qui ont des cheveux plus plats que les miens.

Il faut profiter du célibat pour tester des strap-on

juillet 23, 2009

Je matche mes vêtements à ma fatigue et je prends ma température en me rentrant un Mister Freeze dans le petit trou

Je n’écoute plus la télévision, je ne me promène plus en petite culottes, depuis quelques jours, je ne fais pas tomber des écailles de pistaches sur le plancher, Alexandre Le Grand n’est pas là, il est parti chez un ami, à la frontière des États-Unis, et il me laisse à écouter du Britney Spears, et à boire de la vodka. Je crois que j’ai un rhume, je passe une heure dans le bain, rempli de bulles Bella Pella à la rose et à la cardamone, à m’épiler les sourcils et à prendre une gorgée de vodka au citron, et une gorgée de tisane au miel, et encore une gorgée de vodka au citron.

Avec mes cernes qui matchent avec mon soutif et mes petites culottes, je contacte Betty, je lui dis tu vas me trouver laide, mais est-ce que je peux te voir, je m’inquiète, tu ne me donnes plus de nouvelles, depuis que Sadek t’a laissée, par courriel, le salaud. Elle accepte, je la rejoins devant un dépanneur, à Verdun, elle a des envies de Mister Freeze, et moi de barbe-à-papa. Dès que je la vois, j’ai envie de l’amener sous les draps, de rien faire sauf la réchauffer, elle grelotte, sous une petite pluie, avec un chandail noir, trop serré. Elle dit je suis sortie hier, au Business, il n’y avait pas beaucoup de monde, j’étais avec Persia, j’ai dansé et un mec a dansé avec moi et il m’a frenchée, c’était même pas bon, il avait des boutons, il était, je sais pas, too much, et son haleine, et une fille m’a pris la main, elle s’est présentée, trois fois, je comprenais pas son nom, like Erin or something like that, et elle m’a payé un gin tonic, je voyais même plus Persia, je pense qu’elle était avec un groupe de mecs, je les connaissais pas, et la fille m’a embrassée.

Les étudiantes de l’Université McGill mordent

Je l’arrête, je me lèche les doigts tout collants de barbe-à-papa rose et bleue, et je dis tu es tellement pétasse, tu vas finir par me demander d’assister à ton mariage avec une fille, je t’imagine trop, espèce de fausse lesbienne. Betty dit mais elle était sexy, super mince, elle avait l’air d’une étudiante de McGill, tu sais, leggings, bandeau en coton, tunique, pas de maquillage, elle me mordait le cou et la bouche, et un mec nous a sorti du Business, parce qu’elle me collait trop, you would have love to see that, on était couchées, sur les banquettes, et j’avais pas bu, je me sentais trop bien juste à la suivre, jusqu’à chez elle, elle me suçait la langue, elle me plaquait contre la vitrine des magasins fermés, elle s’appuyait contre moi, et me demandait si je trouvais joli notre reflet, dans la vitrine, et elle me passait ses doigts sous ma robe, tu sais ma petite robe noire, avec des boutons en cœur, que j’ai acheté chez Frivole avec toi, au mois de mars, elle me rentrait des doigts et après elle les léchait, les gars que nous croisions arrêtaient pas demander plus de kisses and everything, moi je rigolais au début, mais pas elle, elle ne regardait pas les mecs, que moi, elle s’assurait que je pouvais marcher encore un peu, que j’avais pas mal aux pieds.

Marc Jacobs contre l’odeur de cigarettes

Nous nous assoyons dans des balançoires, au parc, juste en face du dépanneur, et Betty dit j’aurais dû prendre un Mister Freeze à la bubble gum, c’était mes préférés quand j’avais dix ans, à la fin de la journée d’école, j’allais chez une amie et sa mère nous demandait de choisir entre du fudge et un Mister Freeze. Betty a soupiré, anyway, je suis arrivée chez la fille, son appart était trop en désordre, il n’y avait presque pas de lumière, ses colocs fumaient devant un film en noir et blanc. Je dis oh fuck, parce que je sais que Betty ne supporte pas les personnes qui ont un doctorat, les animaux malades, et surtout, l’odeur de la cigarette. Mais Betty continue, tu sais j’ai déjà couché avec des filles, mais c’était spécial, là, elle m’a encore pris la main, so sweet, et elle a refermé la porte de sa chambre et elle m’a fait sentir son parfum Daisy, de Marc Jacobs, je savais pas quoi faire, je me suis assise sur son lit, c’était sombre aussi dans sa chambre, je ne voyais rien, que plein de livres sur sa table de chevet, et des papiers, et j’ai commencé à regarder les photos sur son mur, c’était toutes des photos floues, de filles qui se roulent sur le gazon et qui ont des plumes de paon sur leur t-shirt, je lui ai dit que c’était joli, et elle m’a baissé les culottes, j’étais sûre que ça sentait trop la sueur, et la mouille, et je me suis laissée tomber sur le lit, la tête près des oreillers, les bras, comme ça, dans ses cheveux.

Strap-on VS vraie bite

Betty boit le jus de son Mister Freeze et se balance un peu, Erin m’a demandé d’écrire mon numéro de téléphone dans son agenda, et elle continuait de me lécher, c’était presque violent, elle mordait pas mon clito, mais elle le suçait tellement fort, je voulais lui dire d’être plus douce, je m’imaginais avec le clito gonflé et tout rouge pendant une semaine, après, mais j’ai pas osé, et j’ai joui tellement rapidement, et fort, et elle m’a demandé de crier, pour que ses colocs m’entendent, et après elle s’est étendue sur moi, elle a rigolé, elle a dit que ses colocs, they would go crazy, mais qu’ils ne viendraient pas nous déranger, ils sont trop polis, ou gênés, même si elle me faisait crier comme ça encore une fois, avec un strap-on, je voulais m’évanouir, elle m’a baisée comme une chienne, avec un strap-on, merde, c’était la première fois, j’étais already open and dripping, c’était bon. Je l’ai regardée, salope, tu seras quand même jamais lesbienne, tu aimes trop sucer les queues, mais c’est tant pis pour Sadek, putain je peux pas croire pour son courriel de rupture, en vacances, dans un autre pays, sans te bourrer une dernière fois, oh le strap-on c’était mieux ou pas que la queue de Sadek, dis-moi?

Sarah Lee me préfère en robe courte, elle

juillet 22, 2009

Je revenais du Starbucks, j’allais voir Sarah Lee, elle recommençait à travailler, après un deux semaines de vacances, à Edmonton, avec sa belle-famille, et je croise Francis, à la librairie, des livres de science-fiction dans les mains, je suis super contente de le voir, ça fait des mois, et il me raconte qu’il n’est plus avec sa copine, qu’il va enseigner théâtre et cinéma, à la session prochaine, mais ça ne le tente pas. Il n’a même pas le regard allumé d’un mec qui voudrait venir se coucher entre Misha et moi, comme il y a quelques années, quand je lui dis que j’aimerais bien le revoir bientôt, que je m’ennuie de lui.

Je l’embrasse, je souris aux agents de sécurité, et je retrouve Sarah Lee, dans une petite salle réservée aux employés. Elle m’accueille avec un j’ai perdu mon sommeil, j’ai perdu mes orgasmes, et je suis de très mauvaises humeur. Mais Sarah Lee est une personne trop gentille, alors elle me parle même pas de ses problèmes avant de m’avoir posé dix mille questions, genre est-ce que tu visites encore des maisons, est-ce que ça va avec les belles-filles, est-ce que je peux essayer tes lunettes, est-ce que j’ai l’air vraiment 80’s avec tes lunettes et est-ce que tu sais s’il y a des raisons scientifiques, là, qui nuisent à l’atteinte de l’orgasme? Je dis j’en sais rien, je peux appeler à Info-Santé si tu veux, c’est peut-être que tu étais mieux à Edmonton qu’ici? Moi fuck ça m’arrive rarement mais je sais total ce qu’elle veut dire, par perdre ses orgasmes, l’autre jour, j’étais dans l’autobus, juste avant d’aller travailler, j’avais lu quelques passages trop chaud de Spin the bottle, un livre érotico-soft, et je me croisais les cuisses, en coinçant mon clito, et je décroisais les cuisses, et je fermais les yeux, et je savais que je crémais ma culotte, mais je voulais plus, je voulais jouir sans mes doigts, sans une queue, juste avec mes cuisses bien serrées, et je pensais à moi, à genoux sur des draps tout propres, à moi qui se penchait vers une bite, qui me la prenait un peu entre les lèvres, et puis qui me l’enfonçait dans le cul, lentement, et je pensais à des mains qui écartaient mon cul, pour mieux voir, et je voulais jouir, mais j’y suis pas arrivée, et je suis sortie de l’autobus, total frustrée qu’un vibrateur invisible et sans bruit n’existe pas, parce que j’étais tellement proche, vraiment, de gémir dans un autobus bondé.

Sarah Lee ajoute mais j’adore ma belle-mère, elle ne dit pas fuck you, elle est vraiment anglo, comme je pensais,  mais elle me trouve exotique et elle m’adore, et elle a trois maisons, et Jude Law m’a dit de prendre ce que je voulais dans ses garde-robes, et j’ai une robe à pois trop jolie, et plein de sacoches vintage, et je l’adore, le matin elle écoutait, tous les jours, une émission avec une preacher américaine qui criait et qui chantait, et il y avait genre quarante mille personnes dans son audience, et avant que je revienne au Québec, au dernier repas, elle a un peu bu et elle m’a bénie, et elle a béni Jude Law, et tu vas pas juste boire ton café han, tu manges pas un peu, et j’adore ma belle-mère, mais je suis trop de mauvaise humeur, j’espère que mes orgasmes vont revenir, la vie est injuste.

Bikini blanc, orgasme et cerises

juillet 21, 2009

Je laissais mes cheveux sécher à l’air libre, en me vernissant les ongles, quand Alexandre Le Grand m’a dit que les filles partaient au parc, et à la piscine, avec des petites voisines. J’ai dit j’ai envie du soleil moi aussi, et de faire un château de sable, et de jouer à la cachette. Il a dit je les ai prévenues que nous les rejoindrions dans trente minutes. Il a baissé ma robe jusqu’à ma taille, il m’a embrassée, au creux du cou, et il a mordu mes mamelons. Je me suis collée la face contre un mur du salon, j’ai fait ma pétasse, baise-moi, mais touche pas à mes mains, mon vernis est pas sec.

Je l’ai regardé, de côté, se crosser pour qu’il soit tout dur pour ma chatte, il m’a dit que j’avais un beau cul, je savais qu’il voulait savoir dans quel trou je souhaitais être pénétrée, j’ai ouvert mes fesses, en faisant très attention à mes ongles, il m’a rentré deux doigts et j’ai senti sa queue s’enfoncer dans ma chatte. J’avais la tête qui cognait contre le mur, je savais qu’il allait jouir rapidement, il nous regardait dans un miroir et il me caressait le clito, et j’ai dit viens, je veux que tu coules entre mes cuisses.

Il est resté longtemps dans ma chatte, même après avoir joui, et quand il s’est retiré, son sperme est tombé direct sur le plancher. J’ai sorti mes bikinis sur mon lit, et j’ai choisi le blanc, avec des petites paillettes argentées sur les seins. Dans mon sac de plage Betsey Johnson, j’ai mis un Marie Claire que j’avais pas encore lu au complet, Mamie Colette & Co, un roman jeunesse sur l’Alzheimer et les premiers baiser sur le nez, quelques dollars pour de la crème glacée plus tard, et de la crème solaire FPS 30.

À la piscine, je me suis couchée sur le dos, en remuant mon petit cul dans la face d’Alexandre Le Grand, et j’ai regardé sa fille aînée, qui s’amusait à lancer un ballon de plage à d’autres enfants. J’ai dit elle a déjà de gros seins, tu n’auras pas besoin de lui en payer pour ses dix-huit ans, tu pourras me payer une mini lipo dans quelques années, à la place, c’est ok ? Il m’a piqué mon Marie Claire, et il me lisait les gros titres, style le pole dancing va peut-être un jour être une discipline olympique, your life in hormones, et il m’a dit sur YouPorn.com, les films de MILF sont super populaires, et j’ai dit je sais, j’ai déjà lu, je suis contente, quand je vais être plus vieille, genre disons dans cinq ans, et que j’aurai deux enfants, je pourrai quand même me faire filmer toute nue en me disant que je suis bandante, c’est génial, remplis-moi tout de suite la chatte et le ventre, que je lâche la librairie.

Nous avons regardé les mamans, couchées sur des serviettes, la peau sombre, et la cellulite dangereusement présente sur leur corps de salopes fertiles, et j’ai demandé à Alexandre Le Grand laquelle il kidnapperait. Il m’en a pointé une aux cheveux noirs, qui courait après un petit gars chubby, et j’ai craqué, oh oui, tu prends la maman et moi je passe une journée à la piscine avec son bébé, je suis fatiguée, tu veux nager encore, moi je vais nous chercher de la Corona et bouffer des cerises à l’appartement et me mettre de l’après-soleil au cocoa et karité partout, partout.

Bon retour, darling, avec du sperme et de la salive

juillet 20, 2009

Rouge à lèvres: Guerlain, Rose Kiss

Envies : piscine et crème glacée aux Smarties

Alexandre Le Grand est revenu hier, alors que je buvais de l’eau, sur le balcon, en lisant un passage sur les problèmes de congélateur de Belle de Jour, dans Secret diary of a call girl. J’ai embrassé les belles-filles, j’ai collé mon mec contre moi, j’ai passé ma langue sur ses lèvres et je lui ai dit tu peux me prendre là, tu peux me prendre?

Il a demandé aux princesses d’aller vider leurs valises, et il a m’écarté les jambes, il m’a passé un doigt dans la chatte et il a dit faut que je prépare le souper, mais avant tu pourrais me sucer. Je me suis mise à genoux, dans ma robe Suki en satin, il a descendu sa fermeture éclair et lancé son t-shirt sur la table de la cuisine. J’ai léché ses couilles, j’ai plaqué ma langue contre son gland, je l’ai tournée tout autour, mon mec était tout bandé et il me poussait la tête, pour que je prenne toute sa bite dans la bouche, et il m’a prévenue, tu peux tout cracher sur tes seins, je me suis pas crossé une fois, au chalet, je veux pas que tu t’étouffes, petite salope.

(J’ai avalé son litre de sperme, et après il m’a parlé des glissades d’eau, de ma mère qui était super déprimée parce qu’il avait plu ce matin-là et que ça l’empêchait de faire son trente kilomètres en vélo dominical, et il a préparé le souper, pendant que je regardais mes ongles, assise sur le comptoir de la cuisine, apaisée.)

Je suis une adorable ivrogne en manque

juillet 20, 2009

        melodieparty

 

Ce qu’il ne faut pas faire avant d’aller au party d’Amandine :

1.S’épiler la moustache. Ma peau devient total trop rouge et je pense rester chez moi à donner un bain à Paprikalicious et à lui teindre des touffes de poils en rose.

2. Se vêtir comme une pute et lire Secret diary of a call girl dans l’autobus.

 

Une fellation contre une place de stationnement

Avant d’aller me souler chez Amandine, j’ai rejoins Christophe, un ami super sexy et cool,  dans un café, près de chez lui, ou il se prenait des tylénols extra forts à toutes les deux heures, pour oublier son mal de tête. La veille, il avait prolongé sa soirée jusqu’à quatre heures du matin, en compagnie d’un ami et de banlieusardes légèrement agaces. Il m’a regardée, il m’a dit j’aime ta robe, mais tu es sûr que ton copain te laisse sortir comme ça, c’est un mouchoir que tu as sur le dos.

Je m’appliquais du rouge sur les lèvres, pendant qu’il cherchait une place de stationnement, il m’a suggéré de proposer une pipe à un mec torse nu qui sortait de son auto, pour qu’il nous donne sa place, et j’ai dit ok. Je lui ai dit que j’étais trop en manque, j’avais trop hâte qu’Alexandre Le Grand revienne, ce soir, ou peut-être demain soir, parce que ça faisait deux jours que je me masturbais trente minutes avant de pouvoir m’endormir, un gode dans la chatte, et deux doigts mouillés de salive sur mon clito. Christophe m’a pointé une clinique vétérinaire d’urgence, ouverte pendant le weekend, et il a dit tu es trop en chaleur, il doit y avoir des piqures pour ça, je t’y amène.

Vodka à la mandarine et collier hawaïens

J’ai vu Misha, avec Travis, et une fille qui tentait de cadenasser son vélo, ça m’a pris un instant pour la reconnaître, je me suis penchée vers l’oreille de Christophe et je lui ai chuchoté oh c’est Justine, une de mes amies de l’école secondaire, elle fait du compost et elle n’aime pas ça quand je dis que j’ai mal en crisse parce que je me suis faite défoncer à sec le cul. J’ai embrassé tout le monde, oubliant de présenter Christophe parce que j’étais sous le choc d’avoir les seins quasi hors de ma robe en présence de Justine. Amandine nous a ouvert, Cecilia nous a proposé des colliers hawaïens, et moi je suis allée direct dans la chambre d’Amandine, pour montrer mes sourcils mal épilés et le cover de Secret diary of a call girl à Misha, avec Billie Piper habillée en cuir dans une coupe de champagne géante. Je me suis couchée sur le lit, j’ai dit à Misha qu’elle était belle, avec ses cheveux vagués, et je me suis redressée, je voulais trouver dans ma sacoche la dizaine de Chupa Chups que j’avais amené pour alterner drinks et suçons.

Dans le salon, Cecilia m’a présenté plein de filles, toutes mignonnes et de genre dix-huit ans, j’ai oublié leurs noms en trente secondes, parce que je pensais juste à ma langue, toute sèche, j’avais besoin d’alcool ou de la langue d’une copine. Amandine nous a servi de la sangria, qu’elle avait préparée avec des ananas et du melon d’eau. Elle a commencé à me chanter une chanson de Yelle, je veux te voir dans un film pornographique, en action avec ta bite, et j’ai crié j’adore, et je me suis versé un verre de vodka à la mandarine parce que la sangria était pas assez alcoolisée pour moi.

Respect à mon chirurgien et à mes professeurs

Myriam est arrivée, toute excitée, avec un mec communiste. Elle a dit j’ai bu quelques shooters de rhum, avant de venir, et elle a sauté sur place, joyeuse dans sa nouvelle robe noire. J’ai appelé une amie, pour savoir si elle allait nous rejoindre, et Misha m’a prévenue, ne la traite pas de salope, et Amandine a répété, ne la traite pas de salope, sois gentille, alors j’ai dit je t’aime à son répondeur et quand j’ai raccroché, Amandine a raté ma bouche et elle m’a versé du vin rouge direct sur les seins. Cecilia a dit à ses copines que j’avais de faux seins, et j’ai parlé non stop de mon chirurgien, que j’idolâtre total, et qu’Alexandre Le Grand veut faire béatifier. Je me suis plaquée des ballons contre les seins, en spécifiant mon chirurgien voulait pas m’en faire des trop gros parce que je suis pas une danseuse, et après j’ai baissé les bretelles de ma robe, et j’ai montré mes tétons, j’ai dit j’ai pas de cicatrice parce qu’il m’a inséré les implants sous les aisselles, c’est hot han.

J’ai plaqué mes seins contre le dos de Misha, pendant qu’elle dansait avec Travis, et elle m’a dit que notre professeur de religion de secondaire quatre était sur Facebook. Travis a dit c’était avec lui, votre trip à trois ? Et j’ai dit non, c’était avec Francis, mais il n’a pas touché ta Misha, c’est moi qui la léchait pendant qu’il me baisait bien la chatte. J’ai relevé la robe de Misha sur ses hanches et j’ai caressé ses fesses, en souriant à Travis. Une copine d’Amandine est arrivée avec son putain de bébé naissant et Misha est partie discuter accouchement naturel ou whatever. Je suis allée me voir le visage dans la salle de bain, j’étais toute rouge, j’ai joué dans mes cheveux en faisant la moue, et Amandine est entrée, elle m’a dit oh je suis contente que tu sois là Mélodie, et moi je lui ai dit tu es trop cool, et je l’ai frenchée vingt secondes, avant de trouver dans le réfrigérateur une bouteille de rosé.

Le chauffeur de taxi m’a trouvée adorable

Christophe parlait de son enfance en Australie et de tatouages maori avec Travis. J’ai gueulé je savais pas que tu avais vécu en Australie, tu es trop chanceux, est-ce que tu avais des koalas dans ta cour, moi j’adore les koalas, tu veux m’ouvrir la bouteille de rosé, please. Cecilia est venue nous chercher pour que nous fessions sur la pinata avec des bâtons de majorette. Myriam était total déchaînée et elle a réussi à faire éclater la pinata, couvrant le plancher du salon de friandises de chez Oscar.

Je suis allée sur le balcon, pour respirer un peu et montrer mes culottes aux voisins d’Amandine. Christophe est venu m’embrasser, il partait avec une brunette au petit cul bien moulé dans ses jeans. Je suis restée jusqu’à cinq heures du matin, à briser les verres d’Amandine, à dire que j’avais pas vraiment bu beaucoup, a baissé les bretelles de ma robe, pour encore montrer mes tétons, quand ils sont sur les hautes, et quand ils ne sont pas sur les hautes, et j’ai demandé aux autres filles si leurs tétons étaient de la même couleur que les miens. Dans le taxi qui me ramenait chez moi, je regardais le soleil qui se levait et ça me déprimait en crisse, je me demandais si Alexandre Le Grand serait de retour, ou encore au chalet, avec ses filles, j’avais faim, j’avais le goût de boire un dernier verre de vodka à la mandarine et j’avais envie de me faire défoncer, sur le plancher, dans l’entrée, mais quand je suis arrivée, j’étais toute seule, avec Paprikalicious, et je me suis souvenue qu’il fallait que je change de tampon.