Archive for Mai 2009

Je connais une fille qui tripe yoga, végé pâté et mec au QI aussi gros que sa bite

Mai 28, 2009

 

Je me maquille devant Pamela, sur le mini comptoir d’une salle de bain réservée aux employés. Elle met ses verres de contact en disant je montre trop mes seins avec ce chandail-là de Katrin Leblond, et je lui dis penche-toi plus, je veux les voir sortir. Je l’embrasse et je lui souhaite une belle soirée, elle va rejoindre Damien en bicyclette et moi je retrouve Misha pour m’empiffrer de frites à la Banquise et discuter de nos mecs et de yoga.

Quand je vois Misha, je suis trop contente qu’elle ne se soit pas transformée en tomboy, fuck elle vient de se faire couper les cheveux et à cause de ses descriptions épouvantables, elle me donnait l’impression qu’elle aurait un gros champignon sur la tête. Mais elle est super pretty, les cheveux tout étirés, aux épaules, avec son teint d’aristo autrichienne et ses joues toutes roses. Je la retiens par l’épaule alors qu’elle se dirige vers le métro et je la frenche, pour vérifier si son baume goûte encore la gomme baloune. Je lui répète que ses cheveux sont trop beaux et elle me dit tes seins ont grossi, tu prends des pilules spéciales ou tu as demandé du D à ton chirurgien ? Je lui réponds fucke-toi, je suis super paddée, touche.

Mes souliers me tuent, je n’aurais pas dû les porter la veille, pour Cavalia, et ce soir, pour une promenade de trente minutes de la Banquise au Barraca (Misha et moi, après nos cheeseburgers-frites, nous stoppons à tous les coins de rue pour espionner les gens qui jouent à des jeux vidéo dans leur appartement ou pour regarder si un chat se cache sous une voiture).

Au Barraca, je me commande un maracuja, un cocktail qui goûte les fruits de la passion, et Misha prend un daiquiri à l’ananas. Elle me parle de son petit frère trop chou qui étale son caca sur les rideaux de la chambre de ses parents, en croyant que personne remarquera, et de son mec super dominant et affirmé, comme mon Alexandre Le Grand, et qui est membre de plein de groupuscules anarchistes. Travis a plein de tatous partout, c’est super sexy, mais redoutable pour les petits frères et petites sœurs de Misha, et le premier qu’il s’est fait tatouer, c’est une carotte, parce que ça symbolise genre la force anarchiste chilienne ou un truc comme ça. Misha dit qu’elle adore baiser avec Travis, pratiquer le yoga avec lui trois-quatre jours par semaine, rire de ses pets et découvrir des restos végétaliens grâce à lui, mais elle comprend pas trop pourquoi il veut absolument souper avec une ancienne amie du secondaire, à elle et moi, trop grano, qui capote sur le compost. Je veux dire, fuck, pourquoi une fille triperait sur le compost quand elle peut triper sur le shopping et le maquillage MAC et l’épilation de son trou du cul, moi je saisis pas.

Dans les toilettes du Barraca, il y a un graffiti sur Luck Merville, une pétasse a indiqué qu’il était full maladies transmises sexuellement, et quand je raconte ça à Misha, elle dit, ouan je l’ai déjà vu cruiser dans un bar, ça m’étonne pas. Je commande un mojito double. Mes souliers me font trop mal alors je demande à Misha si je fais trop trailer park en les retirant. Elle dit nan, et je laisse mes souliers rouges sous la table. Je plaque un pied contre sa cuisse et je dis faut vraiment que j’aie de beaux pieds pour l’été, on pourrait aller dans un spa se les faire masser et vernir, Lola a une manucure française aux orteils, c’est tout mignon. Misha prend un quartier d’orange dans sa bouche. Je pousse mon pied contre sa chatte, tu réponds salope, tu voudrais prendre rendez-vous avec moi chez Spa Diva bientôt ? Elle dit je voudrais que Trevis fasse son post-doc en Espagne. Je lui enfonce mon gros orteil dans la couture de son jeans. Elle dit tu es folle, je peux prendre une gorgée de ton mojito ? Elle avale et joue avec la paille de mon drink, pendant que je la sens toute chaude contre mon pied, je suis sûre qu’elle mouille autant que moi quand je regarde le maillot de bain Cavalli de Heidi Montag Pratt. Je dis tu veux aller à la crémerie ? Elle me crache du mojito entre les seins, nan, on reste là, continue à me caresser la chatte. Et j’oublie de penser à Alexandre Le Grand qui attend que je le suce à mon retour, et au yogourt glacé fraises-bananes de la crémerie tout proche, et je souris à Misha, en la regardant fermer les yeux, pendant que je frotte sa chatte, un glaçon caché dans une main.

OMG une parodie pornographique de Friends

Mai 27, 2009

allfriends        monicajen

 

lecture: Catalogue Victoria’s Secret

breuvage: Sangria

J’ai appris l’anglais en lisant des National Geographic, et en écoutant religieusement The Fresh Prince of Bel Air et Friends. Je me masturbais en rêvant de me trouver un mec black de sept pieds super drôle et sexy comme Will. Et je priais pour avoir les cheveux et le ventre extra plat de Rachel, les talents culinaires de Monica, l’attitude désinvolte et totale déphasée de Phoebe. Maintenant que je sais qu’il se prépare un Friends porno, j’hallucine. Je veux trop mouiller en regardant Freebie se faire mordiller les tétons par Moanica, interprétée par une brunette qui s’offre sa première scène lesbienne.

Dans un décor parfait d’appart new-yorkais et de café sympa, des pornstars se la jouent sitcom excitant, s’inspirant librement de certains épisodes de la série culte. Le Ugly Naked Guy devient Hot Naked Guy et baise les actrices Kayla Paige, Vanessa Naughty et Jordan Kingsley. Est-ce que Sandler va enfin se faire enculer ? Est-ce que Russ va porter un masque pour cacher ses dents trop blanchies ? Plus tard cette année, je saurai, au visionnement bandant et hilarant de Friends : A XXX Parody.

http://business.avn.com/articles/35358.html

Homard, soutif blanc et câlins excitants

Mai 25, 2009

Je suis quasi une rouquine républicaine bandante

Je suis un peu stressée parce que même si je me plais à lire des livres sur les bonnes manières, je sais toujours pas me servir d’un couteau comme il le faut, et je sais encore moins comment genre dépecer un homard, et là je m’en vais manger un homard et boire beaucoup de vin blanc, chez Gaspard (sa blonde est en voyage d’affaires au Manitoba alors il a le droit de voir ses amis). Alexandre Le Grand me demande de bien tenir le petit pot de carpes, pendant que lui il transporte huit homards presque frétillants, des pasta, un gros truc en métal pour bouillir de l’eau ou whatever de cuisine et des instruments de torture. Je porte une robe noir et blanc, qui me donne l’air d’une Républicaine-qui-va-à-l’église-et-chez-Itsi-Bitsi-trois-fois-par-semaine. Je fais lentement le deuil du rose, à cause de mon statut de fausse rouquine.

Je regarde un cocker qui se promène, juste devant la maison de Gaspard, pendant qu’Alexandre Le Grand me supplie de sonner et Sabrina, la fille de Gaspard nous ouvre. Sabrina est toute mignonne, c’est une brunette gymnaste de neuf ans, qui a une amie qui laisse parfois traîner son journal intime chez Gaspard (et je sais tout ce qu’il y a dedans, des baisers volés aux garçons aux bitcheries entre compagnes de classe, je suis impardonnable, j’ai comme trop un intérêt prononcé pour les secrets). Sabrina me dit que Chipie est morte, qu’il n’y a plus que Marcel le matou récemment rasé pour lui tenir compagnie. Je la suis dans sa chambre, elle me présente une amie bavarde et wannabe fashion styliste qui me dit que je devrais m’habiller chez Colori.

J’ai un faible pour les filles plus sexys que moi

Alexandre Le Grand m’appelle, je devine qu’il me trouve super impolie, et je dis j’inspectais la chambre de Sabrina, et tout est propre et elle veut un chien d’eau portuguais dès que Marcel crève. Je descends dans la salle à manger, j’embrasse Belinda, elle a les cheveux plus courts qu’avant, et un beau collier délicat au cou. Belinda est sweet comme tout, c’est une Irlandaise plus sexy que toutes les danseuses de son ex-mari proprio d’un bar de danses contacts, mais nous ne nous sommes pas toujours super bien entendus, je ne sais pas pourquoi, peut-être parce que justement elle est sexy, d’une façon tout à fait insouciante, genre bombe-sexuelle-même-si-elle-est-n’aime-pas-se-maquiller-et-papoter-shopping, ou parce qu’elle aime se baigner toute nue, et pas moi (je suis vraiment une future Républicaine-qui-va-tous-les-après-midi-chez-Itsi-Bitsi).

Gaspard me verse un verre de vin blanc et me remet une vieille revue La Semaine, il dit qu’il l’a gardée pour moi et je pousse un cri, Anne-Marie Losique jette un regard langoureux à la caméra, les mains sur un pole et le cul bien rebondi et bronzé. Sabrina arrive en courant et me demande pourquoi je gueule, elle voit la revue, je rougie, je commence à suer, je ne sais pas comment expliquer à une petite puce qui tripe sur Hannah Montana pourquoi moi je tripe sur Anne-Marie Losique. Je tourne les pages de la revue, je bafouille des trucs genre regarde son t-shirt peace love tanning, il est cool han, et euh, elle est super intelligente, et j’aime ses cheveux, et elle produit plein d’émissions, et là, euh, c’est une émission pour trouver la meilleure danseuse du Québec, et euh, tu n’es pas obligée d’admirer ces filles-là, mais vraiment elles s’amusent et euh, oh regarde les pages mode, quelle robe tu préfères ? Belinda me regarde avec des grands yeux rieurs, et elle m’aide, elle dit elle est tellement élégante Diane Lane, moi c’est la robe noire que j’aime.

Radar à lesbienne, cul d’enfer et mayonnaise maison

Alexandre Le Grand tend la main pour regarder la revue, il siffle, wouah, elles sont un peu abîmées les danseuses, quand même, et nous sommes tous d’accord pour dire qu’une a l’air d’avoir plus de trente-cinq ans, et Gaspard dit il y en a une lesbienne, devine laquelle. Et Sabrina dit je veux voir, je veux voir, et elle pointe une fille un peu grassouillette aux cheveux multicolores, et elle dit je suis sûre que c’est elle. Et Gaspard dit, surpris et fier du radar de sa fille, ouais, tu as raison. Sabrina dit c’est la revue de Tania, elle achète vingts revues par jour et elle dit qu’elle aime tout ce qui est cochon, pas cochon oink oink, mais cochon comme dans les fesses là là. Je regarde Gaspard pour voir s’il a compris ce que disait Sabrina à propos de Tania, sa blonde avocate depuis genre six mois, mais il est en train de tremper son petit doigt dans sa mayonnaise maison.

Belinda reprend la revue et mentionne un peu amer qu’Anne-Marie Losique a un cul d’enfer, ça paraît qu’elle n’a jamais eu d’enfants. Je lui dis ouais mais elle s’entraîne super souvent et les photos peuvent être retouchées, et c’est un peu flou, et anyway tu n’as pas à te plaindre, tu as un beau cul, lève-toi pour qu’on le regarde. Elle se lève et Alexandre Le Grand dit dix sur dix, pour ton cul de milf. Belinda dit merci, mais c’est vrai que le corps ça change tellement après les grossesses, je suis chanceuse de les avoir eu jeune, ça paraît moins. Elle a eu en deux coups de bite intense ses deux merveilles, à vingt-deux ans et à vingt-quatre ans. Elle ajoute que pour que je sois enceinte, faudrait pas que je baise tous les jours, mais je dis nan, je sais, Élise m’a dit la même chose, si au mois de novembre je suis pas encore engrossée je prendrai ma température et tout et tout, mais pas avant, je veux pas déprimer juste pour avoir un bébé, si on baisait pas à tous les jours, on s’engueulerait, je deviendrais grosse, Alexandre Le Grand tcheckerait vraiment trop nos voisines blacks, ce serait insupportable.

Baptème de homards et chicanes de mariage

Sabrina mange une pizza pochette et décide de baptiser nos homards, Géraldine, George, Brie et Superman, avant de retourner faire des sauts périlleux sur son lit. Gaspard parle avec émotion de sa femme de ménage, une Cubaine qui fait des cygnes avec les serviettes de bain. Belinda se demande si son soutif blanc paraît trop, sous son chandail en lainage en lainage tout mince. Je regarde ses gros seins et je dis non, je pense pas, et je soulève son chandail, pour mieux voir son soutif. Elle dit je me cherche un bikini, j’ai le même depuis trop longtemps, je suis allée chez Shan aujourd’hui, mais il n’y a rien à ma taille, mes seins rentrent pas dans leurs modèles. Alexandre Le Grand demande à Gaspard pourquoi sa belle ne veut pas nous voir. Gaspard soupire, Belinda dit ouais je me sens coupable à chaque fois que je t’appelle, parce que je sais qu’elle te fait des crises après. Tania est genre super féroce et contrôlante, elle oblige Gaspard à se tenir loin de ses amis et de sa famille. Alexandre et Belinda en sont super blessés, et ils décident de déplacer plein de trucs dans la maison de Gaspard, question de marquer le territoire, comme Tania l’a fait en posant des appliques de gazon dans le salon de Gaspard. Moi je suis soûle alors je trouve ça vraiment rigolo et je décide de participer, en déplaçant le bol de nourriture de Marcel. Alexandre Le Grand retire une ampoule. Belinda cache le Bouddha en velours rouge.

En fouillant dans les revues de Tania, Belinda découvre le catalogue de bagues de fiançailles de Tiffany, elle regarde Gaspard, elle dit non, tu ne peux pas faire ça, vous vous engueulez tout le temps. Et Gaspard dit mais nous avons une chimie incroyable, blabla, j’ai juste pris le catalogue par hasard, quand nous étions à New-York. Belinda lui montre la carte d’un vendeur, avec le nom de la bague souhaitée par Tania, et le prix. Tout le monde a l’air un peu tendu, et surpris, et décâlissé, alors je dis et Alexandre Le Grand est presque divorcé maintenant, dans trente jours ! Belinda sourit, elle me demande quand est-ce que je vais devenir la troisième Madame Le Grand, et je dis, oh je sais pas, c’est pas prévu, mais si nous nous marions, ma mère veut que ce soit en vacances, et je veux porter un bikini, et tu seras invitée, évidemment. Alexandre Le Grand dit de quoi tu parles, je crois plus à ça, je veux pas recommencer, et Belinda dit mais tu peux lui faire signer une prenup, et Alexandre Le Grand dit non, je veux pas, et Belinda dit sorry, c’est moi qui en a parlé, pas Mélodie, on faisait juste parler comme ça. Mais comme je suis soûle, quand vient le temps de manger du homard, je fais éclater la pense, il y a plein de caca de homard dans mon assiette, et je dis wouah, c’est pas ça qu’on mangera à notre mariage, chéri. Alexandre Le Grand me jette un regard d’enragé genre je-veux-pas-me-sentir-obligé-de-te-fesser-en-te-répétant-que-je-suis-un-homme-libre, alors je décide de me mettre à boire trois litres d’eau, au salon, avec Belinda.

Seins contre seins, nous sommes presque les meilleures copines du monde entier

Nous déplaçons la jetée et les coussins du divan, en salopes trahies par une blonde dictatrice. J’étire mes jambes sur Belinda, je suis totale affolée parce que j’ai parlé de mariage et parce que j’ai troué mes bas de nylon préférés. Elle me caresse les jambes en me proposant de retirer mes bas, comme ça je vais oublier mon traumatisme vestimentaire. Je les enlève et je les jette dans le bol de nourriture de Marcel. Belinda me parle des pieds de son fils de quatorze ans qui grandit trop vite, je dis ouan, c’est plate, et je m’asseois sur elle. Je caresse ses cheveux, ils sont super doux, j’écrase mes seins contre ses seins et je trouve ça super drôle. Je dis fuck, je bois pas assez d’eau, c’est clair. Elle m’embrasse et tourne sa langue dans ma bouche, je l’arrête, surprise, elle me regarde avec ses petits yeux pâles et coquins, et je me penche vers sa bouche, et nous nous embrassons encore.

Gaspard et Alexandre Le Grand viennent au salon, et nous traitent de salope. Gaspard replace les coussins du divan en rigolant et il nous tapote le dos, continuez les filles, continuez. Belinda remonte ma robe pour que les mecs matent mon cul. Elle passe ses doigts sous ma petite culotte et entre mes fesses. Je fourre ma tête contre sa nuque et je mordille son oreille. Alexandre Le Grand dit je peux filmer ? Et Belinda répond fuck you, elle enlève son chandail et entrouvre ma robe, pour faire sortir mes seins. Elle prend mes mains, je suis débalancée parce que je m’appuyais sur ses cuisses, et elle les pose sur ses gros seins. Je me frotte le clito contre le tissu de son jeans, je me sens tellement excitée que je jouirais presque, juste à être comme ça, sur Belinda la maman sexy. Belinda murmure à mon oreille il est tard, je travaille demain, mais on continue ça la semaine prochaine, pour la fête de Gaspard ok.

La perfection bien trimée

Mai 22, 2009

 

Alexandrichou Le Grand, après avoir joggé pendant une heure en cherchant un lac qu’il n’a pas trouvé, propose de venir me chercher au travail. Je suis super heureuse quand il accepte de s’arrêter dans une librairie avant de filer à l’appartement, parce que j’ai trop besoin du nouveau Aurélie Laflamme, la couverture est superbe, orange-ultra-vitaminé, et je ris aux éclats après deux secondes à tourner les pages, en lisant ce qu’Aurélie a indiqué dans une demande d’emploi, pour que son futur employeur la saisisse plus : « J’ai la manie de tortiller les trombonnes sitôt que j’en vois un. » et « Je n’aime pas particulièrement les écureuils (car j’ai l’impression qu’ils veulent me sauter dessus agressivement) ni les oiseaux (car ils mes foncent souvent dessus en volant). Bref, je n’aime aucun animal qui pourrait me foncer dessus. »

Mon mec me dit que Belle-Fille Première, qui vient nous rejoindre au Québec pendant un mois bientôt, aimera sans doute aussi cette série d’India Desjardins, je dis ouais, si elle délaisse son Mille et une nuits un peu (elle amène ce livre en vacances depuis deux ans, for real). Je dis à Alexandre Le Grand que j’ai juste trop hâte de m’installer sur le balcon, au soleil, avec un cubanito ou un rhum et coca zéro, et mon livre d’adulte-qui-lit-de-la-littérature-pour-ados-en-riant-plus-fort-que-tous-les-retarded-du-monde-entier.

Alexandre me dit nan, pas question, et il mime suggestivement ses deux doigts dans ma chatte. Je te lèche tantôt et je te baise, tu vas direct au lit, je prends un verre d’eau et je te fais jouir, salope de ma vie. Et il ajoute, je t’ai acheté des piles pour ton vibro, je me suis trimé la bite, et on se fait un barbecue après. Man, le mec parfait, c’est moi qui l’a, avec ses petits cheveux qui repoussent à la Guy Ritchie et ses jambes de joggeur même pas fatigué qui me prend en brouette, mes jambes relevées autour de sa taille, avant de jouir, une fois, deux fois, et de recevoir son sperme sur moi, du nombril aux mamelons.

Résumer l’actualité à quatre pattes

Mai 19, 2009

 

lecture : Rodrigo Bascunan et Christian Pearse, Enter the Babylon System

musique : Patrick Watson, The Great Escape

breuvage: Iced Skinny Vanilla Latte

Ce matin je me lève un peu avant le réveil, je mange une banane en lisant La Presse, je me lave avec du savon liquide à la menthe, en me demandant comment je vais m’habiller et me maquiller, je peux plus me passer de mon illuminateur de teint Benefit, j’ai envie de mettre mes nouvelles sandales noires style spartiates, mais je suis encore un peu frileuse, je sors de la douche, Paprikalicious miaule en me regardant, je lui tends la main pour qu’elle lape les gouttes d’eau.

Quand je retourne dans la chambre, Alexandre Le Grand a la tête appuyée sur mes oreillers, il est de mon côté du lit, et je trouve ça super chou. Je le vois ouvrir un peu les yeux, je l’embrasse et je lui demande si je peux me coller un peu, trente secondes, même si j’ai les cheveux encore mouillés. Je me glisse dans ses bras, je carresse ses fesses, il me demande si je suis fatiguée, je dis nan, mais ce soir on écoutera pas Wire, ok, et on se saoulera pas, ce serait bien. Il me demande dans combien de temps je prends l’autobus, si je peux me sécher les cheveux rapidement et revenir au lit pour qu’il remplisse ma culotte de sperme.

Je me sèche les cheveux, je fais sortir Paprikalicious sur le balcon, je choisis une culotte bourgogne en dentelle et je m’accroupis devant Alexandre Le Grand, il s’étire et il vient derrière moi, soulève un peu mes fesses, je lui dis attention je me sens comme extra vierge aujourd’hui, et il me pénètre et il dit je ne sais pas si je vais aller à la fête haitienne ce midi, est-ce qu’il fait froid, et je lui réponds pendant qu’il me retient la taille en me baisant bien fort, ce sera généralement ensoleillé, comme toi tu seras favorablement bandé le matin et le soir, et MacKay veut que le Canada poursuive sa mission militaire en Afghanistan après 2011. Je me mets à quatre pattes, un peu tendue parce que j’ai l’impression que la bite d’Alexandre Le Grand va me défoncer le cerveau. Je nous regarde dans le miroir, mes cheveux sont un peu vagués, et mes seins rebondissent, à chaque coup de bite, Alexandre Le Grand a la bouche ouverte, la peau rosie et les mains sur mon cul.

J’apprends à Alexandre Le Grand que le chef des Tigres Tamouls est mort, et lui il me dit que j’ai plein de petits vaisseaux sanguins éclatés sur ma fesse droite, à cause des putain de fessées qu’il m’a données il y a deux jours, parce que j’avais renversé du coca zéro sur le fauteuil blanc du salon. Je lui dis ce soir, tu t’attaqueras à la fesse gauche bébé, mais là baise-moi fort, et regarde-nous dans le miroir, je nous trouve trop beau, Nathalie Portman couche avec Sean Penn, ils sont tellement sexys, je les imagine le matin comme nous, mais Nathalie Portman, c’est sûr, elle a de plus beaux cheveux, tout lissés même au réveil, et ses seins doivent être tout petits dans les mains de Sean Penn, il y enfonce bien les doigts, il aime peut-être lui tirer les tétons, lui aussi, et lui demander du lait, Alexandre Le Grand aimerait trop que je sois sa vache, et il jouit et j’ouvre la bouche pour pousser un râlement, et j’enfile mes jeans et une camisole bleu poudre, et il m’embrasse, les yeux à nouveau fermés, sur mes oreillers.

Manger des crêpes sur les hautes en sentant le foutre

Mai 16, 2009

                                                         melodienelson

 

La giffle comme remède à la paresse

 Ma maman, je la verrais à toutes les semaines avec plaisir, je prendrais le thé à cinq heures avec elle si c’était ma voisine et je regarderais ses tulipes en lisant une bande dessinée anytime. Mais je la vois rarement, parce qu’elle sort tous les soirs, théâtre, gym et tout, et que je n’ai pas encore mon putain de permis de conduire, c’est à venir, c’est dans mes résolutions depuis 2006. Alors j’étais super contente d’avoir un dimanche réservé pour toute la famille, en l’honneur de la Fête des Mères, dimanche dernier.

Mais le réveil était super dur, je sais pas pourquoi, j’avais bu deux martinis aux bleuets la veille, mais la tête me tournait en crisse, Paprikalicious m’avait sauté dessus pendant la nuit, la princesse chantait vraiment trop fort des chansons de Cendrillon dans le salon, et moi je voulais rester au lit toute la journée, avec Naima Murail Zimmermann et Zoey Dean. Il était dix heures du matin et j’étais déjà extra chiante, j’entendais Alexandre Le Grand tout préparer, les habits de la princesse, les ingrédients pour les crêpes, je me sentais un peu coupable, mais pas assez pour me lever. Alexandre est venu dans la chambre, il a retiré son bas de pyjama à carreaux taupe et vert forêt et il s’est glissé sous les draps, il a caressé mon dos, sa main était toute chaude, je me suis étirée en grognant, il m’a tenue contre lui une minute et il a descendu sa main sur mon ventre, et il m’a ouvert la chatte avec ses doigts, avant de me donner sa bite, il a placé mes jambes toutes molles sur ses épaules, j’ai remonté ma tête, un peu, pour regarder sa bite qui s’enfonçait en moi, il m’a demandé de mordre son bras plutôt que de crier et j’ai mordu, trop fort. Alexandre Le Grand m’a gifflée, il a retiré sa bite de ma chatte et il est venu sur mon visage, et dans mes cheveux, tout fier.

Je suis gênée de m’habiller en salope devant mes parents

Après avoir joué à ni oui, ni non pendant une heure et écouté des histoires de Roald Dahl enregistrées sur disque compact, nous sommes arrivés chez mes parents, accueillis par ma maman toute jolie en jeans et mon papa super heureux d’écouter du Bénabar super fort et le petit chat errant surnommé Peau-de-vache par mon papa, parce qu’il est tout blanc avec des taches noirs sur son petit corps de survivant de l’hiver 2009. Mes parents m’ont trouvée cute en rouquine, et Alexandre Le Grand a comme trop réagi quand j’ai retiré mon perfecto en cuir. J’ai baissé les yeux, fuck, j’avais pas mis de soutif et mes tétons pointaient en crisse.

Marky Mark était au sous-sol, il voulait me montrer son nouveau complet de futur employé parfait dans une firme. Mes frères ont une garde-robe encore plus impressionnante que la mienne, je suis top jalouse. J’ai vu Prison Break devant la télé, il a convenu qu’il était devenu total addict en deux jours, il se couche à quatre heures du matin avec Philippe et il tripe T-Bag, comme Alexandre Le Grand. Philippe est arrivé avec la belle Claire, il a dit qu’il voulait plein de tatouages sur le corps, à cause de la série, et je lui ai proposé qu’on prenne rendez-vous ensemble. Mon papa a sorti des vieilles photos de mon grand-père déguisé en schtroumpf, de maman qui se fait bronzer à vingt ans, de Marky Mark en bébé au gros front et de Philippe en bébé presque asiatique, et de moi, avant toutes mes permanentes (oui, ma maman était super sadique et elle m’a obligée à subir des permanentes de neuf ans jusqu’à treize ans, et j’avais des grosses lunettes, vous imaginez le portrait pas sexy du tout, j’étais vraiment, vraiment, le vilain petit canard en attente d’une fée marraine ou d’une virée shopping ou d’une meilleure amie comme Misha qui m’a appris à me maquiller et à porter des jeans serrés).

Je suis rarement chiante, mais quand je le suis, il me faut une bite

Nous avons mangé des crêpes endives-gruyère-jambon-oeuf, noyées dans le sirop d’érable pour mon papa, et des macarons framboises-litchi, la princesse a joué à Saute-Lapin avec Claire et ma maman lui a raconté des histoires. Moi j’ai juste bu du café et du cidre, gardé un des chats de mes parents contre mes tétons sur les hautes, donné à bouffer à un autre chat errant, Pirate, et chialé parce que je devais bientôt être mentruée. Alexandre Le Grand sentait que je déconnais grave quand j’ai dit à mes frères que je les accompagnerais sur un terrain de golf la semaine d’après, il s’est approché de moi et il m’a demandé comment j’allais, j’ai tendu les bras comme un bébé et je lui ai confié que je me sentais extra plate. Il m’a pris la main et il m’a dit allez, on va trouver d’autres photos de ton enfance ou tu pioches dans un bol de céréales sucrées. Nous sommes allés au sous-sol, dans le bureau qu’utilisent parfois mes parents pour travailler-analyser-comptabiliser-lire et mes frères pour se crosser en regardant le vidéo porno homemade de Kim Kardashian.

Alexandre Le Grand m’a plaquée contre le mur et il m’a embrassé super passionnément comme dans les comédies romantiques, avec ses mains sur mes joues et sa langue qui a fouillé ma bouche pendant cinq minutes. Il m’a dit soit heureuse, continue à boire les cafés que ton père te fait, reproche pas à la princesse de manger trop de macarons, et laisse-moi aller entre tes jambes voir si tu portes une culotte. J’ai soupiré, parce que même si je crois parfois qu’Alexandre Le Grand ne me comprend pas, il me comprend tout le temps, avec genre un million d’années d’avance sur moi, et j’ai écarté les jambes, déjà mouillée. Il s’est mis à genoux après avoir fermé la porte du bureau, j’ai relevé ma robe et il a m’a dit que je sentais trop bon et que j’étais toute douce et il a dit c’est pas grave, que tu sois pas encore maman, tu vas passer l’été en bikini extra small et je vais te faire la meilleure sangria et bander tous les soirs en te demandant de laisser couler un peu de sangria sur tes seins. J’ai senti sa langue descendre de mon nombril à ma chatte, il m’a rentré un-deux-trois doigts et je regardais son visage, ses cheveux qu’il laisse repousser, un peu, au lieu de les raser, et putain que je trouvais ça bon, de l’avoir comme ça entre les jambes, à jouer avec mon clito. Il s’est relevé et il m’a demandé de lui présenter mon cul, je me suis tournée, les mains appuyées contre le mur, le dos arqué et le cul bien dans les airs, et il m’a pénétré comme ça, vite-vite, parce qu’il me fallait trouver des albums de photos, et retourner boire du cidre, en sentant le foutre.

Je suis pas la seule qui aime sucer des sucettes

Mai 14, 2009

                                  

                                                  perezhilton.com

 

Je vais sur deux-trois sites de gossip par jour, même si je passe déjà la journée à potiner avec Lola, à bavarder humiliations personnelles, chirurgies de stars, gros clito de quatre centimètres, crème de jour au rétinol, exhibitionnisme accidentel, robe Anthropologie soldée sur ebay et lesbiannisme en terre étrangère. Et aujourd’hui, ce que je trouve sur perezhilton.com, c’est une magnifique photo de Mickey Rourke, au bracelet étonnant et à la langue toute rose cochon, qui te léche une sucette comme si genre c’était moi.

Baise devant un salon de coiffure aux effluves de libanais

Mai 13, 2009

J’ai un métabolisme qui me permet de manger des crêpes tous les jours

Juste avant de montrer mes nouvelles gougounes Betsey Johnson à Alexandre Le Grand, je salue Lola et Britanny, elles vont boire du cidre à cinq minutes du travail. Lola boit du cidre et du vin, jamais de la bière, ce qui lui permet de dire qu’elle est une alcolo classe. Et Britanny boit du cidre et du porto et du vin et de la bière, et elle matche son ombre à paupières à ses vêtements. Aujourd’hui elle a une écharpe mauve sublime et une grosse ligne de crayon pour les yeux mauve brillant, elle est trop hot.

J’embrasse Alexandre Le Grand, et je retire mes jeans et ma petite veste grise super sage, Alexandre Le Grand tend une main et pince mes tétons, et je mets rapido une mini robe Olivia extra serrée, mais la crêpe oeufs-épinards-jambon-gruyère que j’ai bouffé comme lunch chez Juliette et Chocolat ne paraît pas du tout, thank God mon métabolisme et mes prières. Je dis à Alexandre Le Grand qu’il faut cesser tout de suite de toucher ou de quasi raser le bouton qu’il a au menton, le pauvre amour, il a la peau toute rougie et je lui dis qu’on passera à la pharmacie après un ou deux drinks.

J’aime les vieux monsieurs mais pas ceux qui gardent leur chapeau dans un bar

Au Confessionnal, Gaspard boit un baril de Stella en regardant distraitement Sophie. La barmaid porte d’énormes hoops en argent aux oreilles et une robe blanche super cute, sans soutif en dessous. Moi il faut trop que je me trouve un soutif qui s’attache à la taille pour ma nouvelle robe Roberto Cavalli. Elle est noire et classe style Audrey Hepburn-avec-un-croissant-dans-les-mains, mais mes tétons sont total visibles sous le tissu trop mince et le dos est nu, donc pas de soutif bandeau. C’est super malheureux, je la porterais bien pour un cocktail en famille, mais à date, je ne l’ai mise que pour sucer Alexandre Le Grand.

Je sirote un gin tonic et Alexandre Le Grand et Gaspard parlent du cul de la fille assise à côté de nous, son cul est tout rond dans un pantalon noir moulant, et elle rigole avec deux copines gorgeous style jeunes-trentenaires-professionnelles-qui-vont-chez-le-coiffeur-pour-des-mèches-à-toutes-les-semaines. Un vieux monsieur de genre soixante-dix ans, avec son chapeau sur la tête, c’est impardonnable, s’approche des filles gorgeous et leur parle de sa voiture, de son dernier voyage dans les Caraïbes, il a la peau du visage brunie et craquelée, il leur fait des sourires parfaitement dégoûtants. Je regarde le visage des filles, elles sont sympas, parlent un peu avec lui, mais sans le regarder dans les yeux, elles avalent des shooters en se regardant même pas avec urgence. Elles me font penser à Betty, elle aussi serait gentille avec le monsieur, tout en se demandant quel serait le moment le plus approprié pour crier à l’aide ou courir aux toilettes. Un ami du vieux monsieur arrive, il ressemble à l’enfant de genre Peter McKay et Ricky Martin, et il raconte des blagues et parle des bonnes bouteilles de vin qu’il a chez lui. Il donne une tappe amicale sur l’épaule du vieux et il dit aux filles qu’à tous les deux ils sont presque millionnaires. Les filles ne réagissent pas, alors le vieux monsieur commence à faire des sourires parfaitement écoeurants à une blondinette style trentenaire-saine-qui-se-lave-au-savon-Dove.

Gaspard montre un courage extraordinaire avant une opération très sexuelle

Sophie nous amène des shooters, Alexandre Le Grand en demande un de Jack Daniels, on trinque avec avec Sophie, et Gaspard nous annonce que mardi prochain, il se fait retirer sa troisième couille parce que ça le dérange lors de ses ébats amoureux. Je lui demande s’il va être capable de marcher après, et de porter des pantalons, il est super courageux. Je me sens super petite, faut que je me mette sur le bout des pieds pour parler à Gaspard et Alexandre Le Grand parce que je porte des souliers plats à bout pointu, pas des souliers de stripper. Ça me déstabilise too much d’être dans dans un bar avec des souliers plats, je recommancerai plus jamais. Alexandre Le Grand dit qu’il y a trop de cougars ce soir au Confessionnal. Gaspard dit qu’il a un faible pour toutes les filles qui ressemblent un peu à India Desjardins, depuis qu’il a attendu une heure dans un Salon du livre avec sa fille chérie qui s’est fait dédicacer un livre par l’auteure. Il la trouve gentille, souriante, et il dit qu’elle a l’air propre et pas compliquée comme dans ça-ne-me-dérange-pas-que-tu-laves-pas-tes-mains-avant-de-manger-un-cupcake.

Nous quittons assez tôt, il fait encore un soleil flamboyant, nous allons nous chercher du libanais à bouffer chez Amir, Alexandre Le Grand s’achète un produit pour cacher son bouton et il m’offre un illuminateur de teint Benefit, j’ai instantané envie de lui lécher le trou du cul. Dans l’auto, je baisse les bretelles de ma robe et je colle mes seins l’un contre l’autre et je demande tu veux pas fourrer ta tête dedans, amour ? Alexandre Le Grand arrête dans le stationnement derrière un salon de coiffure fermé, il baisse ses pantalons et sélectionne le dernier album de Moby sur son Iphone. Je caresse sa bite, je la rends toute dure, je me penche, je suis à genoux sur le siège en cuir, j’ai la bouche pleine, il dit que je vais profond, je suis toute contente parce que je suis pas la meilleure pour le deep throat avec une bite large comme ça, il dit qu’il a envie de moi, je dis tu viens dans ma bouche, j’ai besoin de goûter ton sperme, il dit cochonne, je résisterai pas, mais essaie de monter sur moi, allez.

 Je suis maintenant une pute de char

Alexandre Le Grand recule un peu son siège et je lui monte dessus en riant comme une pétasse presque vierge des automobiles, je veux dire j’ai baisé dans des toilettes trois-quatre-cinq fois, dans le gazon près du Musée Contemporain, dans des parcs, dans la douche, dans une galerie d’art, dans la forêt après un pique-nique improvisé, j’ai laissé Alexandre Le Grand remonter ma robe et me donner la fessée dans le métro, dans la rue, dans une pizzeria, mais baiser dans une auto et non pas sucer jusqu’à ce que ça gicle dans ma bouche, je me souviens pas. Alexandre Le Grand me fait bouger, ses mains s’agrippant à mes hanches, je suis toute serrée, pas encore toute ouverte pour sa bite, je caresse ses cheveux et je lui dis que je veux un doigt dans le cul, il me fourre un doigt dans la bouche, je le suçotte et après il me le rentre direct dans mon petit trou, il me traite de cochonne et j’écrase mes seins dans sa face. Il dit je vais venir vite, pardon, et je dis viens amour, tout de suite, et je me roule le clito entre deux doigts en le regardant comme une panthère-rousse-en-chaleur (je pratique ça devant le miroir quand je suis trop fatiguée pour lire du Philip Roth).

Nous n’avons pas de mouchoirs dans l’automobile alors je lèche les dernières gouttes de sperme et ma mouille sur la bite de mon mec. Je lui fais promettre de me rebaiser encore une fois dans la soirée et nous mangeons notre shish taouk, en parlant des faux seins de Miss Californie.

Histoires de pirates, de gros dildos et de plottes à cruiser

Mai 6, 2009

                                                                       melodie nelson

 

Ma petite culotte préférée sent le sperme du matin

Je rejoins Misha et Isadora à la sortie du métro Mont-Royal, avec mes lunettes géantes fake Burberry et une jupe taille haute ultra bling bling, achetée chez American Apparel pour l’occasion. Direction : Ö Patro Vys,  pour le lancement de Morlante, de Stéphane Dompierre. C’est l’ancien voisin de ma copine Betty, qu’il ne cessait d’entendre baiser et marcher sans considération aucune avec des stilettos sur le plancher à toute heure de la journée. Je dis à Misha et Isadora que je leur ai apportés des tatous de têtes de mort et de bateaux de pirates. Misha dit tu m’en mettras un dans le cou ou sur le front, et j’espère que tu t’es mis une belle petite culotte parce que ta jupe se soulève dangereusement avec le vent. Je dis oui, j’ai mis ma petite culotte préférée, tu veux que je te la montre, c’est la lilas à pois.

Arrivées au Ö Patro Vys, je vois Robin, un poète-romancier-aux-yeux-tout-doux-et-à-la-chevelure-argentée-d’une-star-du-rock. Nous nous embrassons, il me dit c’est mon seul drink de la soirée, je dis no way, moi je me commande tout de suite dix gin tonic. Je murmure à Misha et à Isadora OMG c’est Robin, c’est Robin, il a l’air gentil, han, et lumineux, et OMG. Je fouille dans mon portefeuille Lollipops pour trouver ma carte de crédit et je charge dessus deux gin tonic et un rhum et coca. Nous nous approchons de Stéphane, Isadora lui dit que grâce à lui son frère n’est pas analphabète et moi je lui montre fièrement mon t-shirt. Je me suis procuré un t-shirt trop hot chez Rock and Rebel la semaine dernière, avec une pin-up déguisé en pirate, les jambes ouvertes sur une bouteille de gold rhum.

Je suis groupie et je danse aussi mal que Cameron Diaz

Je pointe l’éditeur de Coups de tête à Misha, je lui dis c’est lui, regarde, c’est ma mission d’aller lui parler pendant la soirée, pince-moi le cul pour que je me sente pas gênée d’aller lui sauter dessus. Misha dit ok, je peux même lui pincer le cul si tu veux. Je dis regarde, là il est sur la scène. Elle dit shut up, et je shake et j’échappe le morceau de lime de mon deuxième gin tonic et un glaçon entre ses jambes.

Pierre-Yves Dyonisos et Ed Légendaire et un beau blond arrivent, je fais un petit pas de danse à la Cameron Diaz dans Charlie’s Angels et je colle mes boules sur leur torse. Ed Légendaire me poke l’épaule, il dit wouah tu existes vraiment Mélodie Nelson. Je rigole, je l’adore tellement, Ed, il me dit qu’il est déçu qu’Alexandre Le Grand soit pas là, il lui aurait pogné le paquet pour s’assurer qu’il a une bite aussi grosse que je la vante. Je dis à Misha, regarde l’éditeur s’approche de Mère Indigne, Misha me dit cours, cours lui sucer un doigt. Je vais plutôt aux toilettes, entraînant Misha avec moi. Emcie Gee, une auteure sexy habillée tout en blanc, avec une bague d’épouse parfaite et une autre avec du lait intérieur (really, c’est super joli), m’entend dire que je souhaite être prise en photo dans une cabine et elle m’indique comment me placer pour qu’on voit bien ma manucure, et mes souliers verts, et la pirate sur mon t-shirt.

Betty et Persia arrivent, Betty va embrasser Stéphane Dompierre et moi j’enfonce la paille de mon gin tonic entre les seins d’Isadora. Elle sourit pour un photographe de Nightlife et elle me dit tu sais, mon père a fait des marathons, s’il avait pas fait de jogging, je crois qu’il serait devenu obèse. Je fais han han et je lui chatouille un mamelon avec le bout de la paille. Ed Légendaire s’en va jouer le dj dans un bar tout près et j’embrasse Robin avant de partir moi aussi, en espérant qu’on se revoit avant un siècle. Isadora, Misha, Betty et Pierre-Yves Dyonisos devons aider Persia à trouver le vibro parfait pour une de ses copines qui n’a pas vu de bite depuis une éternité.

Je touche les seins en carton de Jenna Jameson

À l’intérieur du super chic Erotim, Misha et moi on touche les plus gros dildos du monde entier en se demandant qui accepte de se faire déchirer la chatte avec ça, man il y en a un qui est gros comme trois poings de mec, c’est l’enfer à moins d’être super cokée et évanouie et paralysée de la taille aux ongles d’orteils. Je suggère des vibros roses à Persia, qui est avec une vendeuse sympathique mais totale arnaqueuse. Le vibro Rabbit en cadeau pour une copine? No way, faut le garder pour soi et économiser pendant six mois en se faisant des lunchs tous les jours genre. Je vois un petit canard jaune, déguisé en chaperon rouge, qui va sous l’eau, je trouve ça tellement parfait pour la fête de Pamela, prévue deux jours après, mais je me retiens: si je lui achète ça, elle ne voudra plus me parler pendant une semaine et je n’aurai plus personne pour aller regarder les housses de lits et les napperons chez Simmons.

J’ai pas vérifié sur Google le nombre de calories dans les nachos gratinés

On se dirige après direct aux Folies. J’oblige Misha et Betty à s’asseoir à mes côtés. Pierre-Yves commande du rouge, il part aux toilettes et le serveur nous verse du blanc. Je lis ce que Stéphane Dompierre lui a écrit comme dédicace, je la trouve moins cool que la mienne alors je suis super contente, mais lui, il a un petit bonhomme dessiné que pour lui, je suis presque jalouse. Misha et moi on se partage une assiette de nachos gratinés, on se murmure des holly guacamole dans l’oreille et des wouah c’est quoi la sauce blanche, ça ressemble à tes pertes, chérie. Betty et Isadora et Persia se commandent des burgers méditerranéens, avec une montagne de frites mayo-ketchup. Je dis à Betty c’est pas juste, tu m’empêches de manger des burgers et toi tu te goinfres. Elle dit des burgers avec de la sauce au bleu, ça me fait penser à Sadek.

Je pique des frites à Betty et Persia, et des gorgées de vin blanc à Pierre-Yves, jusqu’à ce que Betty me tapote la main et me demande de la suivre aux toilettes. Elle me demande si je vais bien, je lui dis oui, super, vraiment, pourquoi, toi tu as l’air mal. Elle dit qu’elle est un peu fâchée, et un peu triste, que je lui parle moins ce soir, et que je ne veuille pas aller danser après avec elle. Je lui dis pardon bella, je suis épuisée, je peux pas avoir l’air zombie tous les vendredis matins au travail, et c’est bientôt l’été, tu veux pas qu’on danse plus tôt, qu’on ait se prendre des vodka-canneberges sur une terrasse et qu’on critique les sacoches des banquières de cinq à sept ? Elle dit je m’ennuie, j’ai trop mangé, il faut que je danse, que je me vide le jeudi, pas que je reste assise, comme ça, Sadek part bientôt en Tunisie, un mois, je ne sais pas quoi faire. Je lui promets qu’on va danser jusqu’à s’évanouir la semaine prochaine et que si elle connaît la recette miracle pour son énergie, j’achète, c’est comme plus rare que le futur vaccin contre la grippe pandémique.

Dans un taxi que je partage avec Isadora, je parle de Coups de tête, de Dieu que je prie pour dix mille trucs ces temps-ci, une maison près du Marché Atwater, l’immortalité et des ongles qui cassent pas. Alexandre Le Grand ne m’attend pas à l’appartement, le courrier traîne sur le plancher, un National Geographic, un retour d’impôts, et une invitation de mariage au nom de l’ancien locataire. J’appelle Alexandre Le Grand, je croyais qu’il ne sortait pas, ce jeudi-là, il me dit qu’il est au Confessionnal, avec Colin qui danse presque nu, as always, et Sadek. Mon mec me dit il y a plein de plottes, Colin les attire et après on les cruise, j’adore, mais je te jure que je reviens bientôt et que ma langue goûtera pas la chatte d’autres filles, je t’aime à donf ma belle.

Les hormones et les taches de mascara sur un oreiller, ça craint

Mai 4, 2009

                           

                                                     

 

“La femme est faite pour ouvrir son ventre, l’homme pour butiner: sachez faire la nuance…Méfiez-vous de votre appel d’hormones, qui vous aveugle.”

Comment Trouver Ze One Et Démasquer Le Mec À Fuir

Hélène Prost

Jamais je recommanderais un bouquin qui commence avec une telle mise au point, sauf pour une chick qui souhaite rigoler ou devenir super frustrée en moins de temps qu’il n’en faut pour lire des trucs genre « Cessez de manger du pain dès que vous trouvez un mec, faut pas grossir, et ne parlez jamais de menstrues, prétexter plutôt une migraine majeure pour pas baiser avec lui, gardez votre fond de teint pendant la nuit et analyser la montre qu’il porte au poignet pour vraiment savoir s’il est votre âme-sœur. »