Archive for novembre 2012

De l’amour et de l’épuisement

novembre 30, 2012

Chère Mini Fée,

Tu as presque quinze mois, les cheveux encore si courts et si roux, je t’imagine dans deux ou trois ans, avec à peine la coupe de Twiggy, tu seras superbe, avec tes grands yeux bleus, toujours tournés vers les autres, qu’ils mangent un club sandwich à côté de toi chez Œuf et Bœuf ou qu’ils te montrent des livres d’images à Limasson.

Tu me fais pleurer parfois. Tu me mords un sein, sans faire exprès, dans le noir, j’en pleure, de fatigue et de douleur. Je te fais pleurer aussi, quand je tente de te coucher à nouveau dans ton lit, tu ne l’aimes plus, tu ne veux qu’être avec moi et ton papa, dans nos couvertures, entre nos oreillers, avec ta doudou panda et mes cheveux dans tes mains.

C’est si facile d’être ta maman, de faire des piques-niques dans le salon, de te mettre des tuques roses et des leggings à motifs de flocons de neige, de te dire non quand tu lances tes croquettes aux crevettes par terre, de te dire non juste parce qu’il faut bien dire non, parfois, même si je m’en fouette, des croquettes aux crevettes sur le plancher de bois, si facile de t’embrasser, de t’applaudir quand tu te balances super vite sur ton poney, de rigoler quand je te trouve, cachée derrière une porte ou le visage sous ta doudou panda. Et parfois je me trouve nulle, quand tu pleures, quand je n’arrive pas à te comprendre, quand je suis fatiguée et que je me couche sur le canapé, espérant que tu mangeras ta collation sans venir soulever mon chandail. Je trouve ça difficile, être une bonne maman, et être une mauvaise maman. Je t’aime mon trésor en sucre d’orge, ma princesse à la tache magique dans le cou, ma fée au sourire plus merveilleux qu’un bol de Froot Loops. Je t’aime, mais parfois je veux juste dormir, trois heures, quatre heures, sans avoir à me retourner et à te donner le sein, sans avoir à te rassurer, j’ai besoin de me rassurer, moi, de me dire que je ne suis pas si mauvaise, de me dire que tu n’as pas si peur, de me dire que tu m’aimes quand même, même quand je pleure et que tu pleures.

J’ai envie de retourner sur la plage avec toi, d’écrire ton nom à l’aide d’une roche ou d’un coquillage partout sur la plage, ou d’acheter des marqueurs et d’écrire dans la neige, au parc, dans la cour, sur la voiture de papa, ton nom avec un cœur à côté.

J’aimerais ça être plus forte, noter tout ce que tu fais, chaque jour, les collations que tu manges dans le lave-vaisselle, ta tête, que tu penches, en charmant tout le monde, ton sourire quand tu vois les autres enfants au parc, le parapluie que je veux t’acheter, un parapluie même si ce n’est pas la saison, juste parce qu’il y a des cupcakes dessus. J’aime être ta maman, j’aime ramasser tes jouets, aller acheter une chocolatine le matin, après m’être lavée rapidement les dents, coller contre ta joue ta sacoche en fausse fourrure blanche, j’aime sentir que ma vie n’est plus la même et qu’elle est mieux comme ça, avec les heures à chantonner du Félix Leclerc, à te couper des morceaux de carottes, à t’appliquer de la crème sur le visage, de la crème qui sent si bon, mais moins que ta peau, moins que ta sueur, moins que tes bisous à la confiture de fraises.

Tu es magnifique, en pyjama ou en skinny jeans coloré, dans le bain les cheveux mouillés, ou quand tu feuillettes un livre, si concentrée, à un mètre de mois, tu es toujours magnifique, et je sais que tu ne pleureras pas toujours pour dormir avec moi, et que ta chaleur me manquera, un jour, à deux heures du matin, ta chaleur de petite fille de bientôt quinze mois, je sais aussi que je ne serai pas toujours trop fatiguée, mais je serai toujours ta maman et je te chuchoterai des je t’aime, mille je t’aime, et je te l’écrirai aussi, toujours.

Pornographie etc.

novembre 28, 2012

Je vous invite à lire ma dernière chronique Canoë, qui vous apprendra que la pornographie n’est pas aussi dangereuse que certaines personnes le croient. Si, si, vous ne vous transformerez pas en monstre pervers, salivant, bandant, mouillant tout sur votre passage dès que vous apercevrez à l’écran une paire de tétons ou des couilles bien trimées.

D’autres chroniques récentes portent sur les sujets suivants : ce qui pousse les femmes à quitter leur mec, ce qu’il ne faut absolument pas faire lors d’une première relation sexuelle avec une nouvelle fréquentation, les habitudes faussement néfastes pour les couples (genre faire pipi devant l’autre) et ce que les femmes aiment presque honteusement.

Love y’all! Bisous!

Des cartes postales à 14 mois

novembre 28, 2012

Quand mon mec se réveille, Mini Fée se réveille aussi, ne pouvant résister aux bras de son papa. Elle tient à passer les cinq premières minutes de chaque journée collée contre son papa, à lui donner des coups de tête et des bisous et des morceaux de chocolatine dans les oreilles. Quand il s’en va, elle lui fait des au revoir encore plus élégants que si elle s’était entraînée toute sa vie pour être la Reine d’Angleterre, really. Après, elle monte sur son poney, me donne des morceaux de chocolatine dans les oreilles, insiste pour manger une poire en dix secondes et joue à la cachette.

Quand mon mec revient de son travail, il est parfois tard. Ces temps-ci, Mini Fée ne dort pas avant vingt-et-une heure, alors elle profite de son papounet. Sinon, elle ne le voit pas, il ne la voit pas et cela le rend tristounet. C’est pourquoi j’ai commencé à lui écrire des messages de la part de Mini Fée, des messages au l’endos de jolies photos d’elle, que je mêle à son courrier plus officiel. Je lui raconte ce qu’elle a fait pendant la journée et combien de fois elle a pensé à lui.

Ce n’est pas comme ses petits bras et ses bisous, mais je crois que ça plait bien à mon chéri.

Lundi oui oui oui: poutine à Lyon et jouir aux danseuses

novembre 27, 2012

J’ai mangé très tôt, avec Mini Fée, j’ai mangé des morceaux d’avocats en utilisant mes mains, pas d’ustensiles. J’ai ensuite mangé des morceaux de fromage, des tartines aux cretons et bientôt je goûterai aux crevettes qu’Alexandre Le Grand prépare, affublé d’un tablier à motifs de coq. J’espère évidemment terminer ma soirée en avalant Alexandre Le Grand, quand il me rejoindra au lit et qu’il voudra bien de mes jambes toutes douces entremêlées aux siennes.

Ce que j’aime plus que manger dix repas par jour :

Après-midi à la bibliothèque – une fillette a fait toucher toute les marionnettes de l’étage des enfants à Mini Fée, totalement charmée par la fillette et la grosse marionnette chat. Emballer des cadeaux en buvant du lait au chocolat devant La Guerre des Tuques. Copine qui réalise son rêve de travailler uniquement à la création de sa collection de bijoux. Mini Fée, endormie contre ma maman, avec sa doudou panda contre son petit corps de rouquinette trop mignonne. Sucettes à la guimauve. En route vers le chalet, de la neige, et le lendemain matin, de la neige, qui ne fond pas, partout sur le terrain. Lunch avec une copine qui me raconte sa correspondance amoureuse et ses histoires de collègues blondes qui jouissent aux danseuses. Waiting for Birdy. Paysages irréels. Sept ans avec mon chéri – il a dû vouloir rompre plus de trois cent fois, et moi deux ou trois fois, heureusement que nous nous aimons follement. Resto de poutine près de Belle-Fille Parfaite, à Lyon, le même où elle a mangé sa dernière poutine de l’été, lors de son voyage au Québec. La chance que j’aie, aussi, d’avoir une copine sur qui je peux toujours compter, même quand j’annule un petit déjeuner pour mieux dormir. Film intéressant de Jean-Claude Lord – le réalisateur de La Grenouille et la Baleine – ,  Les Criminelles, à propos de l’hypocrisie de refuser que des personnes consentantes puissent avoir des relations sexuelles avec échange d’argent : «Pourquoi deux adultes consentants sont considérés comme des criminels quand ils ont une relation sexuelle en échange d’une somme d’argent, mais que c’est parfaitement légal lorsque la relation sexuelle se fait en échange de voyages, de repas au restaurant ou de divers cadeaux? Ces adultes ne méritent-ils pas le respect et d’avoir des droits comme tout le monde ? La criminalisation et la stigmatisation poussent les travailleuses du sexe au silence quand elles sont victimes de violence. Je souhaite que ce film puisse susciter des débats et que l’on chemine tous là-dedans»

Ce qui se doit d’être banal

novembre 22, 2012

Depuis que je suis revenue sur Facebook, j’y suis de nouveau accroc. Je me trouve de bonnes excuses pour ne pas me sentir too much mal d’y être accroc, comme la lecture d’articles partagés par Fabrice – qui met aussi des photos de lui déguisé en genre de Castafiore, yeah.

Quand je regarde au téléjournal des pseudo religieux sur un high de moralité douteuse, frappant des femmes aux seins nus parce qu’ils associent homosexualité à bestialité, je suis plus que troublée et inquiète. Mais la lecture d’articles comme la lettre ouverte de Virginie Despentes à Lionel Jospin, et l’entretien avec l’anthropologue français Maurice Godelier me rassurent un peu.

Dans L’humanité n’a cessé d’inventer de nouvelles formes de mariage et de descendance, Maurice Godelier montre que le mariage entre homosexuels devrait être légalisé et normalisé en France, et que les homosexuels, bien que stériles, devraient être valorisés et acceptés comme parents.

Voici quelques extraits de l’entretien entre Maurice Godelier et une journaliste du Monde:

« L’homosexualité n’est ni une maladie, ni une perversion, ni un péché. Les deux espèces de primates les plus proches de nous sont bisexuelles, tout comme l’espèce humaine. C’est un fait scientifique. Si on ne le reconnaît pas, on continue à charrier de l’homophobie. Le deuxième point, c’est que sexualité signifie désir, mais aussi amour. Comme les hétérosexuels, les homosexuels s’aiment. »

« L’Etat doit intervenir pour fixer des responsabilités devant la loi. Il arrivera que les couples homosexuels se séparent. Il faut fixer un cadre. Il faut aussi pénaliser l’homophobie, qui agresse parents et enfants. D’autres gouvernements sont passés par là. Aucune des sociétés qui ont accepté ces évolutions ne s’est effondrée. C’est devenu banal, comme avoir des enfants sans se marier est aujourd’hui banal. »

Maurice Godelier indique aussi qu’il n’y a pas plus d’inceste chez les homosexuels que chez les hétérosexuels. Je trouve ça débile que des lecteurs se doivent d’être rassurés sur ce point. Crazy shit. Et que les lecteurs se doivent d’être rappelés que les homosexuels ne font pas que baiser: ils s’aiment aussi. Gosh. Anyway, moi, j’ai hâte de me marier une seconde fois.

Les bonnes filles n’utilisent pas leurs dents

novembre 22, 2012

En tentant de trouver un cadeau d’anniversaire à mon chéri (je suis toujours way en avance pour magasiner), je suis tombée sur des illustrations très suggestives. En voici une de Wasted Rita qui indique à quel point les girls peuvent causer du tort à la queue des mecs. Watch out guys!

Des menottes antiques inspirantes

novembre 21, 2012

Les menottes fascinent Lars Holst depuis qu’il a acheté sa première paire à quatorze ans, lors d’un voyage touristique familial. Il ne tripe pas sado-masochisme ou Houdini; c’est plutôt l’aspect historique et technique des menottes qui l’intéressent. Mais quand je regarde sa collection, rien ne m’empêche de fantasmer en pensant à mon mec qui utiliserait des menottes allemandes datant des années 1800 sur mes poignets.

Lars Holst a maintenant plus de 450 modèles d’objets contraignant – des menottes à pouces, des pinces à tétons –  datant des années 1600 à maintenant. J’aime bien ma collection de faons et de chatons, que j’ai commencé quand j’avais sept ou huit ans. Je ne collectionnerais pas les menottes antiques, mais ça me rappelle que ça fait longtemps que je n’ai pas utilisé les miennes, de l’armée canadienne. Petit jeu entre Alexandre Le Grand et moi à prévoir prochainement…

Un féminisme invitant et en mouvement

novembre 14, 2012

Entre la lecture de The no-cry sleep solution for toddlers and preschoolers et The Happiest Toddler on the Block, j’ai consulté un billet publié sur un site québécois à propos de la féminité, de la transphobie, des filles traitées de salopes parce-qu’elles-osent-se-mettre-du-rouge-sur-les-lèvres-et-des-jupes-qui-pourraient-remplacer-des-napperons-sur-la-table et du travail du sexe.

J’ai toujours peur, quand je lis sur le travail du sexe sur un site féministe. J’ai peur d’être triste, furieuse – et ces émotions ne sont ni bonnes pour ma petite tête qui souhaite un monde de licornes à adopter et de nuages en guimauve, ni bonnes pour le bébé que j’attends.

J’ai beaucoup apprécié le billet en question, non pas parce qu’il se rapproche à ce en quoi je crois, ou, en tout les cas, pas simplement pour cette raison. J’ai apprécié que l’auteure avoue son malaise initial, puis son questionnement sur le travail du sexe et sur une performance de la féminité dont on célèbre l’anticonformisme chez certaines (les drag queen), alors qu’elle est décriée chez d’autres (moi, moi, moi et toutes les filles qui se plaisent à passer plus de cinq minutes devant un miroir).

Extrait : « Et plus tard, une autre fracture: j’ai commencé à lire des articles à tendance pro-sexe. La porno, que je consommais depuis plusieurs années mais avec laquelle j’entretenais un rapport ambigu, voire honteux, n’était soudainement plus diabolisée. J’ai commencé à voir des termes comme “travail du sexe” au lieu de “prostitution”. Le BDSM, dans cette même mouvance, n’était plus du tout compris comme un désir de reproduire des abus ou de la violence: ce pouvait être conçu comme un jeu de pouvoir, une exploration des symboles qui peuplent l’imaginaire sexuel collectif.

Je me sentais plus que jamais comme une outsider. Mes politiques allaient encore souvent dans le sens du consensus féministe, mais ça achoppait sur des points centraux, assez centraux pour que le malaise perdure. Lorsque finalement j’ai pris position dans le débat prostitution-travail du sexe (i.e. je suis en faveur de la décriminalisation totale), je savais que je franchissais une barrière. Que je ne pourrais plus jamais concevoir mon féminisme comme étant lisse, conforme aux guidelines du Conseil du statut de la femme. Que mon étiquette de féministe, il faudrait que je la défende, non plus seulement à l’extérieur du mouvement, mais aussi à l’intérieur. Face, notamment, à des personnes qui pensent pareil que dans cette parodie. »

Les commentaires sont aussi intéressants à lire, pour juger d’un esprit plus ou moins ouvert déguisé en féminisme d’ouverture mal renseigné, pour juger de ce qui est controversé encore aujourd’hui pour certaines femmes, et pas du tout pour d’autres.

Je vous invite à lire l’article et à y réagir, ici ou sur le site de jesuisfeministe.com.

Voici pour ma part ma réaction suite à ma lecture du billet et d’un commentaire en particulier :

« “La prostitution pour la plupart des femmes qui la pratique n’est pas un choix et il résulte de la situation de pauvreté, ou suite à des agressions, maltraitances, abus de toutes sortes.” (sic)

C’est très intéressant de se questionner sur des sujets possiblement controversés pour certaines, comme le travail du sexe et l’industrie de la beauté. Ce n’est toutefois pas se fermer au débat que de rappeler l’importance du libre choix. Il est faux de croire que la majorité des femmes choisissant le travail du sexe au Canada ne font pas un libre choix. Je n’aime pas les opinions qui sont exprimées comme des informations véridiques et vérifiées.

Pour celles qui veulent avoir des informations véridiques et vérifiées, je suggère toujours le site web de l’anthropologue Laura Agustin: http://www.lauraagustin.com/

Les travailleuses du sexe tentent de plus en plus de faire connaître leur quotidien, la valeur de leurs choix et la valeur de leur parole. Je propose ces sites pour celles qui sont curieuses ou veulent entendre un autre discours que celui qui victimisent les travailleuses du sexe:
1. http://titsandsass.com/
2. http://bornwhore.com/
3. http://sexonomics-uk.blogspot.ca/
4. http://postwhoreamerica.com/

En tant qu’ex travailleuse du sexe, je répète souvent que je me suis rarement sentie humiliée ou stigmatisée par des clients. Mais le nombre de fois ou je me suis sentie humiliée ou stigmatisée par des femmes qui se disaient féministes est effarant. Je ne suis pas la minorité, sachez-le.

Merci à l’auteure de cet article d’avoir poussé ces réflexions, au-delà de son malaise initial. »

Source photos: http://seattlegrrrlarmy.tumblr.com/ 

Maman koala songe à une gamelle de sperme

novembre 13, 2012

Je ne vous écris pas beaucoup mes chéris et mes jolies, c’est parce que j’ai très peu de temps toute seule. Ma Mini Fée est terrifiée de dormir seule depuis une semaine, elle veut mes seins, les bras de son papa, mon parfum Marc Jacobs à deux centimètres de ses bisous. J’en suis épuisée, quand je ne suis pas maman koala, je me tape des séries télé en jalousant mon mec qui boit du vin, et je tente de mémoriser des berceuses pour mon trésor apeuré. J’aime beaucoup fredonner Proserpina de Martha Wainwright. L’histoire de Perséphone (ou Proserpina, mais j’aime mieux dire Perséphone que Proserpina, ça fait moins nom de médicament), enlevée par Hadès, me fascine depuis quasi des siècles.

Voici certains objets de recherche compilés dans la section what-the-fuck-tu-écris-dans-Google-pour-tomber-comme-ça-sur-mon-blogue. Je vous écris bientôt plus, dans mes rêves.

Catégorie presque poétique.

1. sodomiser une fée

2. poème de mec pas autonome

Catégorie obsession fonction anale

1. je lui bouffe le cul et sa crotte

2. Jenna Jameson fait caca

3. elle étale son caca sur sa chatte

Catégorie alimentaire

1. gamelle de sperme

2. smoothies Second Cup sang de coccinelles

Catégorie très détaillée

1. 27octobre 2012 escorte chalet laurentides

Catégorie humoristique

1. humour de spermatozoïde

Faut pas flirter avec les tueurs de chiens ou Des Souris et des hommes

novembre 12, 2012

Un site que je trouve bien amusant propose d’autres titres à des œuvres plus ou moins célèbres. Les nouveaux titres sont ironiquement évocateurs du contenu du livre ou de la vie de l’auteur. Le plus récent : un livre de recette s’intitulant Beautiful pictures of food you’ll never make.