Archive for septembre 2009

Les anglos à kippa rougissent quand je remarque la taille de leurs condoms

septembre 30, 2009

Proche de l’autoroute Décarie, devant une vieille maison, mon agente immobilière m’embrasse sur les joues et sert très fort Alexandre Le Grand contre ses 40DD. Elle dit j’ai pensé à vous l’autre semaine, j’assistais avec ma fille à un spectacle burlesque, il y avait plein de monde tout nu sur le stage, des grosses, des maigres, ça se frottait et ça se frenchait, je m’attendais pas à ça du tout, mais c’était super le fun, et les filles étaient super bien habillées, et je me disais que toi Mélodie tu saurais ou je pourrais me trouver des pasties à Montréal, j’en veux avec des brillants, en forme de trèfle à quatre feuilles ou en forme de coeur.

Je promets à mon agente immobilière cochonne de lui envoyer des adresses de boutiques et je l’encourage à s’inscrire à des cours de danse avec Mlle Oui Oui Encore. Nous cognons à la porte du logement au premier étage du duplex, c’est un homme habillé en joueur de golf qui nous répond, avec un airedale qui vient tout de suite se loger la face dans l’entre-jambe d’Alexandre Le Grand. Deux de ses fils arrivent, ils ont environ douze et quatorze ans, mignons comme tout, les cheveux blonds et frisottés. Le plus jeune dit qu’il va aller au parc, et il s’en va, avec un furet albinos dans le cou, et un longboard.

Je souris au mec de quatorze ans, je m’imagine très bien en proprio perverse, descendant du deuxième logement au premier, prétextant avoir besoin de crème à raser pour ma chatte ou de crème pour un milkshake. Les blondinets aux cheveux frisés, c’est craquant, ça me rappelle quand j’avais seize ans et que je parlais de fellation devant les amis de mes petits frères, pour les faire bander dans leurs jeans de skater.

Nous entrons dans une chambre, un troisième fiston y est, torse nu devant son ordi, il a dix-sept ou dix-huit ans. Il y a une kippa sur sa table de chevet, à côté d’un bong et d’une boite de condoms Trojan. Je lui souris, et je marche vers lui, je bute sur une bouteille de bière vide. Il s’excuse du désordre, et je fais exprès de regarder direct sa boite de condoms Trojan. Je crois deviner qu’il rougit, il se lève et il sort de la chambre, en frôlant mes fesses.

 Je suis le blondinet frisotté dans la cuisine, je lui demande depuis quand il habite ici et si son daddy accepte qu’il dorme avec sa petite copine. Il me répond qu’il n’a pas de petite copine, que les filles c’est trop compliqué, ça fait une semaine qu’il se crosse devant son ordinateur. Je m’appuie contre le lave-vaisselle, je lui dis et c’est quoi le genre de vidéos cochons que tu regardes sur le net? En fixant le plafond, il répond j’aime les blondes qui se font défoncer par trois gars en même temps, un gars par trou, ou deux gars dans le même trou.

L’airedale vient bouffer dans sa gamelle, je me penche pour le caresser, et je demande au blondinet, et ça t’excite les salopes qui se font lécher par des animaux, qui se rentrent de la bouffe pour chiens dans la chatte? Il fait semblant de pas comprendre, il me demande de répéter, et son papa rentre dans la cuisine et il m’explique l’origine d’une fissure dans le plancher.

Mon agente immobilière s’extasie dix fois devant les fenêtres antiques et nous partons. Je remarque une super affiche dans le corridor, une feuille de marijuana avec l’inscription Spiritual high. J’adore les mecs religieux, et ça me fait crissement mouiller de m’imaginer sucer un mec qui se roule un joint, une kippa sur la tête.

Des jouets à partager

septembre 28, 2009

Musique : Scout Niblett, Pom Poms

Nombre de rhum et coca zéro depuis une heure : 0

Marissa me montre sa laisse en cuir noir, elle me demande si j’en ai une, je dis oui et j’ai aussi un collier de chienne qui va avec, il est super beau, avec de gros anneaux. Je dépose ma boite de jouets sur le lit, je sors mes anal beads, mes menottes dont je n’ai pas la clé, Alexandre Le Grand les garde cachées, quand il est fâché contre moi il me met les menottes et je reste prise comme ça, je sors aussi mes nipple clamps, mon clit clamp, mes boules chinoises glow-in-the-dark, mon vibro en jelly rose perle et mon collier de chienne. Marissa l’attache autour de mon cou et elle me reluque, elle dit tu es sexy, tu devrais porter ça quand tu travailles à la librairie.

Je me couche sur le lit et Marissa fixe la laisse à un des anneaux de mon collier de chienne. Elle s’assoit sur moi en califourchon, ses genoux contre mes genoux, sa jupe s’étire et remonte un peu, je vois ses petites culottes noires. Elle tire sur la laisse, elle dit c’est un client qui m’a demandé de m’en acheter une, il vient me voir une fois par semaine, depuis deux mois peut-être, et hier il m’a donné des pommes, fuck, des pommes qu’il avait cueillies avec sa famille, il a deux petites filles, je l’ai trouvé gentil, je lui ai dis que j’allais faire une croustade grâce à lui, il était bandé super dur, moi je pense que les mecs fantasment plus sur moi quand ils m’imaginent cuisiner ou jogger en short de coton une taille trop grande pour mon petit cul.

Elle prend mon vibro en jelly rose perle et l’appuie contre ma chatte, je mouille en crisse. Elle repousse mes petites culottes fleuries sur le côté et pince mon clito, elle fait ronronner le vibro comme si j’avais un tracteur qui démarrait entre mes jambes et elle dit tu veux que je te fasse jouir, et je dis ok. Je sais pas quoi regarder quand elle me touche, son sourire, ses yeux cerclés d’un trait de khôl Minted de MAC, ses seins qui pointent sous son chemisier serré ou ses mains. Je sers très fort mon oreiller, je bouge pour que ma chatte touche presque la chatte de Marissa. Elle s’amuse à me rentrer un doigt, puis à me le montrer, tout brillant de mouille, elle me le fourre dans la bouche.

Je mords son doigt, je sais que je vais bientôt jouir, elle dit oh oui, et elle fait des mini ronds avec le vibro, contre mon clito, je me sens tellement brûlante, et je jouis, les yeux fermés, et je les rouvre, j’entends Marissa répéter oh fuck, oh fuck, et je vois mon mec, le visage recouvert de gel à raser Gillette, et je ris en jouissant, encore, et il dit je t’ai pas fait débander han, vous êtes belles les pétasses, continuez à jouer, je vais me raser les joues et les couilles avant de vous rejoindre.

Bisous Nelly

septembre 26, 2009

I am involved in a freedom ride protesting the loss of the minority rights belonging to the few remaining earthbound stars. All we demanded was our right to twinkle.

(Marilyn Monroe)

Je ne voulais pas être blonde, j’avais pas le droit, fallait que je garde mes cheveux longs, et foncés, et mes seins tout plats, déjà qu’on me disait, à l’école, tu écris sur le cul, tu te prends pour Nelly, je voulais pas rivaliser avec Nelly, j’avais seize ans, ou dix-sept ans, j’ai toujours retranché une année ou deux, moi aussi, à mon âge, j’aimais Nelly, je la trouvais belle, dangereuse et brillante dans ses angoisses, mais je ne connaissais pas son monde à elle, j’étais gratuite, moi.

A sex symbol becomes a thing. I just hate to be a thing.

(Marilyn Monroe)

Personne pouvait se comparer à Nelly, tout le monde pouvait l’aimer, encore plus maintenant qu’elle est morte, tout le monde pouvait la détester, la rendre fausse, la critiquer, répéter qu’elle était une whore, trop blonde, et qu’elle portait des jupes trop courtes, mais Nelly était plus vraie que vraie, je ne la connaissais pas, pas vraiment, je la connaissais à la croiser, parfois, et grâce à ceux qui me parlaient d’elle, qui prenaient un verre avec elle, ou qui l’avaient baisée, she was exceptionnal, but cold.

Si Nelly était obsédée par Marilyn, moi j’étais obsédée par Nelly, et même à quatre pattes, dans une chambre d’hôtel, je posais des questions, how much was she asking for a bbjtc?

Dans ses livres, j’indiquais mon nom, puis la date de mon achat, et ce que je portais ce jour-là, pour Folle c’était une robe avec des poissons tropicaux, et pour À Ciel Ouvert, des skinny jeans Miss Sixty et un t-shirt blanc, et dans À Ciel Ouvert, il y a des pages cornées, avec des traces de chardonnay, je voulais faire comme ses personnages, qui se saoulaient toujours au Plan B.

Je m’étais finalement teint les cheveux en blonds, trop platine, c’était un gai qui n’aimait pas mon maquillage qui me coiffait, et qui me comparait à Marilyn, je disais non, ce n’est pas moi, elle, et je continuais à me comparer, à regarder Nelly sur des photos, à vouloir sa bouche, à trouver dommage de n’avoir demandé à mon chirurgien que des 34C, Nelly avait des plus gros seins que moi, Nelly devait avoir des plus beaux mamelons que moi, Nelly serait toujours plus blonde que moi. 

C’est un ami, ce matin, qui m’a envoyé un courriel, dans lequel il me demandait de lui téléphoner, dès que j’aurais lu son message. J’avais mal à la tête, même si je n’avais pas bu la veille, et j’avais mal composé son numéro deux fois, avant de lui parler, il y avait derrière lui beaucoup de bruits, je ne lui ai pas demandé ou il était, et il m’a dit je ne pouvais pas te l’écrire, Nelly Arcan s’est suicidée. Nous avions parlé d’autres trucs, de son weekend à Québec, du livre que je lisais, Hos, Hookers, Call-Girls, and Rent Boys: Prostitutes Writing on Life, Love, Work, Sex, and Money, et je sentais des larmes sur mes joues, mais je voulais rire, je ne voulais pas raccrocher tout de suite, je ne voulais pas qu’après Nelly, il n’y ait plus rien.

Marilyn suicidée sera la seule à comprendre la nature de mes attentes.

(Carole Massé, Les petites-filles de Marilyn)

J’avais retouché mon gloss Mother Pucker vingt mille fois, pendant la journée, je m’étais promise d’être jolie, avec mes méga boucles aux oreilles, en forme d’étoiles filantes, et de ne pas oublier Nelly, pas aujourd’hui, ni demain, ni jamais, parce qu’elle avait tout risqué, plusieurs fois, le risque comme unique vérité, sur une table d’opération, dans une chambre d’hôtel ou devant un ordinateur, et chez elle, finalement, chez elle, je ne sais pas comment, et j’espérais qu’au ciel, elle était bercée, comme une petite-fille de Marilyn, par ceux qui la reconnaissaient, avec ses yeux de shtroumphette qui ne connaîtrait plus ni détresse, ni chardonnay.

J’ignore ce que je deviendrai.

Je n’ai pas le choix de devenir ce que je deviendrai, et que j’ignore pour l’instant.

On est obligé de faire ce que l’on fait sans même y penser.

Alors partir ou rester, ça revient au même.

Alors je le répète, j’aime ceux qui partent.

Pourtant ils n’ont pas plus le choix de partir que je ne l’ai de rester.

Mais j’ai choisi de l’accepter.

 (Carole Massé, Les petites-filles de Marilyn)

Le matin je ne fais pas de jogging, je me crosse

septembre 22, 2009

Mon cul est super bien moulé dans mes pantalons bleu marin Lux, mais il est encore plus beau une fois que je laisse Alexandre Le Grand me retirer mes pantalons bleu marin Lux, et mes petites culottes Betsey Johnson, et qu’il me plaque contre le mur recouvert de miroirs, dans la cuisine. Mon cul devient rapidement tout rouge, avec toutes les fessées que mon mec me donne, juste parce que j’ai osé m’habiller avant qu’il ne me baise deux fois ce matin.

Il me caresse le clito en me pénétrant, et il sort mes tétons de mon soutif en dentelle, il ralentit, je m’accroche à ses cuisses, il ramène mes mains contre le mur et il dit tu veux que je jouisse tout de suite cochonne, et je secoue la tête, je dis tu choisis, tu veux que je me couche sur la table, et il cesse de jouer avec mon clito, il me baise plus vite, à grands coups de bassin, et je regarde son visage quand il jouit, sa bouche tordue, ses dents prêtes à mordre mes épaules, et mon cou, je le trouve beau.

En s’essuyant la queue dans la nappe, il dit tu peux te rhabiller, ils te font bien tes pantalons, et il me propose un espresso. Je l’embrasse et je dis tu es gentil, je reviens dans quelques minutes, faut que je perde cent-douze calories, sous les draps, avec mon nouveau vibrateur en jelly rose perle.

Grand-maman, je suis un grand garçon maintenant

septembre 22, 2009

                  meganfox

Ce que je trouve excitant ? Megan Fox. Me regarder dans le miroir et me trouver mince, et belle, même pas maquillée, même pas crémée pour cacher de futures varices. Mon mec dans une chemise bleu pâle. Mes cheveux, quand ils sont plus blonds, après une teinture homemade, à minuit. Un doigt, dans ma bouche, et les autres, sur ma joue, quand je fais la gamine, et la gaffeuse. Une queue, qui enfle, sous un pantalon, soudainement trop serré. Un costume d’infirmière. Un costume de Marie-Antoinette. Y Tu Mama Tambien. Des robes soldées chez Marciano. Des cuissardes, dans lesquelles je suis capable de courir, pour pas manquer le métro. Mais jamais, jamais, une grand-mère légèrement perverse, prête à voir son petit-fils tout nu, comme dans cette anecdote que je pique au Cosmopolitan du mois d’octobre :

« While I lived with my parents, I got into the habit of walking around the house buck naked whenever they were gone. One day, I was home alone and about to hop in the shower. As I walked down the hallway toward the bathroom door, it swung open. My grandma had decided to drop by unannounced! My room was too far away to hurry back easily, so I just stood there in front of her, completely nude. To make things even more awkward, she acted like nothing was wrong, gave me a hug, and made a comment about how much older I looked since the last time she saw me. »

Comment profiter de notre petit trou sale et serré?

septembre 21, 2009

« Reports that anal sex will damage your rectum are not backed up by medical fact as long as you use lots of lube and leave your crowbar in the toolshed. »

Paul Joannides, Guide To Getting It On

Une lectrice super chouette m’a écrit récemment, parce qu’elle avait besoin de conseils niveau queue dans le cul. Elle a trop mal quand elle se fait sodomiser, mais la pratique l’excite anyway. J’ai demandé à des amis s’ils avaient des conseils persos à lui donner.

Voilà leurs réponses, très excitantes et généreuses :

G. : « Centimètre par centimètre…Avec une amie en dessous, prête à lubrifier à tous les trois aller-retour. »

R. : « Lube, lube, butt-plugs. »

D. : «  Un bon cunnilingus (des W et des F avec la langue sur le clite, c’est l’idéal) tout en baisant, mordillant parfois l’entre chatte-anus, beaucoup de salive, un doigté léger et quelque peu retenue dans la région désirée, le tout jusqu’à l’orgasme clitoridien. Du coup, les muscles se relâchent et on retourne à l’abordage tout en douceur sur le côté avec des baisers dans le cou et des petites phrases cochonnes… »

D. : « Trouver un chum moins membré ? »

A. : «  Beaucoup de lube. »

S. : «  Just relax. »

J. : «  Vider une bouteille de vodka et BEAUCOUP de lubrifiant !!! »

Mais parfois, du lubrifiant, ce n’est pas suffisant, et c’est difficile de se sentir complétement calme quand tu as déjà saigné du cul avant. Et je suis totale d’accord pour me souler avant de m’écarter les fesses, vous me connaissez, mais lors des premières sodomies, mieux vaut pas boire la bouteille de vodka au complet, sinon la débutante ressentira peut-être zéro douleur, la tête enfoncée dans un oreiller, le cul plein de la bite lubrifiée de son copain, mais le lendemain, ouh la la, ça peut être dangereux de marcher.

Moi aussi au début, j’avais mal, et je crois que c’est bien de commencer par se rentrer soi-même des doigts, des jouets, et de laisser après son mec nous pénétrer avec un butt-plug, et après avec sa bite. Genre une semaine de doigtage, une semaine d’anal beads, et finalement la bite hyper lubrifiée. Certaines positions sont moins douloureuses que d’autres, la queue pénétrant à moitié le cul. Les premières fois, pour être moins nerveuse, je demandais à Alexandre Le Grand de me la rentrer dans le cul alors que j’étais sur le dos, comme ça je le voyais bien s’enfoncer en moi. Je trouve vraiment bien le conseil de se faire lécher avant la pénétration anale. Déjà excitée et la mouille qui coule jusqu’entre les fesses, la future accroc de la sodomie ouvrira plus facilement son petit trou.

Autres suggestions :

Dans le Guide To Getting It On, il y a un chapitre consacré à tous les jeux anaux, Anal sex-up your bum. L’auteur recommande de commencer à se doigter le cul dans la douche, car l’eau lave les ongles plein de miettes de chips crème sûre et oignons, et lubrifie aussi. Pour décontracter son sphincter, la pétasse enculée peut pousser, comme si elle se préparait à chier. L’auteur rappelle aussi que si c’est trop douloureux, ou inconfortable, il ne faut jamais se sentir mal de demander à son mec de se retirer de notre oeil de bronze presque vierge.

Tristan Taormino, une Phi Beta Kappa experte en sexe anal, a publié le Ultimate Guide to Anal Sex for Woman, et enregistré une vidéo d’éducation sexuelle pour Vivid Entertainment, Expert Guide to Anal Sex.

Je souhaite bonne chance à ma lectrice super chouette ! Je prie pour toi et ton petit cul bientôt défoncé !

Bière, sperme et pointe de pizza all dressed

septembre 21, 2009

Alexandre Le Grand me propose d’aller prendre un verre avec lui, après le travail, il est déjà au centre-ville et il s’ennuie. J’avais pas prévu sortir ce soir, je voulais prendre un long bain moussant, me faire jouir avec le pommeau de douche et appliquer une autre couleur de vernis sur mes ongles. J’accepte anyway son invitation, mais je dis je suis laide, je suis en jeans et en souliers plats, il faut que je m’arrête chez Aldo Liquidation avant de te rejoindre. Je me trouve des souliers à bouts pointus couleur chair. J’hésite à jeter mes autres souliers, puis je les mets dans ma grosse sacoche.

 Au Quartier, Alexandre Le Grand est au bar, avec un ancien collègue, Pascal. Je leur demande si je devrais garder ou retirer mon soutif, et mon mec dit enlève-le. Je vais à la salle de bains, je me remets de l’antisudorifique à l’odeur de concombres et je me regarde dans le miroir, pour voir si la couleur de mes mamelons est visible sous mon chandail à manches trois-quarts blanc. Pascal me montre des photos de roches, il avait prévu les utiliser pour faire un muret, chez lui, mais elles sont trop grosses, il veut tuer les contracteurs qu’il a engagé, il n’en dort plus depuis deux jours.

Gaspard arrive, ça prend une éternité avant qu’une barmaid débutante lui propose un drink. Alexandre Le Grand dit la plus jolie c’est la latino, et les autres mecs approuvent. Il nous suggère d’aller au Confessionnal, pour voir plus de chicks sexy, et moins de madames en tailleur tout propre, taille large. Pascal dit ma blonde trouve ça difficile, passer ses soirées toute seule, elle est enceinte de cinq mois et elle s’occupe de notre petite d’un an. En réglant sa facture, il relève la tête et il reconnaît un mec qui l’a initié, il y a genre dix ans, à l’Université de Sherbrooke, il dit wouah tout ce que je me souviens, c’est que c’était toujours le party, à Sherbrooke. Il décide de nous suivre, juste pour une dernière bière.

Je gambade jusqu’au Confessionnal en répétant non-stop à Alexandre Le Grand que j’ai besoin de baume sur les lèvres et de sperme sur la face. Alexandre Le Grand me paie un gin tonic. Je l’avale trop vite en gueulant qu’il n’est même pas alcoolisé. Je commence à danser, toute débalancée par mes talons de quatre pouces aussi larges qu’un cure-dents. J’attire mon mec contre moi, il se détourne, deux amis de Gaspard viennent d’arriver, il me les présente. Je les embrasse et nous avalons tous un shooter de tequila. Je reprends la main d’Alexandre Le Grand, il me pousse la tête vers ses jeans, puis me relève et mime de me gifler, une joue après l’autre. Je me prends un autre gin tonic, j’échappe mon morceau de lime par terre, je me baisse comme une stripper pour le ramasser, les genoux écartés et je me remets debout, le cul bien levé dans les airs. Je suis trop saoule pour regarder les mecs, je sais pas s’ils me trouvent drôle, ou sexy, ou totale débile. Pascal dit vous venez cueillir des pommes avec moi la semaine prochaine, après tu pourras faire des tartes avec ma femme, Mélodie.

 Alexandre Le Grand verse de la bière sur mon chandail blanc, et il me prévient gueule pas, suis-moi à la salle de bains, je vais te nettoyer ça. Ses amis viennent avec nous, je demande à l’un d’eux d’amener ma sacoche trop pleine. Pascal ferme la porte des toilettes et il plaque son dos contre elle, pour empêcher qui que ce soit d’entrer. Je me regarde dans le miroir et je splashe de l’eau sur mon chandail. Alexandre Le Grand me tourne vers lui et il mord mes mamelons. Il ouvre son pantalon et je penche la tête, le cul encore bien levé dans les airs, bien moulé dans mes jeans troués Guess. Je demande tu veux que je te suce, et un mec me tend une bière, tiède, j’avale une gorgée. Alexandre Le Grand est tout dur, je sais qu’il aime bien montrer sa bite aux autres, et qu’il aime bien me montrer aussi, même quand je suis totale dans les vapes, avec mes yeux de Bambi couleur vin rouge et mes souliers aux bouts trop pointus style sorcière fashion.

Je me mets à genoux, je parle avec le gland de mon mec dans la bouche, je dis vous pouvez vous crosser han, et je veux une pointe de pizza super grasse après ok. Alexandre Le Grand force ma gorge à prendre toute sa bite, je pense à Traci Lords et à toutes les pétasses qui prennent plus profond que moi, mais pas mieux. Je lape la queue de mon mec, lentement. Il blague je pense me percer la queue et me faire mettre un Prince Albert, vous en pensez quoi? Un de ses amis, essoufflé, dit c’est dangereux, pour les infections. Je tente de rentrer ma langue dans l’orifice à l’extrémité de sa queue. J’ai envie qu’Alexandre Le Grand jouisse rapidement, il faut trop que je mange ma pointe de pizza all dressed extra fromage, et que je garde son sperme pour le cracher dans une bière et tout boire après.

Quelqu’un cogne contre la porte de la salle de bains, Pascal dit ta soeur passe un test de grossesse, dans deux minutes c’est fini. J’ôte mon chandail mouillé et je m’accroche aux fesses d’Alexandre Le Grand, il grogne, je suis la seule à l’entendre, la musique des Pussycat Dolls est trop forte, et il jouit. Je choisis de faire goûter son sperme, un peu, à ses amis, je les embrasse tous, un à un, et j’avale, en souriant, la langue encore sortie, au coin de la bouche.

Petite culotte-soie dentaire ou commando?

septembre 20, 2009

                  mélodielit

Je ne me suis pas mise en bikini pour le lancement de Moebius,  je me suis pas faite enculer devant tout le monde à l’Edgar Hypertaverne, ce qui est dommage, mais Alexandre Le Grand a réussi à me rentrer un doigt dans la chatte pendant que je prenais au compte-gouttes une bière Cheval Blanc, et j’ai autographié le poil pubien de mon auteur chouchou, Ed Hardcore.

Et devinez, je portais une petite culotte sous ma robe rouge ou non ?

Source photo : Pascal Lysaught, un obsédé total professionnel    pascal.lysaught@videotron.ca

Sucer en mini shorts et rollerblades

septembre 19, 2009

lecture: Victor Malarek, The Johns, Sex for sale and the men who buy it

drame de la journée: j’ai les ongles tout cassés

J’enfile des mini shorts en coton jaune poussin American Apparel, des bas aux genoux et mes rollerblades, pour ressembler à Ellen Page et à Drew Barrymore dans leur photoshoot du Marie-Claire du mois d’octobre. Je dis à Alexandre Le Grand je vais me toucher, quand tu auras terminé de répondre à tes courriels, tu viens goûter mes doigts tout plein de mouille? Je plaque mon vibro contre mon clito, assise sur le bord du lit, et je regarde mes jambes en jouissant, elles sont belles mes jambes, toutes écartées et tendues presque à en avoir des crampes.

Je vais me chercher un verre d’eau gazéifiée, Alexandre Le Grand me suit dans la chambre, il dit j’ai envie de te la mettre entre les fesses. Son téléphone sonne, il répond, et il commence à parler de petit chien qui mange des livres. Je pose mon verre d’eau sur la table de chevet et je commence à caresser mon mec, à faire durcir sa bite coincée dans ses jeans. Je chantonne la chanson que le garçonnet d’Élise voulait trop écouter l’autre soir, quand je jouais à la babysitter, Oh I’m a gummy bear, Yes I’m a gummy bear, Oh I’m a yummy tummy funny lucky gummy bear, I’m a jelly bear, Cause I’m a gummy bear, Oh I’m movin’ groovin’ jammin’ singing gummy bear.

Je me trouve totale bandante de chanter ça, en retirant la ceinture d’Alexandre Le Grand et en déboutonnant son jeans. Il pose une main sur ma bouche et il dit au téléphone j’ai drogué Mélodie, elle déconne, tu veux chanter pour Gaspard, salope? Je secoue la tête, je me penche vers sa bite, je le suçotte, j’ai la bouche déjà trop pleine pour chanter que je suis un putain de jujube qui groove. Alexandre Le Grand me repousse, il se couche, place deux oreillers sous sa tête et étire ses jambes. Je lèche ses couilles et passe doucement mes seins sur sa bite, je rigole en faisant durcir mes mamelons contre son gland. Il parle des nouveaux t-shirts qu’il s’est commandé sur le net et encore de petit chien qui mange des livres et il demande à son ami s’il peut luncher avec lui le lendemain.

De sa main libre, il glisse mes cheveux derrière mes oreilles, je lui souris, en sortant la langue. J’écrase mes seins, je tente de les serrer le plus possible contre sa bite, en m’aidant de mes mains. Je bouge, je le crosse avec mes boules, je veux son sperme sur mon corps et l’obliger à parler d’une voix essouflée. Il jouit, j’ai une louche de sperme qui coule dans mon cou. Il raccroche en souhaitant une bonne soirée à Gaspard. Je claque mes rollerblades l’un contre l’autre, je les retire et nous allons à la cuisine, préparer le souper ensemble.

Un samedi soir à se faire pimper et à virer lesbie

septembre 17, 2009

                           melodienelson

 

Mélodie Nelson transformée en cari au poulet

Je préfère avoir des gouttes de pluie dans les cheveux que de me promener avec un autre parapluie que celui que j’ai perdu, mon mini à motifs de bête sauvage. No way que je vais me promener avec un gros parapluie de golf brun, même si je marche dix minutes dehors, à chercher le restaurant Bangkok, à texter Amandine pour lui demander si c’est avant ou après le métro Beaudry, et avant ou après le salon de massage érotique fermé, sur le Boulevard de Maisonneuve Est.

Quand je trouve le restaurant, je demande au serveur si je peux m’asseoir à la table que je veux, en français, puis en anglais, il me sourit, et il me remet le menu, le restaurant est désert, et sombre, et j’espère qu’Amandine arrive bientôt, sinon je suis sûre qu’on va faire griller mes doigts pour en faire un cari au poulet genre. Deux minutes après que j’aie vidé tout le contenu de ma sacoche sur la table, Amandine arrive avec ses nouveaux jeans, un souvenir de New-York, rentrés dans des bottes grises à talons plats. Elle commande une salade mangue et crevettes, moi une brochette de calmars. Elle me parle de son périple en kayac-camping à Tremblant, de son haut de bikini qu’elle a perdu devant des touristes américains qui ont tout filmé et du manteau de trois cent dollars que sa sœur lui avait prêté. Elle dit j’avais froid pareil, alors j’ai dormi toutes les nuits en cuillère avec Myriam. Elle me demande si j’aime ça ici, je dis oui, c’est super bon, elle dit j’habitais juste à côté avant, j’y allais tous les jours, et j’y ai invité ma mère, mais elle trouvait ça trop crade, genre ce soir c’est cool, il n’y a pas de coquerelles mortes sur le bord des fenêtres.

C’est quand même flatteur, se faire pimper

Après nous sortons au Miss Villeray, c’est la première fois pour nous deux, nous entrons, je tire sur ma robe, pour me cacher un peu les fesses, et nous regardons les mecs. Amandine dit que les plus beaux sont au centre, zéro possibilité d’aller leur parler sans bousculer cinquante personnes genre. Elle nous trouve une place près de l’entrée, et elle nous commande un gin tonic et un abricot brandy sour. Moi je veux me remaquiller aux toilettes, mais une fille habillée toute en noir, pour camoufler ses quelques cheeseburgers de trop, me prend la main et commence à danser avec moi, et à me pousser contre un de ses amis, un mec trop chaud. Je tente de retirer ma main, elle la garde serrée dans la sienne, elle dit que je suis belle, est-ce que je trouve beau les mecs proches de nous, ils sont intéressés, je devrais m’asseoir avec eux, et danser, shaker mon cul devant elle, encore, et je dis j’ai envie de pipi, pardon. J’aime pas les pimpeuses le samedi soir quand je sors avec une copine juste pour déconner, pas pour me faire brancher vers un hôtel dans une heure.

Une chanson de M.I.A pour résister à la geekitude

Aux toilettes je fais la file derrière une fille super sexy, elle a des shorts en jeans et des collants gris opaque et un t-shirt blanc qui laisse voir son soutif plus foncé. J’ai envie de lui demander ou elle a acheté ses shorts, ils moulent trop parfaitement son petit cul, et de lui dire qu’elle me fait penser à une Kate Moss latino, mais j’attends, je me remaquille, et je retourne à côté d’Amandine. Un mec gentil mais trop geeky lui raconte l’histoire du Miss Villeray, genre René Lévesque y venait avec ses maîtresses et il jouait au babyfoot avec le tenancier, et il lui parle de l’importance des jeux pédagogiques en milieu scolaire.

Je dis j’ai pris un gin tonic, pas dix milles cafés, je veux pas commencer à bailler, la musique est super bonne, je sais que tu aimes trop M.I.A toi aussi Amandine, viens danser. Le mec aux lunettes à la Woody Allen demande à Amandine si elle est lesbienne, et elle soupire, et elle dit non, en s’appuyant sur moi pour se lever de la banquette en cuir. Je danse avec un autre verre de gin tonic, Amandine dit la dernière fois que j’ai baisé c’était dehors, dans un parc près de chez moi, il y a genre deux semaines, je suis en manque, je veux un de ces mecs-là, et elle me pointe des mecs tout droits sortis d’un catalogue de Banana Republic, propres, aux épaules pas très larges et au demi-sourire franc et coquin.

J’aime les pétasses qui mouillent que pour les filles, mais Amandine n’en est pas une

Je veux lui demander si elle se crosse souvent, mais un mec pose ses mains sur ses hanches et lui murmure des trucs à l’oreille, elle rigole, avec des yeux interrogateurs, elle a tellement un beau visage, je continue à danser, sur une chanson d’Estelle, en la regardant, elle est encore plus belle qu’à l’école secondaire, avec ses joues roses, et ses cheveux chocolats, vagués, et ses seins de Barbie sans silicone.  Un autre mec s’approche de moi. Il me dit qu’il est arrivé au Québec depuis moins d’un an, il est Français, et il étudie en environnement à l’Université de Sherbrooke, il m’invite à le suivre à sa résidence plus tard ce soir, je dis nan, il dit mercredi prochain alors, c’est ma fête. Je dis sorry j’ai déjà un autre Français dans ma vie, et je lui montre ma bague de fiançailles, et il dit je ne te crois pas, tu as l’air trop chiante, tu sors avec elle. Et Amandine dit fuck, je ne sors plus avec toi Mélodie, jamais on m’a pris pour une lesbienne avant, c’est quoi l’énergie que tu dégages, tes chakras doivent être gravement déplacés.

Je rattache mes cheveux en un chignon plus ou moins réussi, ma sacoche sur l’épaule, mon verre de gin tonic vidé en quatre secondes, et je dis je vous frencherais bien tous, mais vous puez trop, bonne fin de soirée, je vais aux danseuses me foutre la tête entre les seins de la première blonde que je vois. Je me dirige vers la sortie, j’attends qu’un mec m’ouvre la porte, et je hèle un taxi pour me retrouver au centre-ville, même pas saoule, mais avec l’envie de me trouver une chatte qui s’écarte bien, j’appelle Alexandre Le Grand pour savoir s’il souhaite m’accompagner.