Je ne jouis pas chaque fois que mon mec entre deux doigts dans mon cul et sa queue dans ma chatte. Est-ce que ça me dérange? Non. Si je veux absolument jouir, je prends mon vibro fushia après avoir fait un mini pipi à la salle de bain.
Ce que j’aime, c’est de sentir zéro tension, c’est de me sentir aimée, c’est de savoir que je peux m’endormir sans avoir peur de quoi que ce soit, je suis bien, je me suis collée, j’ai écarté mes lèvres, j’ai mordu son épaule, j’ai mouillé, j’ai senti sa queue et entendu ses je t’aime, je ne veux pas plus.
Et pour vous, une expérience sexuelle réussie, c’est quoi? Je vous invite à lire ma dernière chronique à ce sujet et à vous confier ici.
Envie de lire d’autres chroniques? Je vous en propose quelques unes, mes choux.
Des formules qui tuent toute excitation – mieux vaut en rire qu’en jouir, parfois.
Des clients à ne jamais criminaliser.
“Notre société est obsédée par le sexe, mais ce n’est pas une obsession malsaine. C’est une pulsion à apprivoiser, dans le respect. Les clients sont des hommes comme les autres: ils ne sont pas une race à part. Ils remercient la caissière à l’épicerie, échappent un juron quand leurs orteils heurtent un meuble, se lavent les cheveux les yeux fermés. Permettons aux clients de passer un bon moment, et aux travailleuses du sexe de gagner de l’argent, sans craindre des menottes achetées ailleurs que dans une boutique de jouets sexuels.”
Bonne lecture!
illustration: installation de Diego Beyro