lecture: Steve Mosby, Un sur deux
désir du moment: voir des photos des jumeaux de Jenna Jameson
Alexandre Le Grand est malade, il prend que des soupes comme repas, soupe aux petits pois, soupe aux carottes-gingembre-courge, soupe aux poulet et nouilles, et il se couche très tôt, bourré d’aspirines, avec un col roulé gris foncé. Je l’embrasse, je lui rappelle qu’il n’est pas obligé de m’amener au travail le lendemain, je peux prendre l’autobus comme une grande fille, avec le Us Weekly de la semaine comme compagnie, au lieu des podcasts de Jacques Languirand, qu’on écoute un peu, tous les matins. Je vais sous les couvertures, il est tout chaud et moi je suis froide, j’ai les mains gelées durant toute l’année, faut que je fasse gaffe à pas toucher ses couilles sinon sa grippe se change en quasi mort instantanée. Je lape sa bite comme un petit chat, je fais tourner ma langue autour de son gland, il bande et je le suçotte. Il dit je ne vois pas bien ton cul, tourne-toi, mets-toi sur le côté, et il me pince les fesses, et il me dit que je suis trop belle, comme ça, pour lui. Juste avant de jouir, il tire mes cheveux et j’avale son sperme de mec en col roulé gris foncé.
J’éteins la lumière dans la chambre, et je vais au salon, terminer ma lecture de Je ne t’aime pas, Paulus, un roman pour enfants trop chou, qui me fait rire à chaque dix phrases et pleurer autant que mercredi soir devant le dernier épisode des Invincibles. Je vais me coucher avec Paprikalicious dans les bras, mais une fois au lit, à côté d’Alexandre Le Grand, j’ai trop envie de me faire défoncer la chatte et de jouir. Je sais que je ne peux pas le réveiller pour avoir sa bite, le pauvre malade, ni utiliser mon vibro parce qu’il fait un bruit de robot qui déraille. Je peux juste pas dormir sans jouer avec mon clito, alors je décide de me faire jouir avec mes putain de doigts. Je pense que je me suis pas branlée depuis dix ans genre, mais c’est comme un cas d’extrême urgence. Si je jouis pas, j’aurai pas mon beauty sleep, c’est sûr. Et je suis zombie dès que j’ai pas sept heures trente de sommeil dans le corps, c’est déplorable. Super injuste.
Je me souviens du livre de Djian que je lisais en salissant les pages de ma mouille, toujours les mêmes pages, trois, quatre pages d’un trip à trois trop hot. Je pense au livre sur les sororités que j’ai lu, il y a quelques temps, totale déçue de pas être née aux États-Unis. J’aurais étudié jusqu’au doctorat juste pour vivre super longtemps la vie de pétasse sur un campus super cotée et tout. Je pense aux sororités, aux petites pétasses qui m’accepteraient dans leur clan, qui m’initieraient en me plaquant contre un mur, elles inviteraient les mecs des fraternités les plus hot à se souler et à me baiser, un me lécherait pour déterminer si je goûte bon, il dirait oui, et une fille me lécherait et elle dirait faut que tu jouisse grâce à moi sinon toute la fraternité te passe dessus, et je serais stressée, et un mec me toucherait les seins, les comparerait à ceux des autres filles, un mec garderait dans sa bouche les glaçons de ses drinks et il les ferait fondre tout doucement sur l’épaule, entre les seins, et je sentirais l’eau se réfugier dans mon nombril, et plus bas, se mélanger à ma mouille et à la salive de la pétasse qui me lécherait à genoux.
Des mecs se branleraient en me regardant, en me disant qu’ils vont bien me remplir de leur foutre, que je vais être trop bonne à baiser. Il y en a un qui veut tout de suite jouir, sur ma face, alors je suis forcée à me coucher, sur le sol, devant plein de bites bandées. La fille me rentre sa langue dans ma chatte et me pince le clito. Un mec la repousse, se met entre mes jambes et me pénètre en me branlant, il dit jouis salope, jouis, je ferme les yeux, je reçois du sperme dans la bouche, sur mes joues et mon cou, et je jouis enfin. Je sens ma mouille sur mes doigts et je m’endors, jusqu’à sept heures, le lendemain matin, avec mon anticernes déjà dans une poche de mon sac Guess.