Archive for novembre 2011

C’est vrai qu’il est beau quand il mange une poutine à trois heures du matin

novembre 30, 2011

Les semaines passent vite, et je suis là, devant le clavier, dix-onze fois pendant la journée, à me répéter que je veux écrire, mais c’est difficile, avec une petite bouche collée à un téton, et finalement je n’écris pas et je lis des articles sur l’acteur porno James Deen. Man, il est cutie cet acteur. Total jewish boy craquant et coquinement pervers, qui s’amuse à prendre en photo l’anus des actrices qu’il baise, pour les mettre sur son blogue après.

Anyway, à part me la jouer groupie d’un acteur qui ne ressemble pas qu’à une bite, voici ce qui s’est passé dernièrement dans ma life (j’écoute trop de films doublés en frenchie de France, ça explique ma tendance encore plus terrible que d’habitude à utiliser des mots anglais anywhere).

1. Ça faisait six ans, le 23 novembre, que je me suis précipitée en taxi chez Alexandre Le Grand, avec des sacs à vidanges remplis de vêtements. Six ans qu’il me dit que je lui fais penser à la Lilian de Depeche Mode, six ans qu’il sait que je suis adorable mais aussi que each dress I own is a loaded gun. Six ans que je m’amuse à écouter ses blagues et ses ronflements – peu fréquents, really – et que je le trouve beau même quand il dévore une poutine au bacon à trois heures du matin.

Cette année, je me fais tatouer une phrase pour lui, que je cacherai dans le creux de mon bras.

2. J’ai acheté des cadeaux de Noël pour ma famille…mais aussi pour moi. Faut toujours se faire plaisir, non? Mon cadeau : une superbe Barbie aux cheveux noirs et aux lèvres rouges style démone qui mange des couilles et des tartines aux fraises.

3. J’ai lu un thriller terrifiant, Tokyo par Mo Hayder. Top angoissant, à m’obliger à dormir collée-collée contre ma chérie, et à lui dire je t’aime mille fois en tenant son petit poing.

4. Après avoir vu le film Bitch Slap, j’ai rêvé qu’une fille aux superbes abdos m’obligeait à me rentrer un pendentif en or, en forme de cœur, dans le cul.

5. J’ai pris un café avec deux copines, et l’une d’elle a commandé pour moi. Aurore est revenue avec mon Venti Skinny Vanilla Latte et dix sachets de Splenda. Elle m’a dit qu’elle s’en voulait de ne pas avoir demandé du sucre dans mon latte, se rappelant ma dépendance au sucre quand j’avais quinze ans. Une Mr Big tous les midis pendant cinq ans? Oh oui, mais plus maintenant.

Bisous y’all!

Du Rwanda à une piscine de dix mille pieds carrés

novembre 23, 2011

Découvert grâce à la sexperte Violet Blue, le photographe Tony Kelly capture exceptionnellement transgressions, beauté, désirs et superficialités. Après avoir photographié les misères de la guerre au Rwanda et en Afghanistan, il a choisi les côtés glossy et sparkly de la mode plutôt que les misères du monde.

Il faut absolument consulter son site web, pour voir les séries de photos qu’il a réalisées pour Playboy, GQ ou d’autres séries inspirées par Hollywood, Toy Story et les hôtels de luxe: http://www.tonykellyphotography.com/

Nutella, drama et berçeuse

novembre 18, 2011

Cum shot au chocolat sur le visage

Trop contente de ne pas effrayer ma princesse avec mon masque à la boue, au chocolat et au beurre de karité, j’ouvre la porte à Betty, que j’avais déjà prévenue par rapport à mon apparence: « J’ai la face comme si je voulais faire un régime et qu’au lieu de bouffer du Nutella, je me le foutais sur le visage. J’ai la face comme si j’étais vraiment folle du Nutella et de la merde des chiens de mon quartier. »

Betty me donne son manteau, je l’accroche par-dessus mon nouveau trench coat Karen Millen et je lui propose un verre de vin. « It’s two o’clock, je vais attendre a little. » Je m’attends à ce qu’elle me fasse des gros yeux, alors je lui explique que l’après-midi, c’est le seul moment où ma mini fée ne demande pas à boire toutes les heures, alors j’en profite pour me verser un verre de chardonnay. Betty hausse les épaules : « Whatever, I don’t judge you, beauty queen. »

Mariage et bisous doux

Betty touche mon visage, elle trouve que le masque est très sec. Elle me suit dans la salle de bain, s’appuie contre la laveuse pendant que je lave mon visage à l’eau tiède. Son téléphone sonne, elle regarde l’afficheur, puis choisit de ne pas répondre. « It’s a new friend. » Je ne dis rien, j’attends qu’elle continue. « Je l’ai rencontrée au marriage de Jessica, ma copine qui s’est marié avec un mec rencontré when she was flying in Cuba for a two weeks vacation. Au mariage, we really hit it off, she was fun, almost flirty, you know. We went out together the week after, j’avais vraiment trop bu, et elle aussi, elle a commencé à m’embrasser au Philémon, je la trouvais belle et douce, so you know, it was nice, but then she called her boyfriend. »

Le mec est parfait et le drama entre copines qui ne veulent plus partager

Je l’arrête, parce que j’aime bien interrompre mes copines quand leurs histoires m’intéressent too much : « Comment elle était habillée? »  Betty me dit qu’elle ne s’en souvient pas vraiment : « It was whitish or like caramel. Son boyfriend est arrivé et il était super sexy, totalement mon genre de mec. » Je rigole : « Cheveux foncés, teint olive, grand? » Elle rigole, en ramenant ses cheveux derrière ses oreilles : « Yes. Je les ai invités chez moi. Je n’ai pas mis de musique, je n’ai pas proposé de shooter à la tequila, les deux étaient déjà en train de me déshabiller. Her boyfriend was liking me everywhere, behind mes genoux, mes orteils, et j’avais trop hâte de sentir sa langue entre mes jambes. D’habitude je n’aime pas ça me faire lécher les pieds, mais là c’était trop bon. Et Libby me caressait et branlait her boyfriend. We fucked three times. Je ne savais pas trop quoi en penser, parce que je pensais que Libby serait une copine, mais we fucked avant que je sente qu’elle était vraiment une amie, you know, I don’t even know her job. I think she’s a banquière. Anyway. »

Nous retournons au salon, et je berce ma princesse en chantonnant du Fabienne Thibeault. Je demande à Betty pourquoi elle ne voulait pas répondre au téléphone. « Well, since we fucked, her boyfriend m’appelle tout le temps. Je pensais qu’ils étaient un couple open, so j’ai revu son boyfriend, sans elle, et sans la prévenir, but she heard about it and now she wants to kill me or something. Drama, drama, as always. » Elle soupire et passe la main sur la joue de ma petite fille. Elle lève les yeux vers moi: « So how is your pussy? Il paraît que c’est very dry quand on allaite. Is that true? »

source photo: http://theberry.com/2011/11/14/tights-of-fun-32-photos

Un pari qui sent le sel de bain à la mangue et la ratatouille

novembre 17, 2011

Ma copine Marion est née la journée de la gentillesse, un vendredi 13, il y a une vingtaine et quelques années. Elle a le cœur gros comme mille tartes aux poires et chocolat, assez gros pour penser avec tendresse à son grand-papa, à son fils, à son chéri, à ses amies, à son frère, à sa maman, à son papa, aux mannequins qui crèvent de faim et à Chandler de Friends. Parfois, elle prend le temps d’écrire ses moments d’amour, de joie, de doutes et de craintes sur un blogue récent, qu’elle a commencé après avoir perdu un pari contre son chéri (youppie, merci à son chouchou).

Voici un extrait de son blogue. Je vous invite à en lire plus : http://jenesuispasuneartiste.blogspot.com/

 « Sels de bain Mangue et Menthe.

2 bouteilles de rouge à la SAQ du marché et légumes racines parce que l’automne, bon.

Ça sentira la Ratatouille, comme le nom de mon toutou-chien que j’avais nommé ainsi sans savoir à 2 ans. Les légumes d’automne et leurs couleurs chaudes qui cuisent tout doucement.

Je suis restée longtemps dans mon bain, mes cheveux de plus en plus longs sèchent de moins en moins vite. Je les laisse enroulés dans la serviette et Chéri me dit que je ressemble à un personnage biblique ou à La Jeune Fille À La Perle.

Je me laisse hypnotiser par un match de Baseball. Toute petite je m’étais même endormie au Stade Olympique à la 7e manche d’une partie soporifique. Les plus jolies fesses restent celles de tendre-époux mais sinon je prends pour les postérieurs de l’équipe de St-Louis plutôt que ceux de la team Texas. »

Sexe & Love & bonbons au caramel

novembre 15, 2011

Source photo: Pascal Ratthé

Mon mec m’a léchée deux fois ce weekend, même si je lui disais d’attendre. Je voulais prendre une douche, « Je sens comme l’eau du lac quand il y a un poisson mort dedans. ». Mais l’odeur de poisson, il aime, j’imagine, tant que ça vient de ma chatte, et que je mouille dès le premier coup de langue. J’ai joui, la première fois je crois que c’était la meilleure jouissance ever depuis je-ne-sais-pas-quand, j’avais l’impression d’être un bonbon au caramel pour sa bouche.

J’étais tellement bien, les draps sur la poitrine, comme au cinéma quand les actrices demandent à ce qu’on ne voit jamais leurs boules à l’écran, et tellement soulagée aussi. Une semaine auparavant, quand j’avais joui, ma petite fée s’était réveillée et s’était mise à hurler. J’étais quasi certaine de ne plus avoir de vie sexuelle. Je redoutais de monter sur mon mec, je redoutais de me tourner et de lui offrir mon cul, je redoutais de ne pouvoir baiser que dans des hôtels, si mes parents acceptaient de garder ma chérie qui ne veut décidemment pas un petit frère ou une petite sœur.

Mais j’ai joui. Et je suis nominée comme blogueuse Sexe & Love au Grand prix des blogueuses Elle 2011. La preuve que ma vie sexuelle n’est pas finie.

Thank God.

Et votez pour moi please please please : http://www.elle.fr/Site/Grand-Prix-des-Blogueuses-ELLE-2011/(blog)/melodie-nelson

Une agace poilue dans un lit simple

novembre 13, 2011

J’ai rêvé que je léchais Kim Kardashian. Elle avait une poitrine très poilue. Mais une chatte comme une pêche, ronde et juteuse.

Se raser la chatte au lieu de se serrer la main en guise de salutation

novembre 11, 2011

Quand j’étais adolescente, mes idoles n’étaient pas des vedettes de cinéma. Je trouvais Johnny Depp mignon, mais je n’avas pas d’affiches géantes de lui sur les murs de ma chambre. J’avais plutôt des publicités de Skittles découpées dans le magazine Seventeen. Et mes idoles étaient genre Agatha Christie et ma grand-mère parce qu’elle n’avait jamais fumé de cigarettes de sa vie et Alina Reyes parce que c’était acceptable de mouiller en la lisant et c’était acceptable de la lire parce qu’elle avait gagné un prix littéraire, no shame.

Et par après, quand j’ai découvert le merveilleux monde de la porno, j’ai craqué pour Nina Hartley, activiste-actrice-réalisatrice-rebelle-etcétéra. Quand j’ai lu récemment comment elle avait accueilli William H. Macy, sur le plateau de tournage de Boogy Nights, je l’ai trouvée irrésistiblement coquine. Dans Hustler, William H. Macy a révélé que la première fois qu’il a rencontré Nina, elle avait ses jambes écartées sur une table, et elle se rasait la chatte.

Intimidante, charmante, whatever, c’est lovely comme façon de faire connaissance, n’est-ce pas? (Et avouez que c’est sexy une pornstar en col roulé!)

Une monstrueuse nymphomane dans votre écran de télévision

novembre 1, 2011

Hier j’ai écouté Cinderella – La malédiction du scalpel, un film d’horreur japonais hyper angoissant par son étrangeté et par le fait que je suis incapable de déterminer une fois sur deux qui joue le personnage de la mère et qui joue le personnage de la fille parce que les actrices ont l’air si jeune.

J’ai toutefois une autre recommandation de film d’horreur pour vous : Frankenhooker. Un scientifique fou a de la difficulté à vivre le deuil de sa fiancée, déchiquetée par une tondeuse à gazon. Il souhaite alors la reconstituer, grâce à une drogue spéciale et grâce aussi à des morceaux de corps de prostituées. Son expérience donne comme résultat une nympho monstrueuse qui se promène dans les rues de New-York.

Comme je n’écoute des films d’horreur qu’une fois par année, je retourne à un épisode de Boardwalk Empire ce soir.

Bonne soirée mes chouchous et mes chouettes ! Bisous aux barres Mars!

Des croustilles au ketchup sous les fesses

novembre 1, 2011

Collation : mousse aux framboises

Musique : Alexandra Stan, Lollipop, une chanson que ma copine Betty m’a envoyée par courriel, parce qu’elle aimerait bien retourner sur les dancefloor avec moi et des sucettes bientôt.

(Regardez le clip de Lollipop si vous aimez les costumes de collégienne en chaleur : http://www.youtube.com/watch?v=qDwvAHzKj4s&feature=share )

Dans les feuilles sèches qui craquent sous mes pieds comme des croustilles au ketchup dans ma bouche – en tout cas dans ma tête, c’est pareil-pareil -, je me couche, et j’attends qu’Alexandre Le Grand me saute dessus. Je dis «Enlève mes bottes, et mes jeans, et prends-moi vite. »

Il propose plutôt que je me lève et que je me colle contre un arbre, il ne veut pas que mon cul soit tout mouillé de terre, de feuilles et d’araignées écrasées. Je me retourne sur le ventre, je soulève mon corps, je suis à quatre pattes devant lui. Il souffle dans une de mes oreilles : « C’est mieux, ça. » Je n’ai pas peur que les voisins arrivent, ça fait un mois qu’ils ne se pointent pas à leur chalet, tout est calme, et je me fouette de mes jeans qui seront sales au niveau des genoux.