Musique: Robyn, Konichiwa Bitches
Bouche ouverte: Jamieson Omega-3 complete
Je reviens de me masturber, quatre minutes au lit, à arrêter le vibro sparkling doré et à le repartir un peu moins fort, faut que j’entende le concierge s’il arrive, il devrait passer bientôt, placer de nouveaux néons dans la cuisine, pendant que j’écris, juste à côté, les tétons libres et bien visibles sous mon t-shirt jaune transparent (le jaune, c’est une couleur traître, qui va à personne, sauf à Kate Moss, et si c’est transparent, là fuck la couleur, on voit juste le rond légèrement brun de mon mamelon et c’est suffisant pour ne pas remarquer que le jaune, ça donne un air de nausée prochaine).
Fallait que le vibro soit à une vitesse réduite aussi, parce que j’avais encore le clito en feu à cause de Misha, qui m’a léchée pendant presque une heure, hier, pendant la fête de Paprika. Pendant que belle-fille Princesse jouaient avec ses copines (deux des sœurs de Misha, radieuses et croquantes, et des petites mexicaines) et ses copains (un prince charmant venu de Repentigny, et Ken le lutteur baiseur de Barbies) à se cacher sous les draps du lit à deux étages, à mettre les pieds dans le bol d’eau de Paprika, à déballer les cadeaux de Paprika (la chanceuse a reçu des bonbons anti-carie, un napperon Hello Kitty, deux couvertures roses chatoyantes, une photo de pieuvre, une publicité du savon Le Chat Marseille encadrée, et du lait sans lactose), à faire le bordel dans les 10 000 accessoires Playmobil que belle-fille Princesse possède, j’avais amené Misha dans la chambre, pour lui montrer mon nouvel ensemble soutif-culottes de marque French Cancan.
Elle m’avait demandé de l’essayer, pour voir s’il lui faisait, mais elle fait un bonnet de plus que moi la pétasse, c’était sûr que ça lui ferait pas. Elle a enlevé son soutif rose perle et l’a laissé sur la commode, déjà encombrée par tout plein de trucs, par un article de journal sur le resto Les Princesses d’Hochelaga, deux tonnes de revues, dont le Vanity Fair spécial Monroe que je n’ai pas encore terminé de lire, le livre de Brett Kahr, un psychothérapeute qui aime discuter perversions à heure de grande écoute sur la BBC, Host de Stephenie Meyer, un serre-tête avec les oreilles de Minnie Mouse, la Bible, des boucles d’oreilles signées Sandrine Devost, le plus beau tiara du monde, toutes les robes que j’ai essayé pendant la matinée (je savais pas ce qui faisait à la fois sexy et fête d’enfants pour un chat) et ma lime à ongles super gorgeous parce qu’elle a plein de cupcakes au chocolat comme motifs.
I’m so very hot that when I rob your mansion
You ain’t callin the cops you call the fire station
Je me suis assise sur le lit pour la regarder. J’ai retiré mes bas collants, je venais tout juste de faire un major trou dedans, en m’accrochant dans la boite à trésors d’Alexandre Le Grand (meuble qui trône dans le salon, rempli de bouteilles de vodka, rhum cubain, sake dégueu, Jack Daniel’s, etcétéra). Misha a demandé à voir la culotte que je portais ce jour-là et j’ai levé la robe en pouffant d’un rire que je me plais à imaginer comme celui d’une grande Alice au Pays des Merveilles, mais qui est plus le rire d’un âne en chaleur. Elle s’est jetée sur le lit en imitant mon rire et si c’était un film grand public, la scène suivante serait Misha et moi en train de sucer des popsicles, les joues rosies, et de proposer une salade de fruits aux enfants, et si c’était un film porno, la scène suivante serait Misha qui m’ouvre les jambes et qui vient foutre sa langue sur mes cuisses, et mes mains qui prennent sa tête et qui la dirige vers ma fucking chatte.
Don’t I look tasty like a French Bon-Bon
Coming in your mouth make you say yum yum
Even more sweeter than a cherry bomb
Mais comme c’est ni l’un, ni l’autre, Misha a écarté mes culottes rayées vert lime et bleu poudre, a dit que je sentais crissement fort la mouille, et elle a embrassé tout doucement mon clito. On est allées sous les couvertures, comme ça, si un enfant entrait, on pouvait dire qu’on se reposait ou qu’on cherchait Paprika dans le lit. Who care si les culottes de Misha étaient maintenant sur le plancher, avec mes bas collants et mon soutif French Cancan?
Pas moi en tout cas. Pas avec la bouche douce de Misha sur mes lèvres, qui m’embrassait avec la langue goût chatte et goût baume citron-vanille. Elle m’a demandé si je voulais qu’elle me rentre le vibro, mais j’ai dit non, trop de bruit, et pas envie de me lever pour aller laver le putain de vibro déjà couvert de mouille séchée depuis un siècle. Elle m’a entré un doigt, tout doucement, comme si j’allais protester, et ses petites dents sont venues s’attarder sur mes tétons, son corps était super chaud sur le mien, je trouvais ça trop bon de l’avoir comme ça, cachée sous les draps, que pour moi. Elle a les plus beaux cheveux du monde et je lui ai demandé de les mettre sur mon visage, elle s’est assise par-dessus moi et m’a caressé le visage et les seins avec ses cheveux, ça me chatouillait plus que ça m’excitait, alors je me suis relevée un peu et j’ai sucé ses seins. Je pourrais sans blague les toucher pendant dix heures non stop, sans me tanner, ils sont trop malades, tout blanc aristo, gros, ronds, malades, malades, vraiment. On s’est léchées en rigolant, en disant à l’autre que c’était elle qui avait la peau la plus douce, les grains de beauté les plus gracieux, le bas du dos le plus sexy, la chatte la plus mortelle.
Et j’ai même pas crié quand elle m’a fait jouir. Alexandre Le Grand aurait été super fier de moi et surpris, lui qui a toujours peur que les voisins, le postier, le concierge entendent mes cris quand il est entre mes jambes.
Check the scenario : I’m a bust your ear drum
Leave your heads ringin with the ringa ding dong