Archive for octobre 2009

Sperme, bisous soufflés, rhum et coca zéro

octobre 28, 2009

melodienelson

Je ne suis pas capable de bien me sécher les cheveux, ni de programmer mon réveille-matin. J’ai une intelligence très concentrée qui me permet de :

1. Donner un bain à Paprikalicious.

2. Sucer.

3. Me faire jouir quatre fois de suite avec un vibro.

4. Magasiner pour des robes trop serrées.

5. Faire des grilled-cheese.

Et, évidemment, écrire des cochonneries. Tcheckez ce que j’écris maintenant pour l’incontournable 33mag :

http://www.33mag.com/fr/magazine/melodie-nelson/en-manque-de-doigts-pour-ecrire-sucer-des-bonbons-en-diamant-et-me-crosser

Ballerines, latte à la vanille et yogourt sur le gland

octobre 27, 2009

Dans l’ascenseur, je joue avec ma robe en lainage gris perle, je fais la moue dans le miroir, j’admire mes lèvres juteuses et foncées grâce au gloss Intense de Lancôme. Un locataire du troisième étage entre dans l’ascenseur. C’est un ancien soldat. Je le croisais plus souvent l’an dernier. J’ai toujours pensé qu’il me cruisait subtilement en me parlant de grenades et de l’argent qu’il faisait, quand il travaillait sur le plancher de la Bourse de Montréal. Il s’approche de moi, il dit it’s so nice to see you again. Trop de poils sortent de son nez. Je répète so nice, parce que je suis une pétasse polie et que je ne croyais pas qu’il allait ensuite me suivre jusqu’à l’arrêt d’autobus, et s’asseoir à côté de moi dans l’autobus, ses genoux collés aux miens. Sa main me caresse maladroitement la cuisse. J’aime bien les grosses brutes, et j’admire les soldats, mais je me suis masturbée avant de partir, en regardant une vidéo de collégiennes dans un vestiaire de high school, sous la douche, j’ai mouillé les draps, deux fois de suite, je suis vidée pour quelques heures, et j’ai pas envie d’exciter un voisin.

Je fouille dans ma sacoche et j’en retire le livre Men in bed, de Barbara Keesling, en cachant le titre pour pas amuser le mec au nez poilu. Je suis rendue au chapitre intitulé He is very aware of his semen. Mon voisin me demande si je travaille encore dans une librairie, je lui apprends que j’ai pris un mois de congé, juste pour écrire des cochonneries et faire de l’aérobie en jupe à paillettes chez moi. Je descends un arrêt plus tôt que prévu, il pose sa main en haut de ma cuisse, sur la couture de ma robe trop courte en lainage gris perle et il me souhaite une belle journée. J’appelle Misha, je lui dis que je vais arriver un peu plus tard que prévu parce qu’il faut que je marche une vingtaine de minutes jusqu’au métro.

Au Cours Mont-Royal, j’embrasse Misha. Elle suce un bonbon à la fraise, ça me donne envie de sa langue. Nous allons chez Olivia, j’essaie des ballerines avec une grosse fleur noire au bout. Nous nous regardons dans le miroir, des foulards de wannabe poète grano autour du cou, des grosses bagues en pierres semi-précieuses aux doigts et des bérets sur la tête. Je la questionne sur son petit copain Travis, elle dit qu’elle est trop heureuse qu’il soit enfin de retour de son stage à l’étranger, même si elle se fait moins souvent des biscuits aux pépites de chocolat à deux heures du matin depuis. Misha achète des boucles d’oreilles en argent, en forme de plumes d’oiseaux, et nous allons au Starbucks.

Nous commandons deux Venti Skinny Latte, et un brownie. Misha me demande si elle a un cul plus gros que celui de la vendeuse chez Olivia. Je lui commande de se lever, elle se place devant moi, son cul à la hauteur de ma face, bien serré dans ses jeans bleu clair. Je lui donne une petite fessée et je la rassure, ton cul est parfait. Elle se rassoit et prend une grosse bouchée de brownie. Son cellulaire sonne, elle murmure c’est Travis, en souriant. Je sors mon livre de Barbara Keesling, et je fais semblant de ne pas écouter sa conversation. Elle raccroche et me pique mon livre, elle lit à haute voix les chapitres, Make masturbation your friend, He wants to have sex with just about every woman who walks, Bestiality and zoophilia both have to do with sex with animals.

Je l’arrête, je dis Alexandre Le Grand a déjà été invité à assister à la lapidation d’une femme en Turquie, elle avait baisé avec un âne, fuck peut-être qu’elle habitait dans un village avec des hommes aux queues trop molles, moi je me ferais un animal si j’avais personne pour me faire jouir et plus de piles dans mon vibrateur. Misha dit toi, je suis sûre que tu mouilles quand un chien se colle à toi pour se branler contre ta jambe, pétasse. Je dis whatever. Misha continue sa lecture, elle dit ouh la la, c’est toi plus tard, quand tu vas t’acheter un bébé beagle, écoute, I also once knew a woman who lived in a high-rise with her boyfriend and a small dog. We were having lunch one day with a group of people, and someone asked her, “You know, you and your boyfriend are gone all day at work, and you live in this apartment. Doesn’t your dog get lonely all day?” And she said, “Yeah, that’s a problem, so whichever one of us gets home from work first masturbates the dog to make him feel better.”

Je regarde Misha, je soutiens que je ferai jamais ça, mais Alexandre Le Grand, peut-être, il donne déjà sa bite à lécher à Paprikalicious, avec un peu de yogourt sur le gland. Misha secoue la tête, pas surprise du tout, et elle prend une autre grosse bouchée de brownie.

Si c’était pas un rêve je me serais évanouie avant d’être déchirée

octobre 22, 2009

J’ouvre la porte de la salle de bains, mon mec y est déjà, je dis tu es mignon quand tu t’essuies la graine après avoir fait pipi. Il dit tu es mignonne quand tu me suces la graine, je te laisse les dernières gouttes? Et je me mets à genoux, sa bite pue la pisse, ma mouille, et un peu mon sang. Je le lèche, il est encore tout mou.

Il me pousse, il veut se brosser les dents, et se raser, il doit partir, dans trente minutes. J’insiste je dis tu ne peux pas partir tout de suite, je vais devoir me crosser vingt fois avant que tu reviennes, j’ai besoin de ta bite, quatre ou cinq minutes, je peux même te brosser les dents, pendant que tu me baises.

Je m’assois sur le comptoir, j’écarte mes jambes, je me rentre deux doigts, je lui dis je réussis même pas à me toucher le point G, je suis nulle, viens en moi Alexandre Le Grand, j’ai rêvé que je me faisais prendre par dix mecs, j’étais dans une chambre super sombre, sur un tapis qui matchait avec mes petites culottes, je trouvais ça super cool, et ils commençaient à me rentrer des jouets dans la chatte, et dans le cul, ils voulaient voir si mes trous s’ouvraient beaucoup, et ils voulaient que je jouisse, ils voulaient me voir jouir, et ils répétaient qu’ils allaient trop me faire mal, tout de suite après, j’avais peur, mais c’était trop bon, et ils ont baissé leur pantalon, pour que je vois leur bite, et ils avaient tous des bites plus grosses que genre ton poing.

Alexandre Le Grand crache sur ses mains et se caresse la bite. Il me dit de continuer de parler, et de laver le miroir pendant la journée, il est vraiment trop sale. Il me pénètre et mord mon cou. Je pousse un petit cri, je m’agrippe à ses épaules, et je dis j’ai joui très rapidement, même si j’avais peur, j’avais mes doigts sur mon clito, et ils me passaient des jouets tellement rapidement dans la chatte, je pensais exploser je te jure, dans mon rêve c’était comme si j’allais trop jouir, c’était comme quand tu continues à me sucer le clito quand j’ai joui, je te demande d’arrêter, ça fait mal, ça fait putain de mal et tu le sais, mais j’aime ça, et là dans mon rêve, j’ai fermé les yeux avant de jouir, et ils m’ont giflée et foutu des coups parce que je n’avais pas le droit de fermer les yeux, et un mec a rentré sa bite dans mon cul, et il a rentré un jouet aussi, j’étais total déchirée, tu aimes ça, m’imaginer déchirer han.

Alexandre Le Grand m’oblige à me remettre à genoux sur le plancher de la salle de bains, j’ouvre la bouche, je goutte son sperme direct sur ma langue, et j’en laisse tomber sur mon menton, et sur mes seins. Il m’embrasse sur le front et juste avant de partir, il dit qu’il aime quand mes cheveux sont un peu frisottés.

Merci y’all, fabulously yours, pour un an déjà

octobre 20, 2009

Putain aujourd’hui ça fait un an que j’écris mon blogue. Je vais fêter ça en me saoulant en crisse bientôt, au Confessionnal, le visage maquillé par une professionnelle et le corps rempli de foutre et recouvert d’une mini mini robe noire de stripper. Je vais danser en pensant à toutes les autres histoires qu’il faut que je vous raconte absolument, et en me frottant contre la bite de mon mec, et contre celle de tous ses copains.

Un an et sans joke j’ai pas changé, je suis légèrement plus grosse, mais c’est la faute à la superbe rouquine dans Mad Men, et aux danoises que me donne mon mec. Je suis toujours la gentille pétasse, qui a environ vingt-deux ou vingt-trois ans, qui rêve d’avoir des lèvres plus pulpeuses, et qui boit trop pour tomber enceinte. Je veux vous remercier, parce que je suis une attention whore, parce que j’adore exciter, et faire l’adorable petite conne, et que vous me lisez, vous me commentez, vous pensez à moi, autant que je pense à vous, merci.

J’ai le droit à un jus d’orange-mangue-pêche et vodka ce matin?

Mille bisous soufflés,

Mélodie Nelson

Marie-Antoinette VS Roller girl VS Grosse bouteille de coca

octobre 19, 2009

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vernis à ongles : Revlon, Plum Seduction

position baise de la journée: position des petites cuillères

Mon costume de Marie-Antoinette est comme crissement pas approprié si je décide de le porter toute la nuit dans un bar de Montréal, genre la moitié de mon cul est visible et c’est pas vrai que je vais me trouver une culotte de granny pour le cacher. Je veux me trouver un autre costume d’Halloween et me garder Marie-Antoinette pour les journées ou je me prends pour une pétasse chiante et digne d’être dans tous les livres historiques. J’appelle mon frérot Philippe, il étudie pour un examen en marketing, mais il veut bien sortir avec moi et se trouver lui aussi un costume pour un party d’Halloween.

Je me rends avec Philippe et sa blondinette Claire sur la rue St-Laurent, à la boutique Eva B. Philippe va direct se fourrer la tête dans la section lingerie. Claire se met un casque de pompier, puis un chapeau vintage à la Bonnie Parker, elle est adorable, moi même si je prie Dieu pour que mon vernis à ongles ne s’écaille pas après deux jours, pour que la paix dans le monde dure plus longtemps qu’une chanson de Kylie Minogue, et pour que j’aie une tête à chapeaux, ça reste des missions impossibles.

Je m’excite devant des minijupes parfaites pour une roller girl et des déguisements de grosses cannettes de coca. Philippe vient nous rejoindre avec un manteau en fourrure de pimp. Je lui dis que c’est trop le costume qu’il doit louer, il suffit juste de lui trouver des grosses chaines en or bling bling. Il est incapable de retirer le manteau, Claire doit tirer très fort sur les manches pour l’aider. Deux filles avec des boutons sur les joues regardent les tailles des robes de prom queen des années 1980, l’une d’elle dit je t’ai bitchée une fois, c’était parce que tu sortais avec un mec trop laid, pardon.

Nous avons trop faim, nous nous promettons de retourner chez Eva B plus tard, et nous allons au Pain Indien. Je suis totale terrorisée, je veux pas retirer mes bottes grises à talons plats avant de m’asseoir sur des coussins, parce que je porte des putain de bas vert néon avec la face du Père-Noël dessus. Je me commande une Taj Mahal, une bière blonde légère, pour oublier mon faux-pas fashion. Le serveur est super gentil, il dit awesome à toutes les dix secondes, je craque total, j’ai envie de me plaquer les boules contre son turban.

Claire me parle de ses professeurs, il y en a un qui se fait cruiser par toutes les filles, elles arrivent au cours d’éducation physique habillées en mini tops presque transparents, quand Claire, elle, porte un vieux t-shirt difforme. Je lui raconte qu’au cégep ou j’allais, plein de profs baisaient avec des étudiantes, moi je m’en étais fait un, mais après mon diplôme, et quand il m’ouvrait la chatte, il disait des trucs comme c’est à quatre pattes que les filles sont les plus belles. Philippe est d’accord, nous trinquons nos bières blondes au doggie style.

J’ajoute putain je supporterais pas d’être avec un mec qui passe ses journées devant une vingtaine de pétasses de dix-huit ans, à moins qu’il ne m’invite à son bureau à la fin de tous ses cours, pour me baiser et suer sur des feuilles d’examens, avec son étudiante préférée, genre une étudiante asiatique encore vierge, qui voudrait juste bouffer de la chatte, ou juste se toucher en regardant la bite de son professeur dans un de mes trous. Nous trinquons à mes principes.

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Shooters de vodka devant une madame à quatre seins

octobre 17, 2009

citation de la journée : « There are two kinds of people I don’t trust : people who don’t drink and people who collect stickers. » Chelsea Handler

Marissa et moi nous avons décidé de passer la journée en jupette de collégienne, à manger que des poires, à avaler des litres de thé vert, et à faire les tests de personnalité dans tous les magazines féminins qui traînent dans ma chambre. Mais dès cinq heures pm, j’ai trop faim, je commence à avaler des amandes au miel à un rythme olympique et Marissa se prépare un verre de vodka-jus de melon d’eau.

Nous comparons le gras de nos bras en décidant de passer la journée de demain avec les mains sur la taille parce que nos bras ont l’air plus musclés comme ça. Nous déroulons nos tapis de yoga devant le téléviseur, et nous choisissons d’écouter un épisode super émouvant de Dr 90210, le chirurgien brésilien opère gratuitement une maman super pauvre qui a quatre seins. Je dis j’espère qu’elle va écouter le chirurgien et cesser de fumer avant l’opération sinon c’est super dangereux, elle pourrait mourir. Marissa dit ouais et j’espère qu’elle va se trouver une job de danseuse nue après parce que ça doit être l’enfer d’habiter dans une roulotte plus petite que ta salle de bains, fuck.

Nous faisons des redressements assis et à chaque vingt-cinq redressements assis, nous avalons un shooter de vodka. La maman super pauvre dit en espagnol à la caméra qu’elle a hâte de pouvoir s’acheter des soutifs sexys pour exciter son mec. Marissa dit il lui faut une lipo aussi. Alexandre Le Grand arrive avec des sacs d’épicerie plein de moules, et il nous tend un petit sac brun avec deux danoises aux fraises dedans. Marissa et moi nous l’embrassons chacune sur une joue, très proche de la bouche, et je lui fais promettre de m’aimer même quand je vais être super grosse à cause des danoises aux fraises qu’il m’oblige à bouffer.

Le cellulaire de Marissa commence à vibrer, elle le plaque contre ma chatte pour rigoler et y répond immédiatement après, elle dit hello, je réussis à la voir sourire, et elle va s’asseoir sur un divan, un coussin entre les jambes, pour continuer sa conversation. Je chuchote à Alexandre Le Grand, c’est son mec, on devrait l’inviter à souper, bientôt, je veux le rencontrer, faut juste promettre à Marissa de pas faire de blagues sur les putes avec lui, elle nous étoufferait avec des condoms à la noix de coco.

Alexandre Le Grand dit ouais et je te promets de pas la frencher pendant le souper. Il commence à me caresser les seins, Marissa nous lance un coussin, et elle nous fait des gros yeux. Mon mec me retire mon t-shirt d’Alice aux Pays des Merveilles, il me pousse vers Marissa, je m’assois à ses pieds, j’écarte les jambes, Alexandre Le Grand relève ma jupette de collégienne, il me rentre des doigts, je me mords les lèvres. Marissa me fout un coup de pied dans le dos, elle dit au téléphone ouais moi aussi j’aime ça le café à la citrouille. Alexandre Le Grand me lèche la chatte, il joue avec mon petit trou avec ses doigts, il me rentre le pouce dans le cul, je sers les jambes de Marissa très fort, j’ai envie de laisser les traces de mes dents sur elle, pour l’entendre dire à son mec qu’elle a une petite chatte violente à ses pieds.

Ça m’excite de ne même pas pouvoir gémir, je me tends, j’écrase la face d’Alexandre Le Grand dans ma chatte, je veux qu’il y reste jusqu’à ce que je jouisse, il me regarde, il regarde sous la jupe de Marissa aussi, je devine que ça le rend dur en crisse, je me demande dans quelle bouche il voudra venir, après.

Making-of d’une wannabe Bunny girl

octobre 16, 2009

Joseph Elfassi sonne chez moi, il vient me filmer, pour une vidéo promo de votre blogue préféré, je l’accueille, déjà habillée en Bunny, dans une nuisette noire et avec des oreilles de lapin ajustées sur la tête, et les lèvres luisantes de gloss. Alexandre Le Grand lui propose un café, je lui montre les petites culottes que j’ai mises sous ma nuisette, kiss me imprimé sur le tissu, au niveau du cul, et je dis elles sont déjà tachées de foutre.

Joseph me suit dans ma chambre, il me demande pourquoi Alexandre ne veut pas être filmé pendant que je le suce, et je dis, il aurait voulu, mais avec un masque, et nous n’avons pas eu le temps de passer chez son ami Gaspard pour lui emprunter un masque de brute sexuelle sado-maso. Je m’étends sur le lit, et Joseph me dit de mettre une main sur mon ventre, puis de la baisser, sur ma chatte. Il me filme, jouissant faussement, shakant ma petite queue de lapine cousue à même ma nuisette noire, et il me dirige dans la salle de bains. Le miroir est à chier, à force de cracher dessus quand je me brosse les dents pendant qu’Alexandre Le Grand m’encule. J’avale un shooter de vodka, Joseph n’aime pas le résultat, il change d’angle pour filmer et il me demande de me servir un autre shooter, je grimace, je dis fuck je te jure je me saoule pas d’habitude à neuf heures du matin.

Nous parlons du dernier livre de Chuck Palahniuk, et des pornstars que Joseph photographie parfois, elles sont belles, et elles font la split mieux que n’importe quelle gymnaste, avec deux doigts dans la chatte en extra.  Je lèche un suçon à la cerise. Joseph me demande ce que fait Alexandre Le Grand, il est juste à côté de nous et il sacre au téléphone. Je dis il est dans la mafia. Joseph me dit nous avons le temps de filmer encore, j’ai une idée, on devrait filmer à la Dexter, tu sais le générique de cette émission est génial, tout les meurtres, c’est sanglant,  toi on pourrait te filmer en train de crosser la porte de ton réfrigérateur, ou de sucer ton séchoir, pour suggérer des trucs sexuels.

J’applaudis, j’aime l’idée, et il me dit de me changer, je lui demande comment, il dit en culottes garçonnes et t-shirt blanc, je réponds no way, Mélodie Nelson dort toute nue ou en nuisette ou en Blanche-Neige, pas en t-shirt. Je lui montre le contenu de ma garde-robe, et il choisit une nuisette jaune poussin. Nous pensons à des trucs routiniers qui pourraient avoir l’air sexuel, genre je pèse sur mon réveille-matin comme si c’était un clito, ou un gros téton, et je me verse du lait sur les seins, je suis gelée, et toute collée, je me verse tellement de lait, ça coule partout, comme si j’en pissais.

Et devinez quoi? Les deux vidéos sont en ligne, je préfère le premier, quand je fais la Bunny, parce que dans le deuxième, même si j’espère que certains vont se crosser en tcheckant mes tétons extra extra durs, mon visage est total trop en gros plan et j’ai besoin d’un meilleur correcteur de teint, c’est sûr.

Mélodie en Bunny : http://www.youtube.com/watch?v=Bb3XZk7S_wI

Mélodie en pétasse au grain de peau pas beau : http://www.youtube.com/watch?v=6y5e6YxAqVM&feature=related

Retour d’une escorte en fausse fugue de trois jours

octobre 13, 2009

Vers six heures, après mon deuxième verre de chardonnay, le visage recouvert d’un masque au chocolat qui sent juste divinement trop bon, j’entends Marissa rentrer. Elle va direct dans sa chambre, et referme la porte, je ne cogne pas, je rentre, je lui saute presque dessus, elle est déjà couchée dans son lit, toute habillée. Je lui dis tu étais ou pétasse, je me suis inquiétée pendant trois jours, je pensais qu’on allait te retrouver défigurée dans une chambre de motel cheap, elle dit oh il faut que je fasse une sieste Mélodie, please, pretty please comme tu dis, j’étais chez Arnaud, l’ami du cousin du meilleur ami de ma copine April, je veux dormir, trente minutes, une heure, après tu me réveilles et je te raconte tout. J’accepte et elle me dit je te lécherais la face, tu sens le chocolat au lait, mais putain que tu fais peur avec ton masque, on dirait que tu as de la merde écrasée sur la face, va te laver avant de me réveiller.

Je me verse un troisième verre de chardonnay, j’annule une sortie prévue ce soir, je devais aller voir Jennifer’s Body avec deux copines, mais je veux trop rester avec Marissa, et Marissa n’aime pas les cinémas parce que ça lui donne des migraines de sentir du beurre brûlé pendant deux heures. Je me lave le visage, je m’applique de la crème hydratante partout sur le corps, je reste toute nue, le temps que la crème pénètre bien ma peau, je donne de la nourriture molle à Paprikalicious, pour qu’elle cesse de miauler en me regardant avec ses petits yeux verts épeurants, je me tchecke la craque de fesses pour voir si je me suis bien rasée, et je vais me coucher à côté de Marissa, avec une tasse de thé vert au miel, pour elle.

Elle dit pétasse, je baiserai pas avec toi, j’ai baisé non stop avec Arnaud, c’était bon, j’en ai la chatte irritée, je dois être toute rouge, la peau presque à vif, je déteste les condoms, ça me fait moins mouiller. Je me blottis contre elle, je dis je veux pas me mettre un strap-on, je suis juste trop contente que tu sois là, je me suis ennuyée, pour vrai, ce week-end il y avait la princesse, et Alexandre Le Grand a passé ses journées à dessiner des éléphants et des chatons avec elle, je me suis crossée au moins dix fois toute seule, le vibro à la vitesse minimum, pour pas faire trop de bruit. Marissa se tourne vers moi, et elle dit pauvre chérie, j’ai même pas pensé à toi, je crois que je suis presque en amour, j’ai rencontré Arnaud il y a un mois environ, tu sais, quand je suis allée à l’anniversaire d’April, j’étais vraiment saoule parce que j’avais rien bouffé de la journée sauf des framboises, entre deux clients, c’était un samedi super plate, j’étais sortie en bottes d’eau, en skinny jeans et avec mon maquillage de pute-trop-occupée-pour-retoucher-son-mascara-qui-coule-à-chaque orgasme, j’avais laissé Arnaud me baiser le cul dans la salle de bains du bar, sans joke, j’avais quasi rien senti et sa bite est super grosse, j’étais juste vraiment trop saoule et je me souvenais même plus de lui avoir donné mon numéro de cellulaire.

Je m’exclame oh my God, est-ce que tu te souvenais de quoi il avait l’air, est-ce qu’il est cute au moins? Elle rigole, je me souvenais qu’il avait les cheveux un peu frisé, et une bouche plus grosse que la mienne, c’est tout, il m’a laissé un message sur mon répondeur, il y a trois jours, et j’ai passé la soirée chez lui, et j’ai dormi chez lui, et il m’a laissée regarder la télé toute la journée pendant qu’il travaillait, et après il m’a baisée dans genre dix positions et nous avons passé toute la fin de semaine nus à se dire que la sueur de l’autre était aphrodisiaque.

Elle soupire et elle dit mais je ne sais pas quand je le revois, demain je travaille et je vais être super fatiguée, après je vais dans un nouveau spa, dans les Laurentides, je t’invite si tu veux, et c’est con et je vais avoir super honte de te dire ça après l’avoir dit, mais whatever, tu m’étoufferas avec un oreiller, j’adore quand il prononce mon prénom, mon vrai prénom, au lit, c’est pas que c’est plus excitant que Marissa, mais ça me fait du bien, ça faisait longtemps, tu sais. Je lui souris, sans rien ajouter, et je la regarde boire son thé, à petites gorgées, il est encore trop chaud.

Suceuse forever

octobre 10, 2009

Grâce à la recommandation extra de Nate Legris, et à mon obsession d’avoir toujours un truc sucré-salé-mouillé dans la bouche, Bombe TV m’a choisie comme blogueuse-suceuse de la semaine. Je n’ai jamais été aussi fière de toute ma vie, si j’oublie la fois, ou, dans le bain, la face presque toute dans l’eau à me remplir la bouche des couilles de mon mec, Alexandre Le Grand m’a dit que je suçais mieux que ses ex femmes et que son ex blonde devenue lesbienne depuis. Merci les chéris, je vous adore et je prie pour vous tous les soirs.

Nate-qui-se-mérite-100-points-de-bon-karma: http://www.natelegris.com/

Bombe TV: http://www.bombe.tv/blog/2009/10/melodie-nelson-blogueuse-suceuse-de-la-semaine/

Je ne bave pas, mais presque, quand je suis trop excitée

octobre 9, 2009

 

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La prochaine fois, je m’habillerai en petite collégienne

Je suis pas du tout certaine que les leggings en simili latex, que la chanteuse Rihanna porte depuis deux mois, me font bien. J’hésite, je me dis que je devrais peut-être me mettre une robe trashy style patineuse-artistique-réincarnée-en-pole-dancer, mais Alexandre Le Grand est pressé de boire une bière au Quartier, alors je reste en fashion victim au cul bien moulé.

Alexandre Le Grand réussit à se stationner devant le Beaver Club et un club de danseuses. Nous marchons jusqu’au Quartier, à la rencontre de Jean-Pascal qui fume une tope dehors. À l’intérieur, l’éclairage est super tamisé, la musique est forte et il y a des entrevues de joueurs de baseball diffusées sur des grands écrans de télévision.  Je me couche sur un de leurs fauteuils rouges, mais Alexandre Le Grand me traîne au bar, il m’indique que Sadek est déjà là. Je me précipite sur Sadek, je peux pas m’empêcher de faire le plus gros sourire du monde entier, c’est rare que je sors avec Sadek, depuis qu’il fréquente moins ma copine Betty, et depuis qu’il traîne dans les bars que passé minuit le soir genre.

Masseuses, escortes et crossage avec la main gauche

Je me commande un gin tonic extra gin et je demande à Sadek comment il va, il répond qu’il est en manque, il est épuisé de se crosser, il voudrait se faire la serveuse d’un petit restaurant turque, près de son boulot. Il dit mais je viens de découvrir un salon de masseuses, c’est des copains qui me l’ont suggéré, les filles sont belles, jeunes et douces, il y a un spa, ça me coûte deux cent dollars et après j’en ressors détendu, vidé et huilé à l’eau de rose, faut que tu viennes avec moi, Alexandre, à deux ça peut être bien. Mon mec dit nan, je reste avec ma petite salope à moi, j’ai déjà essayé avec toi, tu te souviens à ta fête, je t’avais payé deux escortes, une asiatique et une blonde, et tu les avais refusé, parce que c’était aussi le jour de ton anniversaire de mariage, espèce de lâche, il a fallu que je me fasse les deux, à l’Hotel InterContinental.

Sadek rigole, il dit mais tu ne racontes pas à ta douce la fois ou on était chez toi, quand tu habitais sur Saint-Paul, on s’était appelé deux escortes, elles étaient magnifiques, les seins gros comme ça, et tu n’as même pas réussi à en baiser une, tu étais trop bourré. Je fais les gros yeux à mon mec, je dis Oh My God tu devais être gravement saoul, parce que je me souviens pas de la fois ou tu n’as pas bandé après que je t’aie sucé ou rentré un doigt dans le cul.

Je suis toute excitée par des bas-jarretelles à grosse boucle rouge

Je dis j’ai pas bouffé de la journée, j’ai faim, on peut aller se trouver un resto sur McGill? Les mecs sont d’accord, et dès que nous sortons du Quartier, nous voyons le dos d’une fille gorgeous, je ne peux pas me retenir, je la prends en photo de dos, pour imiter son style vestimentaire à ma prochaine sortie. Elle a des bottillons aves des étoiles, des bas-jarretelles noirs, avec une grosse boucle rouge, une minijupe en jeans et un hoody. Alexandre Le Grand me dit qu’il faut absolument que je me trouve des bas-jarretelles identiques, et Sadek parle trop fort, il dit que c’est le coup de foudre et tout et tout. Je dis c’est pas poli de parler dans le dos des autres, va lui dire à la fille que tu l’as trouve jolie, et demande-lui ou elle magasine! Sadek va la voir, il placote avec elle, et puis elle se tourne vers moi, elle dit d’une voix douce c’est à Miami que j’ai acheté mes bas.

Moi après Dieu, et le créateur des Chupa Chups, la personne que j’idolâtre le plus, c’est Anne-Marie Losique

Arrivés devant le restaurant Boris, nous lui souhaitons une bonne soirée et moi, dans les marches, je mets les deux mains sur mes joues, style Macauley Culkin dans Maman j’ai raté l’avion, et je gueule Oh My God, c’était Anne-Marie Losique, c’était Anne-Marie Losique! Ni Sadek ni Alexandre Le Grand ne l’avaient reconnue. Mon mec me persuade d’arrêter de gueuler comme une groupie dans les vapes et de me présenter à mon idole. Elle est encore sur McGill, harcelée par un policier, les mecs décident de jouer ses bodyguards, et moi je dis moi aussi je veux jouer la bodyguard, nous t’escortons jusqu’ou tu vas, d’accord, et nous nous présentons, je lui dis que j’adore tout ce qu’elle fait, au moins mille fois, et c’est pas les six gin tonic qui me font répéter tout ça, c’est juste la joie de la rencontrer live, de la voir toute gentille, et belle, plus belle que sur n’importe quelle photo glacée.

Elle nous remercie, elle dit je rencontre souvent ce policier, et il est correct, il me harcèle pas, mais bon, je dois rencontrer une amie au Holder, et il me retenait un peu, vous venez avec moi? Nous la suivons, j’ai trop envie de lui tenir la main, et elle parle au gérant super sweet de Holder, mais il n’y a pas de place nulle part pour nous, je veux trop pleurer, mais elle m’embrasse sur les joues, alors j’oublie de faire la drama queen.

Nous entrons chez Vallier, juste à côté, Alexandre Le Grand fait semblant que nous avons une réservation, je veux continuer à gueuler que j’ai embrassé Anne-Marie Losique, mais j’avale un martini poire-citron à la place, j’en renverse sur les jeans d’Alexandre Le Grand, il me tire les cheveux pour que je fourre ma face dans son entre-jambe et que je lèche mon dégât. J’hésite entre un pâté chinois au canard et un méga burger, puis je m’excuse et je sors de table, je vais à la salle de bains, je croise un couple qui se frenche au ralenti, et je téléphone mon frère Marky Mark. Je lui demande ce qu’il fait, il dit qu’il est à la bibliothèque de l’Université Sherbrooke, il étudie, et après il a une game de hockey, à vingt-trois heures. Je dis c’est malade, tu vas être crevé, et je lui dis que j’ai rencontré Anne-Marie Losique, il comprend que pour moi, c’est comme rencontrer le Père-Noël quand tu as quatre ans, et il me dit je suis content pour toi soeurette, tu vas faire de beaux rêves ce soir, et je dis ouais, je pense que je vais écrire mes initiales et les siennes avec mon rouge à lèvres, sur la porte des toilettes.

Le site glam et sexy d’Anne-Marie Losique : http://www.amlosique.com/