Je n’ai pas de tatouages. Et si j’en ai un au jour, ce ne sera pas sur mon pubis. Mais pour ceux qui souhaitent un peu d’inspiration encre+chatte+pénis, le magazine web Brain a tout pour vous.
Archive for septembre 2017
Un cornet tatoué pour toujours sur le pénis
septembre 25, 2017Dossier Ego
septembre 25, 2017Je ne suis plus faite pour plaire
septembre 21, 2017Mon lancement était lundi. J’en parlais hier soir avec un ami, juste avant de me coucher et de recevoir la queue de mon mec dans mon cul. Je suis contente. Même si finalement je n’ai pas dansé et qu’un barman aie dit à une amie qu’elle ne pouvait pas se promener nue pied. Nous aimons bien faire ce qu’on veut et se mettre nue pied, c’était probablement la chose la plus soft à laquelle elle pouvait penser.
Je n’ai pas prononcé de discours. J’avais un papier et je n’ai rien dit, parce que les gens allaient et venaient, je ne trouvais pas le moment pour dire merci et pour dire ce que j’avais écrit. Alors je vous dis tout ça à vous, ici.
MON DISCOURS ÉCRIT ALORS QUE J’AVAIS PAS DORMI DE LA NUIT PARCE QUE J’ÉTAIS TROP MENSTRUE
J’ai toujours écrit en utilisant des gros mots, en préférant mouille à cyprine, j’aime parler de Jésus et de grosseur de pénis dans le même souffle. Je montre mes seins parce que je les trouve magnifiques et bons, je n’ai pas besoin d’excuse ni de trop de champagne. Je les montre quand je veux, et si je croyais qu’avant, j’étais faite comme cela, que j’étais faite pour plaire, et n’y pouvait rien changer, avec mes seins et le grain de beauté sur ma chatte et mes jambes qui sont belles à regarder quand je fais une bataille d’oreillers, je sais que je ne suis pas faite pour cela, je ne suis pas faite pour être regardée, je suis faite pour montrer, ce que je veux, je montre ici une histoire d’amour, je n’aime pas tant les histoires d’amour, parfois je trouve ça difficile aimer, être aimée et ne pas qu’avoir à porter des souliers à talons hauts pour être acceptée.
Je montre et je force, à voir, et si j’ai ri, en écrivant Juicy, je sais que ce n’est pas toujours drôle, que ce n’est pas juste moi, qui trouve tout difficile, qui préfèrerait que la vie soit aussi légère que de la barbe-à-papa.
Je vous remercie d’être là, d’être venus sans savoir si j’allais être déguisée en princesse ou actrice porno, je vous remercie, tellement, et je remercie les Éditions de ta Mère, de m’avoir choisie et de m’avoir appris la différence entre appendicite et appendice, et je remercie quelqu’un qui m’aime malgré que je ne sois pas polie, que je fouille son nombril, que je parle de la notion de privilèges à tous ses copains et que je ne serai définitivement jamais capable de faire un lit sans grain de sable dedans ou miettes de croissants.
L’amour c’est peut-être moins important que d’avoir la capacité de se dessiner des yeux de chats au eyeliner, mais je reste naïve, et ce soir, comme d’autres soirs, je me sens juste chanceuse d’être capable d’y croire.
Juicy c’est une parodie de roman Harlequin, c’est de l’amour et des rêves à déconstruire, et j’espère de tout cœur que vous aimerez mon livre autant que j’aime lécher mes doigts quand je viens de manger des Cheetos.
Mon rouge à lèvres s’appelle Crush
septembre 15, 2017photo par Myriam Lafrenière
C’est lundi. C’est lundi mes chéris que Juicy sera officiellement lancé. Que vous pourrez me demander d’embrasser vos joues et votre exemplaire du livre. Que vous lirez enfin l’histoire d’une héroïne qui préfère parfois s’imaginer jouer à tic-tac-toe plutôt que de participer à un trip à trois dans une maison qui semble louer pour tuer quelqu’un en cachette/baiser sous antidépresseurs et viagra/faire pousser des roses.
J’ai hâte de savoir si vous aimer ce livre. J’ai hâte de vous voir aussi. Vous êtes invités à mon lancement, au Sporting Club, dès 19h, au 4671 Saint-Laurent. J’y serai peut-être habillée en Barbie trash, en reine de beauté, ou en Miss Hangover 2017. Mais j’y serai vraiment souriante. Et j’ai des crayons licornes pour signer des dédicaces, alors come on, venez célébrez avec moi et remarquer la laideur de mes pieds ou whatever.
Un avant-midi dans le lit d’une amie
septembre 5, 2017
photo par Myriam Lafrenière
Les chansons de Brigitte Bardot ont accompagné la séance de photos que j’ai passée dans le lit de la photographe Myriam Lafrenière. Elle est devenue mon amie avant de me photographier et je ne sais pas si c’est pour ça qu’elle sait bien me placer, que je la laisse voir mon ventre de mère fissuré et mes gros seins.

photo par Myriam Lafrenière

photo par Myriam Lafrenière
Je marchais dans sa maison en petite culotte, et j’avais froid mais c’était si bon d’être dans sa maison, d’aller de sa cuisine vintage à son énorme lit, aux draps blancs et aux housses d’oreillers achetés dans des brocantes.
Je suis chanceuse d’avoir une amie qui aime tant la peau, toutes les peaux, et les courbes, et qu’elle me prenne comme ça, sans montrer qu’elle m’en veut trop, après la séance photos et des pâtes sans gluten, embarrées dans sa cour.

photo par Myriam Lafrenière
J’avais refermé les portes, sans penser qu’elles se barraient automatiquement, et que nous n’avions ni clés ni baguette magique. Elle a trouvé une échelle et j’ai monté, forcé une fenêtre et c’était parfait comme fin de matinée avec elle, jouer aux superhéroïnes, et encore lui flashé ma petite culotte, sous ma robe, alors qu’elle tenait l’échelle, que nous n’avions pas réussi à ouvrir correctement.

photo par Myriam Lafrenière
Site de Myriam Lafrenière/Maman d’une fille qui veut capturer des fées/Photographe au pouvoirs magique
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