Archive for février 2010

Reviens vite parler de sodomie avec moi, Gorgeous

février 28, 2010

En visite à Hull, chez une amie qui a un bébé qui fait des crises aux quatre minutes pendant la nuit, ma copine extra Sarah Lee est épuisée, prête à demander une ligature des trompes dès son retour à Montréal. Elle me résume les attractions touristiques du coin comme ça :

« On est allés visiter le Parlement. Syrine, l’étudiante qui faisait la visite guidée, avait le ton et les manières les moins naturelles au monde et elle avait clairement l’air de se crosser le soir en rêvant de devenir Emmanuelle Latraverse. » Sarah Lee

Jouer à l’héroïne dans un bordel

février 23, 2010

Autre raison pour rendre la prostitution légale à l’intérieur d’endroits bien définis : le taux de décès suite à une crise cardiaque provoquée par l’ouverture de deux jambes sublimement miellées à l’huile Prodigieuse Or de Nuxe.

En Suisse, dans les bordels de la ville de Lugano, des milliers de mecs mouraient à force de popper des petites pilules pour rester durs et bien profiter de leur heure de plaisirs payants. La solution des propriétaires de bordels : installer des défibrillateurs cardiaques dans les chambres occupées par les déesses du cul.

Les prostituées sont maintenant appelées à être des sauveteuses encore plus sexy que les lifeguards en maillot rouge serré sur le bord des piscines, l’été.

Source : http://www.thefrisky.com/post/246-swiss-prostitutes-can-save-your-life/

De Miss Réglisses Rouges à Super Nanny à frange

février 23, 2010

Quand j’avais seize ans, j’étais monitrice au camp de jour Carowanis, un camp de jour pour diabétiques ou il fallait chanter l’hymne canadien tous les matins et ou les autres moniteurs me détestaient parce que je ne parlais pas de voitures avec eux, et que je n’acceptais pas d’aller dans le bois pour me saouler à tous les soirs (j’étais une jeune fille de seize ans responsable et respectable, je portais des granny panties trop souvent et je mangeais du pudding au chocolat en cachette à la cafétéria, à minuit, en espérant pouvoir me crosser un peu plus tard sans faire trop de bruits, les doigts noyés dans ma mouille). J’avais une seule copine : Coralie, qui n’était pas capable de se brosser les dents toute seule, mais qui partageait ses bâtons de réglisses rouges avec tous les moniteurs qui se piquaient pas à l’insuline.

Et ce soir, je la revois enfin, après trois ans sans martini à la vanille en sa compagnie, parce qu’après ses études en psychologie, elle est partie en France avec un mec qui lui promettait chateaux, mer, et plus jamais d’hiver à moins vingt degrés Celsius. Je la rejoins au Confessionnal, elle est avec des copines que je ne connais pas, des copines d’université, et je remarque qu’elle a maintenant une frange qui cache ses yeux exhorbités. Elle me prend dans ses bras, elle s’exclame je suis trop contente d’avoir eu une conférence sur l’hyperactivité à laquelle assister, ici, je reste jusqu’à vendredi prochain, nous devrions nous voir tous les soirs et aller faire de la raquette en forêt. Elle me dit j’habite dans une chambre au sixième étage, dans le quinzième arrondissement, et l’autre jour je prenais une douche et j’ai vu un putain d’ouvrier polonais me regarder, de la fenêtre sur le toit, j’avais encore du shampoing dans les cheveux, mais j’ai crié et appelé les policiers, ils ne comprenaient rien, à cause que j’étais affolée et que j’avais un trop gros accent québécois, tout le monde veut me voir toute nue, c’est comme mon voisin qui était rentré chez moi quand j’habitais à Verdun, il m’attendait en souliers de courses Adidas tout nu sur mon sofa, et mon guide touristique quand je suis allée en Afrique du Sud, et les papas qui envoient leurs enfants hyperactifs à mon cabinet, c’est fou.

Je vais au bar me commander un autre gin tonic, un peu étourdie, deux mecs regardent le grand écran plat, suspendu au-dessus des dizaines de bouteilles de rhum et de vodka et de liqueur de cassis, une partie de curling aux Jeux Olympiques y est projetée. Les deux mecs critiquent les cuisses des joueuses, en disant tous deux vouloir se taper la capitaine de l’équipe canadienne, une total MILF au regard de dominatrice-sous-les-draps. Je remonte un peu ma robe bustier sur mes seins, j’attends en dansant un peu sur le rythme d’une chanson de Kylie Minogue, et je retrouve Coralie, et ses copines toutes habillées en tenues noires griffées avec sacoche style clutch en paillettes. Coralie me glisse qu’elle va peut-être jouer dans une téléréalité, et devenir la Super Nanny française, parce que celle qui jouait ce rôle avant est morte du cancer ou d’un truc too bad comme ça.

Je suis super fière d’elle, mais je ne sais pas de quoi lui parler, je ne connais rien à l’hyperactivité des enfants, et je m’en fouette des ouvriers polonais qui la regardent de son toit, ou de l’accent parisien qu’elle tente absolument d’imiter à la perfection. Je lui dis qu’elle a une jolie bague en forme de fleur au doigt, et je lui demande ce qu’elle pense de mes gros seins, elle qui me connaissait encore plus plate que Kate Moss. Je lui dis que mon mec adore se crosser entre eux et me jouir sous le menton, je lui dis que j’ai très envie de retourner chez moi, tout de suite, pour aller promener Marquis mon pit-bull, et utiliser de la colle à faux cils pour me foutre des pasties en forme d’étoiles sur les tétons, mais demain, promis, faut s’appeler et se louer des raquettes pour se la jouer coureuses des bois modernes.

Sexe, Drogue et Mélodie Nelson

février 22, 2010

Vous. Devez. Acheter. Skunk. Que. Vous. Fumiez. Du. Pot. Ou. Non. (Parce que j’y ai une chronique ou je réponds à des questions super importantes style est-ce que j’ai le droit de fantasmer sur ma mère même si elle est moins belle que Nancy Botwin dans Weeds, et j’y raconte des trucs cochons, qui se passent dans un hôtel du centre-ville, avec du lubrifiant au pina colada et des cupcakes.)

One week ago avec une sucette au bubble gum entre mes lèvres glossées

février 22, 2010

lecture : Marisa Acocella Marchetto, Cancer Vixen

gaffe de la semaine : parler à une gentille géante de son chat que je trouve trop mignon, mais qu’elle a euthanésié la veille

Année du Tigre et du Pit Bull dévoreur de chats

Depuis deux ans, Sarah Lee organise un souper pour le Nouvel An chinois, parce qu’elle est juste trop cool et qu’elle est plus du genre à célébrer la Journée du Lait de Soya que l’Arrivée du Messie. C’est la première fois que j’y participe, et cette année, c’est chez Rachelle. J’arrive la première, je m’extasie devant son coussin avec une face de chien cousue dessus, Rachelle me dit qu’elle l’a acheté pour deux dollars chez Urban Outfitters, et elle prépare une salade, pendant que je lui parle de ma nouvelle bête, Marquis, un pit-bull d’un an et demi battu par son ancien maître, un pit-bull tout tendre même quand il détruit une dizaine de jouets-qui-font-squeaky-squeaky en trente minutes. J’imagine Marquis dormir collé contre ma chatte Paprikalicious dans un siècle environ.

Sarah Lee et Praline arrivent avec de l’emmenthal, du gruyère et des jelly beans au martini. Praline essaie mes bottillons rouges, et elle annonce qu’elle est trop fatiguée de sa journée passée au palais de justice, à dessiner des criminels, pour se saouler ce soir. Elle trinque quand même au chardonnay avec nous et je demande à Sarah Lee si elle a des potins de librairie à me raconter. Elle dit que tout le monde est plate, qu’elle désespère un peu d’être encore là, elle dit j’ai pas de talent, je peux pas faire autre chose, je comprends rien à mes cours, j’apprends tout par cœur, je suis déprimée, c’est le mois de février, et je dois porter du orange et du brun au mariage de la sœur de mon chéri Canadien Anglais. Elle commence à râper le fromage à toute vitesse. Je lui dis ta gueule, tu sais bien râper le fromage, c’est un talent ça, et tu as la plus belle peau du monde, tu poses de meilleures questions que Christiane Charrette quand tu décides d’être extra curieuse, tu sais faire des sushis en deux fois moins de temps que moi, et tu prends des belles photos d’oiseaux morts. Praline ajoute et tu as des cheveux cannelle.

Hula-Hoop et testament pour les stars avant leur trentième année

Sarah Lee contourne le comptoir de la cuisine et me touche les seins, est-ce qu’ils ont grossi little pea. Je lui dis non, tu me demande toujours la même chose, c’est parce que tu vois bien mes tétons tout durs à travers ma robe que tu penses qu’ils ont grossi. Elle les touche encore un peu, et elle dit je veux que tu écrives dans ton testament que tu me donnes cette robe-là ok. Jude Law arrive, avec des hula-hoop homemade et son t-shirt mauve I love my wife. Je regarde les seins de mes copines qui se déhanchent avec le hula-hoop qui se balance contre leurs hanches, je me ressers un verre de chardonnay, et je parle du film sur la vie de Gainsbourg, déjà au cinoche en France. Patrice me dit Laetita Casta est super belle en Brigitte Bardot, ostie Brigitte Bardot maintenant elle est vraiment laide, les stars comme ça elles devraient mourir avant leur trente ans. Je lui donne un coup sur l’épaule, Sophia Loren, elle, elle est belle même à soixante-dix ans et elle n’a pas l’air d’être trop charcutée par les chirurgiens.

Crème au chanvre et chlamydia dans les yeux

Praline s’assoit devant moi, à la table, elle met du confit d’oignons sur un morceau de pain. Rachelle confie que c’est son papa qui fait son épicerie. Sarah Lee rajoute de l’eau du robinet dans son hula hoop pour qu’il soit plus lourd. Elle se fout de la crème au chanvre sur les mains et les fait sentir à tout le monde. Nous mangeons ensuite de la fondue au fromage, je compte les morceaux de pain que je grignotte, je veux avoir le ventre plat pour me sentir excitante toute nue après, et je parle des nains dans la porno avec Patrice, qui remplit généreusement mon verre de vin à chaque fois que je le termine, entre deux phrases sur les éjaculations faciales, elles peuvent propager la chlamydia quand le sperme rentre dans les yeux, les baises dans une piscine ou sous la douche, et les recettes de soupe indienne à base de lait de coco. Sarah Lee dit moi je veux baiser dans un lac mais mon Canadien Anglais veut pas parce qu’il y a des algues desfois.

Mimer le boxing day et un marteau dans les culottes

Jean-Michel arrive à vingt-et-une heure, il fume une cigarette sur le balcon avec Praline, pendant que nous commençons une partie de Cranium. Je fais la chiante, je dis je ne veux pas jouer, je suis pourrie aux jeux de société, mais Sarah Lee m’oblige à participer, en me touchant encore les seins, je suis total hypnotisée par ses mains qui sentent le chanvre. Je dois mimer l’expression boxing day, je donne des coups dans le vide, et Patrice ne devine pas ce que je mime, je me verse plus de vin blanc et je grogne. Sarah Lee épelle le mot professionnel, et Rachelle confie qu’elle donne trente gouttes par jour d’un produit homéopathique à son mec, sans qu’il ne le sache. Elle nous amène la bouteille, Sarah Lee crie mais c’est pour augmenter sa libido, et Rachelle dit je veux faire l’amour plus qu’une fois par jour, sans sentir que je le viole, je veux un bébé, comme mes voisins, ils ont une petite fille qui se met plein de boucles dans les cheveux et un petit gars qui fout tous ses outils de construction dans ses culottes et il prend une grosse voix de trucker quand il parle.

Je quitte avec une sucette à la bubble gum dans la bouche, pour échapper à la délicieuse torture de grossir de dix kilos en mangeant les gauffres au chocolat de Sarah Lee et Jude Law, je ne veux que me faire bourrer par une queue maintenant, pas par des trucs trop sucrés pour ma ligne de drunkaholic.

Slut Marketing

février 19, 2010

J’ai pas de jeans Diesel, je reste fidèle à mes Guess, toujours, les seuls qui réussissent à mouler mon mini cul taille Victoria Beckham sans retouches de couturière, mais j’adore trop la pub in your face et total simple de Diesel.

Admirez à cette adresse: http://www.fashionising.com/pictures/b–Diesel-concedes-that-sex-sells-3103.html

Prédiction charmante

février 14, 2010

Sur les trottoirs, c’est plus joyeux de trouver un carton comme ça que des botches de cigarettes ou des pièces de dix sous.

Sucer des queues de billard comme activité familiale

février 14, 2010

Bain tourbillon et bière cheap

La blondinette de mon frère sort avec des copines ce soir, elle se fait poser des rallonges capillaires et teste des gloss brillants, avant d’aller en limousine dans un bar à trente minutes de chez elle. Philippe me propose de sortir avec lui, je cherche dans le livre Montréal Kitsch des idées de sorties autres que celles dans un bain tourbillon d’un motel à Longueuil, et je l’appelle en insistant pour qu’il m’accompagne au Café Chrétien de Montréal, il refuse, et je propose la Taverne Miami, le bar supposément le plus crade de la ville. Je lui lis des commentaires super positifs que j’ai trouvé sur un site web : most revolting beer experience I’ve had in a while, they passed of a drip tray in a pitcher as fresh beer from a keg while I was watching them, I don’t know why it exists, I love this bar, this place is super chill if you like needles, punks and flat beer, this place has an odor…a cross between vomit, booze and hair, its patrons are almost as dirty as its bathrooms, the only way this bar would be worse is if it were filled with lecherous old drunk on wine.

Philippe me demande comment il devrait s’habiller, je lui dis avec un gros collier bling bling de rappeur, ou un t-shirt qui sent la sueur et les boules à mites. Je m’imagine déjà avec des bouts de cerveaux sous mes talons hauts, et j’enfile des skinny jeans noirs cloutés, je me sens wannabe brute. Je suis toute déçue, arrivée devant la taverne, de voir qu’elle est fermée. Je m’excuse mille fois à mon frère et nous gelons trop pour aller ailleurs que l’autre côté de la rue, au St-Laurent Frappe, un bar plein de chicks de McGill avec des babyface de pétasses gâtées et des tables de billards et de babyfoot.

Les anglos presque encore pubères dansent mal sur Akon et Pitbull

Je fais semblant de sucer une queue de billard, parce que je ne suis pas capable de frapper des boules même si un million de mecs ont déjà tenté de m’enseigner la technique de comment-bien-tenir-la-queue-de-billard-et-viser-ailleurs-que-dans-le-ventre-de-la-personne-derrière-moi-qui-échappe-trois-daiquiris-sur-sa-blouse-satinée-blanche, mon frère est super découragé de moi, il regarde les résultats d’un match de basket, il m’avoue qu’il a gagé et perdu trente dollars, je lui paie une pinte de blonde et nous regardons des anglos danser sur une chanson d’Akon. Je lui demande s’il s’ennuie de sa blondinette, pendant la semaine, parce qu’ils étudient chacun dans une ville différente. Il dit que oui, mais il en profite pour étudier plus qu’il ne l’a fait pendant ses cinq ans au cégep, il joue au badminton, et même quand il croise des filles presque aussi hot que Claire, avec des seins ronds et extra serrés dans des petites camisoles Garage, il ne les invite pas à son appartement, il se crosse sous la douche avec du shampoing pas bio dans les mains, en pensant à la fois ou il a baisé sa blondinette dans une cabine d’essayage du Sears, alors qu’elle essayait des soutifs à balconnets.  

Les boules anales vibrantes m’excitent plus que les gros cornichons juteux

Nous allons chez Schwartz parce que dès que je bois plus qu’une bière, j’oublie soudainement que je ne dois pas ingérer plus de mille calories par jour. Je reçois un texto d’une copine enceinte et cochonne, elle me demande si je veux qu’elle m’achète des boules anales vibrantes, lors d’une soirée style Tupperware érotique. Toute excitée, je donne mon gros cornichon et le reste de mon sandwich au smoked meat à mon frère, et je me rends aux toilettes. Je texte Anouchka, mes skinny jeans noirs aux chevilles, en me rentrant un doigt dans mon petit cul tout propre, puis je laisse mon cellulaire sur un rouleau de papier de toilettes encore emballé, et je me frotte le clito d’un doigt, tout en continuant à doigter mon petit cul rapidement. Je jouis rapidement, j’ai le cul total sensible ces jours-ci, trop bien ouvert et baisé.

Je pige dans l’assiette de frites de mon frère, je lui dis que j’aimerais bien partir en voyage avec lui, au retour de Mark, mon autre petit frère, parti étudier en France jusqu’au mois de mai. Nous parlons du Brésil, des putes brésiliennes qui lancent des verres de rhum et coca sur les touristes, des plages, des carnavals, des maillots de bain que je planifie commencer à acheter tout de suite, et des filles que lui et Mark se sont tapées toute la semaine, lors de notre dernier voyage familial, il y a déjà au moins six-sept ans, en République Dominicaine, pendant que moi, je lisais des romans d’Alexandre Jardin en mouillant devant des mecs qui jouaient au water polo avec des casques de baignade ridicules.

Je m’appuie contre mon frère pour sortir du restaurant, nous entendons un serveur encourager un client européen à donner un plus gros pourboire, et nous sortons en rigolant, encore gelés par le froid, je prends son bras, très fort, et je lui promets que s’il accepte de boire une autre bière avec moi, je ne sucerai pas de queue de billard au St-Laurent Frappe.

Stripper Fashion

février 3, 2010

 

Je trouve ça super malheureux de ne pas retrouver ces paires de chaussures de stripper chez Browns ou chez Aldo.

(Mais la trop chouette Cindylicious Cinnamonlicious, la proprio de http://www.boutiqueplanetx.com/ me dit qu’il y en a tout plein dans les boutiques de la rue Saint-Hubert. Can’t wait for ma prochaine séance de shopping!)

Pour admirer d’autres paires de souliers avec six pouces de talons :

http://www.thefrisky.com/post/246-the-top-10-craziest-stripper-shoes/?iref=spotl

À lire aussi avec la bouche en forme de O :

http://www.thefrisky.com/post/246-pregnant-through-a-stab-wound/

Les princesses bimbos aiment les écrivains charmeurs et charmants

février 3, 2010

Hier j’ai assisté au lancement de J’invente la piscine, le dernier livre de Bertrand Laverdure, un poète et romancier qui aime caresser les cuisses des filles et offrir généreusement du vin rouge et des confidences cochonnes (sorry je suis discrète là-dessus, mais je me sens très très chanceuse de connaître la taille exacte de sa queue).

Je lui ai posé quelques questions super profondes pour que vous le connaissiez presque autant que moi :

1. MN : Si tu avais pu vendre ta virginité sur Internet, l’aurais-tu fait? Et pour combien?

BL : Mon Dieu, une virginité de gars ça vaut pas grand-chose! Mais si j’étais une fille, je crois que j’essaierais de payer au moins un an d’étude dans une grande université avec mon hymen. Ce serait sans doute trop cher…

2. MN : À quoi penses-tu quand tu te crosses?

BL : Je pense à ma blonde, quelquefois à des ex, d’autres fois à des filles que je viens de rencontrer dans un lancement. Mais en général, sérieusement, je pense souvent aux meilleures baises que j’ai eues.

3. MN : Qui préfères-tu frencher : une fille avec trop de gloss, une fille saoûle, ou une fille qui a une haleine de Cheetos?

BL : Qui a déjà frenché avec une haleine de Cheetos!? Mon Dieu, c’est vraiment contre-indiqué.

4. MN : Quel est le livre que tu as lu le plus souvent? Et pourquoi?

BL : Sans doute Les Illuminations de Rimbaud. Tout est là de la poésie d’aujourd’hui.

5. MN : Quelles sont tes habitudes d’écriture (genre est-ce que tu dois être habillé en Superman pour écrire? Ou avoir un verre de lait au chocolat à côté de toi?)?

BL : J’adore écrire tout nu ou en bobette le matin. J’ai une chaise de plastique IKEA avec une serviette de bain dessus en permanence, je peux donc me reposer le cul sans que je ressente cette désagréable sensation de fesse-chaude-plastique-froid.

Tcheckez le livre de Bertrand sur le site de la maison d’édition La Courte Échelle : http://www.courteechelle.com/jinvente-la-piscine-0