Archive for avril 2011

Ballade avec palette

avril 30, 2011

Alexandre Le Grand et moi nous roulons vers Orange Julep, pour remettre à un de ses copains une palette en cuir. Il célèbre l’enterrement de vie de garçon de son meilleur ami et il voulait une palette pour inviter les passants sur la rue Sainte-Catherine à lui donner la fessée. J’adore aussi l’autre idée qu’il a eue : puisque son meilleur ami se marie avec une Suédoise, il a trouvé un costume en latex bleu et jaune, comme le drapeau suédois, et il va obliger son ami à l’enfiler puis à se promener dans un Ikéa comme ça.

Une fessée contre une nouvelle bouteille de vernis à ongles?

avril 27, 2011

« « Will you get me a Slurpee if I give you a blow job? » The negotiation process quickly becomes its own thrill. But know the terrain, boys. Example: Your woman proposes that you pick up a box of ice cream sandwiches, a copy of W magazine, and a bottle of Essie nail polish (Lollipop color) in exchange for a three-position sex session. Analysis: That’s not a good deal. Renegotiate. For that price, she’ll also put on those thigh-high black stockings. And trust me, this is fun for her, too. A gentle spanking in exchange for taking out the trash during a rainstorm? A brief experimentation with a ball gag for two weeks of laundry? All this can be yours. » Kelly Oxford, GQ

Une fellation contre un Slurpee ? Pourquoi pas? Qu’en pensez-vous? Mais surtout pourquoi ce serait excitant, érotique, et même possiblement bon pour un mariage, alors qu’une fellation contre de l’argent serait mal, selon plusieurs personnes? 

Source article : http://www.gq.com/news-politics/mens-lives/201105/fellatio-sex-bartering-tips

Encore plus essentiel que le casque au hockey…

avril 26, 2011

Je me croise les doigts pour que les Habs dominent vraiment Boston ce soir. Je ne regarderai pas le match, j’irai au cinoche voir Octubre ou Les petits mouchoirs, mais je prierai pour la victoire.

Créatif publicitaire: Pierre Bouahom

Publicité découverte grâce à Normand Boulanger: http://www.2tetesalaffiche.com/

Bonbon rose ou petit pois?

avril 23, 2011

J’essaie quatre nuisettes Betsey Johnson, parce que je veux rester sexy enceinte, et pas tout le temps en pantalon de pyjama et t-shirt jaune de Little Miss Naughty. Une me donne l’air d’être une Betty Draper extra large, une autre est trop noire pour mon obsession des Calinours-de-la-barbe-à-papa-et-des-sucettes-colorées, et j’en aime deux.

Devinez laquelle j’ai choisie!

 

Nuisette Un : Yummy bonbon rose.

 

Nuisette Deux : Petit pois et coton.

Je fais briller mon diamant tous les soirs

avril 23, 2011

Un site web a décidé de compiler toutes les expressions qui pourraient possiblement remplacer la phrase « Je me masturbe. » au féminin. Même si je ne comprends pas du tout le rapport de l’expression « Applying nail polish remover », certaines sont vraiment mignonnes ou drôles.

Mes préférées-préférées :

1. Having ladyfingers and cream

2. Auditioning the finger puppets

3. Cund cuddling

4. Flicking the tic tac

5. Flipping the light switch repeatedly

6. Fucking without complications

7. Hula-hooping

8. Shining the diamond

Source: http://www.worldwidewank.com/synonyms3.html

Invitation à vous joindre à l’AFS

avril 17, 2011

 

 

L’ALLIANCE FÉMINISTE SOLIDAIRE POUR LES DROIT S DES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS DU SEXE (AFS) est une coalition québécoise de personnes et de groupes féministes rassemblés autour de la défense des droits des personnes qui exercent un travail parmi tous les secteurs de l’industrie du sexe.

L’AFS plaide en faveur de la décriminalisation totale du travail du sexe en étant guidée par le principe fondamental que les travailleuses et travailleurs du sexe devraient jouir des mêmes avantages et des mêmes protections de leurs droits et libertés que tous et toutes les autres membres de la société.

L’AFS croit que pour être une société démocratique, réellement engagée vers l’égalité, la liberté et la dignité humaine, nous devons reconnaître les droits des travailleuses et travailleurs du sexe, c’est-à-dire :

»» le droit de vivre et de travailler en sécurité dans des conditions libres de haine, de violence et d’exploitation

»» le droit de voir leur dignité, leur autonomie et leur liberté respectées, incluant le droit de s’engager dans des relations sexuelles consensuelles tarifées avec d’autres adultes sans être criminalisé -e

»» le droit d’être traité-e comme membre égal-e de la société, de jouir des mêmes protections et avantages offerts par la loi et ne pas être sujet à la stigmatisation, à la discrimination et à l’aliénation sociale.

L’AFS reconnaît que la criminalisation des personnes qui exercent un travail du sexe interagit avec les préjugés et la discrimination basées sur le genre, la race, la pauvreté, l’orientation sexuelle, le handicap et l’âge. Les idées préconçues, notamment à propos des femmes et des hommes, de l’hétérosexualité et de l’homosexualité, freinent l’intégration sociale des personnes travailleuses du sexe au Québec.

L’AFS est consciente que la décriminalisation du travail du sexe ne va pas en elle-même mettre fin à toutes les injustices vécues par les travailleuses et travailleurs du sexe. Cependant, il s’agit d’un premier pas nécessaire à la reconnaissance des personnes exerçant un travail sexuel comme citoyen-ne-s méritant respect et dignité.

L’AFS regroupe et vise à rassembler des travailleuses et travailleurs du sexe ainsi que leurs allié-es, individuel-les ou associatifs.

L’AFS invite toute personne et tout groupe soutenant sa position à la rejoindre

Envoyez un courriel à : alliancefeministesolidaire@gmail.com en indiquant :

1. Je soutiens la position de l’AFS et veux être inscrit-e à la liste d’envoi courriel (1 envoi/semaine).

2. Le nom de votre organisme, collectif ou institution pour une affiliation associative OU votre nom,

occupation(s) pour une affiliation individuelle. Cela a pour but de connaitre la diversité qui constituera l’AFS.

Pour des raisons de sécurité, vous pouvez mettre un autre nom d’usage/pseudonyme.

Notre groupe d’envois n’en est pas un de discussions, il sert uniquement à promouvoir nos activités

Rejoignez-nous aussi sur Facebook en cliquant sur le logo ou en vous rendant à http://www.facebook.com/alliancefeministesolidaire

Le rouleau de papier de toilette comme object fascinant à photographier

avril 17, 2011

Maintenant que je ne peux plus me photographier avec un drink sucré et alcoolisé dans les mains, j’ai choisi de me photographier dans les toilettes des bars où je bois des Virgin Bloody Ceasar.

(Là c’était un jeudi soir, au 701, après avoir regardé la file devant le Philémon et d’avoir dit à mon mec et à son copain Sadek, un insomniaque qui aime fantasmer sur des danseuses-boire des bières sur la gallerie de mon appartement-rire de moi quand je parle aux chats dans la rue, que je préférais être dans le bar à moitié vide d’un hôtel.)

Je rêve d’être une danseuse de baladi en soutif digne d’une Stepford Wife

avril 13, 2011

Je lis un livre sur la grossesse, prêté par ma doula, pendant le débat des chefs. J’ai un mini mal de tête, je me demande si je ne devrais pas plutôt me réfugier dans la salle de bain, pour un masque à l’argile et une nouvelle couleur sur les ongles. Ou écouter un épisode d’Outsourced, afin de fantasmer sur mon avenir de danseuse Bollywood style. Je regarde plutôt des sites de lingerie.

Il y en a un qui me fait trop rêver, je me promets d’acheter un ensemble de la collection Stepford, pour avoir l’air d’une déesse domestique après mon accouchement : http://www.trashy.com/Stepford-bycollection.htm

Sinon, pour les chicks enceintes, il y a ce fabuleux site qui propose autre chose que les soutifs blancs-beiges-noirs : http://www.you-lingerie.com/

Oh et question pour les mamans lectrices : est-ce que certaines d’entre vous ont des implants et ont réussi à allaiter leur bébé sans difficulté reliée aux implants? Vous pouvez me répondre ici, ou en privé : melodienelson@hotmail.com

Les films serbo-croates, ça ne s’écoute pas qu’en version originale

avril 12, 2011

Je me rends à la Brûlerie St-Denis, avec un parapluie qui ne protège pas du tout ma queue de pouliche et mon maquillage de la pluie. Je commande un latte, je sors le dernier de Christine Angot sur une table, j’ouvre mon agenda, je regarde à l’extérieur, je renverse un peu de latte, je me lève pour chercher une serviette, puis je vois Marion, avec ses grosses lunettes noires et son rouge à lèvres de star, devant moi, toute parfaite, en robe et talons hauts, un parapluie transparent too much fashion dans une main.

Elle commande un chai et vient me rejoindre. Marion, je ne la connais que depuis deux semaines, depuis que je l’ai rencontrée par hasard chez le fleuriste, tout près de chez moi, et tout près de chez sa maman. J’hésitais entre un tournesol et des marguerites. Elle, elle avait des tulipes jaunes dans les mains : « Je choisis mes fleurs en fonction de la couleur des murs de mon appartement. Et ils sont couleur avocats. »

Marion allonge ses jambes, sous la table, et me parle de son mec, qu’elle a réveillé ce matin, en sautant sur le lit, comme une gamine, après avoir mangé une barre de chocolat. Elle me décrit un jeu: « Je lui demande pourquoi il m’aime. Pas pour être fatigante et tout et tout. Non. Juste pour qu’il me réponde quelque chose d’original. Et tu sais ce qu’il m’a répondu ce matin? Il m’a dit qu’il m’aimait parce que je le laissais écouter des films en français. Son ex le trouvait ridicule de ne pas écouter des films serbo-croates en version originale. »

Trop mignon, non? Et vous, pourquoi aimez-vous votre amoureux ou votre amoureuse? Parce que vous trouvez son cul craquant dans ses jeans? Parce qu’elle joue aux échecs avec des personnes âgées une fois par mois? Parce qu’il ne vous gronde pas quand vous échappez des Captain Crunch dans les draps?

Les accessoires pour bébés me font plus peur que les tempêtes de neige du mois d’avril

avril 3, 2011

Au La Baie, avec ma maman qui achète un t-shirt Desigual pour sa nièce de six ans, nous regardons tout ce qui se vend pour les bébés. Dans une rangée, il y a deux-trois casques pour bébés qui commencent à marcher. Je commence à pleurer de rire. Ma mère essaie un des casques : « Tu imagines, les enfants qui se promènent avec ça doivent sans doute aussi porter un genre d’armure pour aller au parc? »

Sur le plastique contenant les casques, il y a la photo d’un enfant tout fier de marcher avec son casque. Et il y a une autre photo, plus petite, d’un enfant, assis sur un tapis bleu-gris-chat-persan. L’enfant pleure, le front ensanglanté, parce que lui ne porte pas de putain de casque hyperprotecteur.

(Je n’en veux pas à mon shower. Merci.)