Archive for janvier 2013

Lundi oui oui oui: muse, Orion et photo topless pour éviter la déprime

janvier 29, 2013

orion

poutine

Je commence à être crissement enceinte, tellement que lorsque je me rase la fourrure de la chatte, j’en suis essoufflée. C’est un peu honteux quand le moment de fierté de ta journée c’est d’avoir réussi courageusement à te pencher la tête sous la douche pour te raser les poils.

Voici ce que j’aime plus que le savon liquide aux concombres :

Ivo, un bébé de 14 mois est une muse pour une troupe de danse. Bain d’une heure avec Mini Fée, total décadentes toutes les deux, à bouffer un ceviche de pétoncles et à boire de l’eau mixée à du jus de pomme. Bracelet avec la constellation Orion. Me promener sous la neige, ce soir, en robe fleurie, longue veste et manteau gris. Récit de voyage cocasse et faisant rêver en Grèce. Baiser pour mieux me rendormir à quatre heures du matin. Textos tout romantiques de mon mec quand il part avec son frère le temps d’un weekend.  Entrevues avec Anna Wintour – ce que des fanas de Vogue ont porté lors de leur rencontre avec la Prêtresse du marketing de la mode. Peinture pour faire d’une armoire à rangement un très long tableau noir. Dormir pendant que mon mec danse sur du Eminem avec Mini Fée. Mille poutines pour saliver. Petite chaise indonésienne. Retrouver une photo topless d’une copine – elle me l’avait envoyée il y a deux-trois ans alors que je déprimais grave.

 Bonne semaine y’all! Je vous souhaite des fenêtres bien isolées du froid, des calins et des rêves de chatons!

Plus que des poussières en cadeaux

janvier 24, 2013

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Chère Mini Fée,

Je suis allée te chercher à la garderie, en fin d’après-midi, un peu plus tard que d’habitude, il était presque cinq heures. Quand je montais les marches d’escaliers, à l’extérieur, tu as vu mon capuchon et mon visage presque tout camouflé, et tu m’as pointée du doigt. Ta petite bouche formait un o de surprise, le même o que tu fais quand tu veux ta doudou panda, quand tu échappes des morceaux de clémentine sur les pantalons de ton papa ou quand tu entends le carillon de la porte avant. Je t’ai prise dans mes bras, je t’appelais ma poulette, ma petite poulette, ma chérie, ma pouliche, et tu me pointais alors le cheval à bascule et tes habits de neige.

Dehors, tu ne te plaignais pas du froid. Je te serrais contre moi, je voulais garder ton visage contre le mien, mon capuchon te cachant un peu aussi, t’embrasser jusqu’à la maison, mais tu me repoussais, tu voulais regarder par-dessus mon épaule, les lumières allumées, le Saint-Bernard des voisins.

J’ai répété à ton papa ce que la gardienne m’avait dit, que tu aimais t’amuser toute seule maintenant, que tu ne la collais pas autant qu’un des jumeaux, un peu plus vieux que toi et toujours pendu à ses vêtements ou à son cou. À la maison aussi, c’est comme ça, tu me veux près de toi, mais tu dessines, tu empile les parties d’une girafe géante, tu danses sur du Radio Radio ou du Karim Ouellet ou du Indochine, un groupe que ton papa aime bien, mais que je trouve un peu trop années 80, tu joues, sans avoir besoin de mes bras, de ma chaleur contre toi. Tu passes parfois à une autre pièce, et je t’entends changer de voix pour jouer avec les animaux de Littlest Pet Shop de ta grande soeur. Tu reviens me chercher, au bout de quelques minutes, avec un citron vert dans les mains, l’envie de trafiquer mon téléphone ou de boire quelques secondes à mon sein.

Avant, je ne pouvais pas être dans une autre pièce que toi. Quand tu trouvais un livre sur les monstres ou sur un écureuil effrayé par son propre anniversaire, tu me le tendais, tu voulais que je te le lise, tout de suite, et maintenant, tu tournes les pages toute seule, tu me regardes, tu attends mon assentiment, tu attends que je te dise oh tu lis ma chérie, c’est bien, oh, qu’est-ce qu’il fait comme son, le chien? Tu fais alors un semblant de wouaf, ou tu m’ignores, penchant la tête pour retourner à ton livre cartonné.

Je t’appelle ma pouliche, mais je t’appelle encore mon petit bébé, même si je sais que tu es ma petite fille maintenant, un toddler sur les sites de parentalité américains, pas un baby. Je sais que tu es bien, que tu n’as pas besoin d’avoir toujours le bout de mes doigts qui chatouillent ton dos, mais tu sais, je crains un peu la fin avril. Je ne suis pas terrifiée, pas encore, je suis plus craintive et triste que terrifiée. Fin avril, début mai, tu auras un petit frère, il n’a pas encore de prénom, ni une liste très longue de possibles prénoms. Il a un surnom, Ti-Brin, que ta mamie lui a donné, parce qu’elle souhaite que ton petit frère soit aussi coquin qu’une marionnette de Passe-Partout.

J’ai hâte de voir si ton petit frère aura aussi peu de cheveux que toi, de l’avoir dans mes bras, de souffler dans son cou, de le masser avant de le mettre en pyjama. Mais je suis triste parce que je suis bien avec toi, et que tu es bien avec moi, et avec ton papa, et je suis bien avec nos journées à rigoler et à faire des muffins, et avec nos soirées, blottis à trois sur le canapé, ton papa me parle de son heure de lunch et du Mali, et je lui dis le nombre de poussières que tu as ramassées en guise de cadeaux pour moi. Je suis triste parce que j’ai peur que tu sois bouleversée, pendant quelques mois, un an, je ne sais pas. J’ai commencé à allaiter tes peluches, pour observer tes réactions, tu trouve ça super marrant, tu mets parfois ton petit pingouin à mon sein, avant de boire à ton tour. J’ai peur, mais je vous imagine déjà partager un cornet de crème glacée, colorier à l’intérieur des tatouages de votre papa et vous coucher l’un contre l’autre, dans mon lit, comme le font les enfants d’Éloïse et les enfants de Georgia.

J’ai peur de ne plus avoir d’aussi beaux réveils que maintenant, à passer vingt minutes au lit, collée contre toi, à te donner le sein, à te caresser les cheveux, à te répéter que je t’aime, ma petite poulette. J’ai peur des jours que je passerai à l’hôpital, loin de toi et de nos réveils. Mais si ton papa achète des chocolatines, peut-être que tu oublieras mes seins, et que tu seras heureuse dans ses bras, à manger les morceaux qu’il te donnera, les morceaux chocolatés, parce que les morceaux de pain, sans chocolat, tu n’aimes pas. Je sais aussi que ton papi et ta mamie seront là, pour toi, pour moi, pour accueillir un autre petit enfant, et que si tu te plais autant que ce dernier weekend avec ton papi, nous avons peut-être une chance de ne pas être terrifiées du tout.

Demain, tu mangeras du gâteau breton, sur le plancher de la cuisine, une nappe bleue sous nos pyjamas.

Je t’aime. Dors bien, sans trop toussotter, ma pouliche.

Je suis pour l’hyperdéveloppement des muscles buccaux

janvier 24, 2013

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Mon article sur le perfectionnement de vos muscles buccaux est en ligne maintenant!

Comme je vous l’écrivais hier, les conseils pour un cunnilingus jouissif viennent de différentes femmes, mais il y en a un qui est total de moi. Celui-ci :

« Certaines femmes ne sont pas toujours à l’aise avec leur corps, ou  avec les réactions de leur corps. Pour un premier cunnilingus, garder la lumière fortement tamisée. Ainsi, elle pourra fantasmer sur ce qu’elle voudra, l’esprit plus tranquille. »

Avant, même si j’aimais bien être léchée anytime, c’était presque impossible pour moi d’être assez à l’aise pour jouir si je n’étais pas total détendue. J’étais facilement distraite, par de la musique, un éclairage trop intense, n’importe quoi. Et parfois, surtout quand je ne choisissais pas mon partenaire – hello, années d’escorte – , il fallait absolument que je pense à quelqu’un d’autre, ou à une autre situation, pour mouiller jusqu’à l’étourdissement. Carmen Electra, des trips de lesbiennes dans une école privée, les yeux fermés, j’y arrivais, tant que la langue était bonne.

Bonne lecture y’all! Et bonne pratique!

(Oh. Et oui, hier mon mec s’est laissé sucer. Il goûtait la pêche.)

J’espère que mon mec se laissera sucer ce soir

janvier 22, 2013

cunni

Je suis so proud d’avoir mon nom dans Live Fast Mag, mes petits trésors. J’y ai écris un article sur ce que les filles veulent comme cunni parfait.

Il y a deux semaines, sur Canoë, j’avais publié un article de conseils pour les mecs qui veulent convaincre les filles de les sucer. J’avais été traitée de plus macho que tous les machos. Ce que je ne comprends pas : n’est-ce pas important que les filles se plaisent à sucer? Je donnais des raisons pour aimer l’acte de la fellation (des études montrent que le sperme, régulièrement consommé, diminue les risques de cancer des ovaires et d’acné, genre). Sucer ne signifie pas que je boude l’orgasme féminin. What the fuck? Les filles ne peuvent pas avoir les deux? Une langue sur une queue et une langue entre leurs cuisses?

Anyway, après avoir rigolé d’être prise pour une dictatrice machiste, j’ai choisi de demander à des filles ce qu’étaient pour elles un bon cunni. Dans Live Fast Mag, je donne quelques unes de leurs réponses. Sur Canoë, je répète ce que les filles détestent pendant un cunni, avant de vous révéler cette semaine (mercredi, y’all!) ce qu’elles souhaitent en crisse.

Est-ce que je peux ajouter « spécialiste du sexe » à mon CV?

janvier 17, 2013

Clin d'Oeil Février

C’est avec plaisir que j’ai répondu aux questions de la journaliste Iris Gagnon-Paradis, dans le cadre d’un article spécial 100% Sexe. Vous pouvez trouver cet article dans le magazine Clin d’Oeil du mois de février. Aphrodisiaques, fellation parfaite et lubrifiants y sont discutés!

Une histoire d’amour courte

janvier 16, 2013

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Je me rends souvent à la bibliothèque de mon quartier avec Mini Fée. Pendant la matinée, les jours de la semaine, c’est si calme. Mini Fée se plaît à répondre avec charme à tous les sourires des commis et des bibliothécaires.

Récemment, j’ai emprunté un album qui aborde les sentiments des enfants dont les parents sont séparés, Quand l’amour court, de Thierry Lenain. Les mots y sont déchirants de simplicité, de contraintes et d’affection. J’ai proposé à Belle-Fille Princesse de le lire et elle a bien aimé l’histoire de Paola, se réconciliant peut-être elle-même avec l’histoire d’amour de ses parents.

En voici un extrait : « Aujourd’hui je sais qu’il y a des histoires d’amour longues et des histoires d’amour courtes. Je préfère les longues.

Seulement on ne choisit pas, et encore moins l’histoire d’amour de ses parents. Les miens se sont séparés. Ils se sont aimés beaucoup, mais pas longtemps.

C’était une histoire d’amour courte, et je suis née dedans.

Mais je me demande quand même : c’est quoi, l’amour court?

C’est peut-être un amour qui court plus vite que les gens, et qui les laisse un jour par terre, à ne plus savoir rien faire d’autre que se disputer.

Et après les gens oublient qu’ils se sont aimés.  »

Lundi oui oui oui: comptines, placenta et molécules d’alcool

janvier 15, 2013

clueless

Je tente de me convaincre d’aller me démaquiller avant d’aller au lit, me coller-sucer-accueillir-la-queue-de-mon-mec-dans-n’importe-quel-trou-et-lire-deux-pages-d’un-livre-de-confessions-d’une-stripper-américaine.

Ce que j’aime le plus que ma nuisette marine à pois blancs :

Comptines à la Culotte à l’Envers. Partager un pain aux bananes avec Mini Fée au Starbucks. Luncher avec un ami campagnard venu à Montréal expressément pour s’acheter des cardigans. Quand cet ami me parle de son fils qui va bientôt travailler à Tahiti « Je veux être là à l’aéroport, quand il partira avec sa famille, peut-être avec Margot, peut-être juste moi, je veux être là, je me souviens quand j’étais allé travailler à Boston, c’était la première fois que je quittais la France et ma mère m’avait accompagné. J’y pense encore. Je veux que mon fils se souvienne de ce moment-là, de moi qui était là pour le regarder partir. ». Tableaux de molécules d’alcool.  Anniversaire de mon chéri – il ne m’a même pas demandé de cuisiner, j’avais commandé des plats chez le traiteur, mais il a préféré une poutine au poulet, je l’aime. Me toucher en regardant des vidéos de pornstars qui rigolent ensemble et qui s’aident à bien jouir – complicité et plaisir et belles fesses, yeah, mais ewww les cheveux longs d’un acteur. Encapsulation de placenta. Pique-nique dans la cuisine à manger du gâteau au chocolat avec Mini Fée et Belle-Fille Princesse. Commencer la journée et la finir avec la face d’Alexandre Le Grand entre mes jambes. Photoshoot inspiré du film Clueless. Mon papa qui fait mine de prendre la place de Mini Fée sur son cheval à bascule.

Bonne semaine y’all! Je vous souhaite pas de poux, pas de punaises et pas de pellicules dans les cheveux!

Gros melons d’eau

janvier 12, 2013

 soutif modcloth

jupe modcloth

melon d'eau

J’ai reçu aujourd’hui ma commande du Boxing Day de chez ModCloth: un cardigan oversized, une robe soyeuse couleur minuit, une robe à imprimés de perroquets et une jupe rétro que je porterai par-dessus un jupon bouffant. Je ne peux rien mettre sauf le cardigan tant que je suis enceinte, c’est du shopping pré-mois de mai genre, mais je suis heureuse d’être au chaud sous des melons d’eau. J’ai si hâte de porter ma robe soyeuse pour aller au parc et de me faire cracher de la purée de poires dessus.

Si j’avais eu de plus petits seins, j’aurais sans doute trouvé très seyant le soutif avec les cœurs aussi gros que mes tits. J’ai aussi résisté à l’envie de m’acheter la jupe en faux cuir, pour la seule raison que je n’ai pas un sixième sens assez puissant pour deviner le tour de taille que j’aurai après avoir eu mon Mini Pirate.

Hot dog et cellulaire

janvier 9, 2013

 

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J’ai trouvé pour mon mec un étui iPhone que j’adore. I know, j’ai des goûts un peu vulgaires, j’ai choisi l’étui à l’image créée par Keith P. Rein, Life’s a picnic, bring your friend. La fille y mange un hot dog, forcée, le visage barbouillé de mascara.

Pour choisir un étui de Keith P. Rein (les deux premières photos) ou d’Ariana Perez (la troisième photo), rendez-vous sur Society6!