Archive for the ‘i love magazines’ Category

Un Halloween féministe et un martini, please

octobre 31, 2015

Je sais que vous avez vu aujourd’hui des caissières à la pharmacie déguisées en monstre, des photos d’amis Facebook dans leurs costumes de Cendrillon et leurs enfants en Elsa (le rêve de ma fille, qui a accidentellement renversé un bol de framboises sur sa robe de Reine des Neiges, lui promettant plutôt d’être une bloody Elsa), mais je ne peux m’empêcher de vous suggérer cet article du magazine Bust, proposant différents costumes féministes.

deguisement feministe 2

1.Une pièce de viande.

Même si, pour certaines, ce costume est plutôt pour montrer leurs attributs et se faire reluquer avec appréciation (who care, je ne juge pas, have fun), il peut aussi provoquer des conversations militantes très prenantes sur l’image des femmes, à l’Halloween, mais aussi sous le regard des mecs, dans la rue.

deguisement feministe

2.La couverture du magazine Atlantic

J’ai trop ri, en lisant la description dudit costume : « Just dress up in professional office clothes and carry a baby doll around in a briefcase. When someone asks what you are, reply, “I’m ‘having it all.’” »

En extra : entrevue avec le mec qui propose des costumes de pizza sexy et du lion tué par un touriste américain.

En extra bis : meilleur costume pour chien ever. Je veux un martini. Ça fait deux mois que je ne bois pas et je veux un martini asap (je vais attendre demain pour célébrer ma fête préférée).

martini dog

Amusez-vous bien ! Ne vous touchez pas de chatte après avoir mangé des crottes de fromage ou des croustilles au ketchup !

Des liliputiennes armées de crème à raser

septembre 28, 2015

pub mauvaise

Des femmes miniatures, des soumises au sourire drogué à la servitude, sur mes jambes ?

Je ne sais pas à qui s’adresse ce genre de pub.

Je peux me raser toute seule les jambes. Pas besoin de liliputiennes bronzées aux dents plus blanches que les miennes.

J’accepterais bien leur uniforme, toutefois, à ma taille.

Une couverture de magazine sans conseils pour réussir une fellation

février 24, 2015

Cosmopolitan Uk Leo Burnett

Février est bientôt terminé, et je n’ai pas vu en vrai cette couverture superbe du dernier numéro de Cosmopolitan UK.

Une couverture de Leo Burnett, à donner envie de fermer les yeux, à s’imaginer cesser de respirer, étouffer, étouffer devant cette image, devant cette représentation terrible et juste de ce qui s’est véritablement produit.

Une couverture pour s’insurger, sans lettres en néon, sans vulgarités ou 1001 conseils pour réussir une fellation, une couverture de magazine féminin pour tenter de montrer l’horreur des crimes d’honneur et sensibiliser tout le monde.

En 2004, Shafilea Ahmed, une jeune Anglaise de dix-sept ans, avait été tuée par ses parents, d’origine pakistanaise, après avoir refusé de prendre part à un mariage arrangé. Son père a utilisé un sac en plastique pour l’astreindre à suffoquer jusqu’à la mort. Leo Burnett s’est inspiré de cette tragédie pour concevoir la couverture du magazine, choquante pour ce qu’elle évoque, une liberté compromise, une liberté qui devient honteuse et fatale

Ça me manque, d’être hystérique

juillet 31, 2014

in touch

Quand je lis les gros titres des revues à potins (je n’en achète plus, je préfère acheter des albums pour enfants, style De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête), sur les stars qui sont à la dérive parce qu’elles se roulent des clopes avec de la drogue dedans ou les ashes of their former innocence, sur les stars qui sortent cinq jours sur sept, je me dis pourquoi pas?

Si j’avais encore vingt ans, ou vingt-trois, ou si, tout simplement, je n’avais pas d’enfant à nourrir, à endormir, à couver comme une maman poule fusionnelle, je sortirais encore souvent, surtout l’été, je me souviens de mes étés, des robes très courtes que j’achetais sur mon heure de lunch, soldées chez Olivia, ou à deux cent dollars chez Marciano, je me souviens de mes heures de lunch, à boire un latte de Starbucks ou une Smirnoff Ice avec un amant qui croyait que j’avais les mêmes goûts qu’à mes dix-huit ans. Je ne mangeais presque rien, je n’avais pas besoin d’énergie pour autre chose qu’attendre le soir, les taxis et les chansons à suggérer à un dj.

Parfois, ça me manque. Pas les Smirnoff Ice, mais les chansons hurlées comme une hystérique, mes copines qui dansaient comme dans des vidéoclips, les poètes qui me murmuraient qu’ils se souvenaient de ma bouche, les pointes de gâteau que je mangeais sur Sainte-Catherine avec ma meilleure amie, mes jambes, mes jambes quand j’osais les talons hauts de huit pouces.

Je ne jugerais jamais les ex starlettes de Disney qui tentent de s’amuser en se prenant en photo devant leur miroir, les cheveux relevés, la camisole moulant leurs seins. Je ferais pareil, really, si je ne m’amusais pas à balancer mes enfants dans un parc.

Les papas et les chiots

juin 21, 2012

J’ai d’autres chroniques publiées sur Canoë mes chéris et mes poupounettes!

1. J’aime les papas et pas juste le mien même si le mien est top.

Extrait : « Quand j’avais seize ans, mon père croyait que c’était très gentil de laisser jouer Je t’aime moi non plus à la radio, parce qu’il savait que j’aimais le chanteur Serge Gainsbourg.

C’était toutefois la chanson parfaite pour me faire mourir d’embarras, sur la banquette arrière de l’auto de mon père, assise à côté d’un mec que je venais d’embrasser dans les toilettes d’une station de ski.» 

2. Les magazines disent parfois vraiment n’importe quoi.

Extrait : ««Votre erreur: Vous avez couché avec la sœur de votre copine…par accident! C’était trop sombre dans la pièce! Le cadeau à offrir pour vous faire pardonner: rien ne dit plus j’ai été trop chien comme un chiot! Ils sont mignons, demandent une attention constante et prouvent que vous êtes prêts à vous engager!» (Maxim) Euh. Sans commentaire. »

Pour rigoler encore plus, faut vraiment lire la compilation de conneries du Cosmopolitan!

Des Californiennes s’amusent en pyjama

mars 5, 2012

 

Une pyjamade et 300 Californiennes…j’aurais cru que ce serait plus sexy. Mais j’adore ce site web qui présente des photos rétros, telles que les publicités contenues dans les premiers numéros de Playboy et des auditions de chats noirs.

Source photos : http://www.retronaut.co/2011/12/slumber-party-for-300-girls-california-1944/

Coups de poing dans les couilles et spectacle de magie

février 22, 2011

Bonjour mes chouchous,

La semaine dernière, je ne vous ai pas écrit du tout. Mea Culpa. J’ai passé trop de temps à manger des cupcakes, à lire Indignation de Philip Roth, à tenter de cacher mes cernes, et à boire du thé glacé sans calorie.

Voici un mini récapitulatif de ce que je vous ai caché (et watch out plus tard dans la semaine, je vous révèle un secret plus big que mes boobs).

Ma Saint-Valentin : Ma maman a annulé le souper prévu, au M sur Masson, parce qu’elle était trop épuisée, ayant passé une journée à l’école avec deux élèves qui n’avait pas pris leur dose de Ritalin matinale. Je suis allée chez le traiteur, j’ai acheté un suprême de volaille, du riz et du saucisson, et j’ai passé la soirée collée contre Alexandre Le Grand, à m’émerveiller pour la cinquième-sixième-dixième fois devant Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain.

Ma face sur du papier glacé: Vous pouvez me voir dans les magazines Summum Girl et Clin d’oeil du mois de mars. Enjoy! (Et si quelqu’un connaît Léa Clermont-Dion, dites-lui que même si je la trouve incroyablement intelligente, elle n’est pas la seule à avoir lu Ariel Levy, et que c’est limite ridicule de vouloir la diversité corporelle mais de dire qu’il ne devrait plus avoir de filles avec de faux seins à la télévision. Anyway, comme mon mec dit, ça n’existe pas, des faux seins, sauf quand des gars se déguisent en poulette à l’Halloween. Je n’ai pas de faux seins : j’ai de vrais seins, avec des implants.)

Mini traumatisme: Ma copine Anita ne comprend pas les filles qui sont obsédées par les chevaux, et ne me laissera jamais acheter chez H&M un costume de ballerine avec un chaton imprimé dessus pour sa gamine.

Célébration: Mon grand-papa paternel a fêté ses 80 ans. Je suis allée le voir à sa résidence pour personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Je l’ai trouvé très beau, et touchant, quand il ne cherchait qu’à vider tous les gobelets de lait et de crème trouvés sur une table.

Spectacle : J’ai pleuré deux fois en écoutant Carole Bouquet lire Lettres à Génica, folies d’amour d’Antonin Artaud. Je ne sais pas pourquoi, ce n’est pas juste la folie, c’est les mots d’Artaud, quand il écrivait à son amoureuse, quand il lui disait qu’elle était plus douce que la vie, je trouvais ça beau, et j’espèrais être comme ça, pour Alexandre Le Grand.

Vidéo : Un des gentils collègues d’Alexandre Le Grand lui a envoyé une vidéo d’une Mistress japonaise donnant des gros coups de poing dans les couilles à un mec qui lui jouit dans la face.

Proposition : « Je me permets de t’écrire pour te proposer quelque chose. Je travaille pour une compagnie de présentation de produits érotiques à domicile.Nous sommes à la recherche d’une femme pour participer à un spectacle de magie à connotation sexuelle dans un bar. Cette femme devra présenter quelques uns de nos produits tout en interagissant avec le magicien devant un public de 25-30 personnes. Les spectacles auraient lieu tous les vendredis soirs pendant 1 ou 2 mois, selon l’intérêt de la clientèle. Ce serait d’une durée d’environ 1 heure par soir. Le salaire est à déterminer. J’ai pensé à toi car à la lecture de ton blog et de ton livre j’ai vu que tu étais bien à l’aise avec le sexe et les accessoires!! »

La prostitution, entre service corporel banal et truc-plus-que-branché

novembre 22, 2010

En buvant ma deuxième canette de coca zéro de la journée, après avoir lu mon horoscope et m’être rasée les aisselles-cuisses-genoux-jambes-chatte, je découvre un lien web vers un article super intéressant du Madame Figaro

En voici deux extraits :

«On peut être jeune, mignonne et se prostituer de temps en temps, sans pour autant être victime du système ou de je ne sais qui ou quoi. Je ne me vends qu’à des mecs que je trouve mignons.» Nathalie

« Présenter les prostituées comme des personnes cupides, libidineuses, avides de vie facile dans la jet-set, est aussi traditionnel que les dépeindre comme des victimes absolues de la violence masculine. Les militants pour la liberté de se prostituer voudraient que l’on cesse de montrer les travailleuses du sexe, ou bien comme des victimes dépourvues du moindre libre-arbitre, ou bien comme des délinquantes qui portent délibérément atteinte aux “valeurs morales”. Il serait temps, d’après eux, de présenter les prostituées pour ce qu’elles sont : des personnes banales qui font un métier de service corporel aussi banal que beaucoup d’autres. On ne peut pas dire que les magazines people et les chaînes télévisées soient particulièrement tentés de les suivre dans cette voie ! » Ruwen Ogien.

Pour lire la suite de cet article, qui suggère que la prostitution est peut-être devenue le truc le plus branché du monde : http://madame.lefigaro.fr/societe/enquetes/1033-la-it-prostituee-existe-t-elle

Penser à sa grand-mère qui mange une dinde peut retarder une éjaculation

septembre 4, 2010

Dans le Cosmopolitan du mois de septembre, celui avec le mot va-jay-jays écrit sur la chatte de Jessica-Alba-photoshoppée, il est indiqué que les mecs ne comprennent pas pourquoi les chicks ne jouissent pas en s’insérant un tampon.

Oh Gosh. Moi non plus je ne comprends pas pourquoi et je trouve ça presque injuste.

Mais ce que j’ai préféré lire, ce sont les témoignages des mecs qui confient à quoi ils pensent quand ils ne veulent pas jouir en moins d’une minute.

Jeff : « I hate the smell, taste, and texture of broccoli, so I think of someone shoving it down my throat. »

Kyle : « I remember how I once accidentally found my mom’s vibrator. That makes my sperm swim right back to the source. »

Joshua : « I’ll look at a bedpost and another piece of furniture and try to figure if I can use the Pythagorean theorem to calculate the distance between the two objects. »

Gus : « Dead animals on asphalt. »

Ryan: « I used to picture my grandma, but that got old and stopped working. So now I picture my grandma eating a giant turkey leg and smearing grease all over her face. »

Critique d’Escorte par un mec qui lit maintenant la biographie de la Reine d’Angleterre : http://monavis-surtout.blogspot.com/2010/09/test243-escorte-girl-de-melody-nelson.html

Un héros américain et le sexe comme coeur de la civilisation

juillet 12, 2010

À 84 ans, Hugh Hefner vit encore à Fantasy Land, après avoir financé la cause de Roe v. Wade, acheté l’espace à côté de la tombe de Marilyn Monroe, s’être opposé au racisme et à l’homophobie, et couché avec des jolies filles de dix-huit ans qui se prenaient sa bite deux minutes dans la chatte avant de la donner à d’autres jolies filles de dix-huit ans.  

Il se révèle total sentimental dans le dernier Vanity Fair, en mangeant une pointe de tarte citron-crème avec un journaliste:

« I saw the hypocrisy in the notion that obsenity could somehow be connected to sex, instead of to war and bigotry. I believed that sex, when properly understood, could be the best of who we are. It doesn’t mean that it can’t be exploited or abused. It can be. But sex itself is the fire around which we warm ourselves. It is the heart of civilization and family. »