Posts Tagged ‘virginité’

À Radio X je parle d’escortes qui se rasent juste pour le travail

mars 18, 2017

Je suis à Montréal et j’ai mal au cul parce que hier mon mec m’a sodomisée, mais la semaine dernière j’étais chez mes beaux-parents, souvent dans leur sauna et en train de manger leurs croustilles quand ils étaient couchés.

À Québec, j’en ai profité pour participer à une émission de Marceau le soir, dans les studios de Radio X pour parler de travail du sexe, de virginité, d’allaitement qui assèche le vagin et de sodomie, always.

Vous devriez l’écouter. Parce que j’ai une jolie voix et que mon rire a des pouvoirs magiques.

La virginité et le racisme inversé n’existent pas

février 28, 2017

virginite

Le concept de la virginité est hyper injuste: c’est sexiste et hétéronormatif, assez pour faire angoisser une copine qui avait demandé, à sa blonde, durant les années d’école secondaire, si elle resterait toujours vierge vu qu’elle était lesbienne.

J’ai écrit à ce sujet sur Vice. Des amis y ont joyeusement contribué et j’y ajoute aussi des détails croustillants sur l’hymen, qui était d’abord un dieu couronné de fleurs et non une membrane à déflorer.

Extrait: “Une femme doit voir sa vie changer par le frottement d’un pénis contre ses parois vaginales. Soraya, une amie, n’est pas convaincue : « Moi je ne m’en rappelle plus vraiment. Au moins je sais c’était avec qui. » Perdre sa virginité est un acte si mémorable qu’il porte un nom, alors que d’autres événements annonçant un tournant dans la vie de tout le monde n’ont pas de nom véritable. La première fois qu’on fait un pas, la première fois qu’on lit une nouvelle d’Alice Munroe, la première fois qu’on boit un gin-tonic : il n’y a pas de terme qui désigne ces aventures importantes, ni l’idée qu’en goûtant du gin Tanqueray nous perdons quelque chose.

À Canoë, ma chronique est sur ce qu’il ne faut pas dire aux victimes d’agressions sexuelles. Même mon mec se sent trahi parce que je ne lui raconte pas tout en détails, so je trouvais important de tout noter pour conseiller les autres et renvoyer mon mec vers mon texte s’il me redemande une autre fois ce qui s’est passé de la chambre de mes parents à la commode de ma chambre.

Extrait: “Il ne faut jamais minimiser une agression. J’ai déjà dit à une amie, qui était sous le choc de s’être battue avec un agresseur sexuel dans une ruelle qu’un viol, ça n’enlève rien. Qu’un viol, ça ne nous tue pas, qu’on ne nous vole pas une partie de soi-même. Je regrette de lui avoir dit ça. Elle n’avait pas besoin d’un sentiment qui amoindrissait ce qu’elle avait vécu. Il y a 10 000 façons de vivre un viol. Certaines personnes vont sentir qu’effectivement on ne leur vole rien du tout, certaines personnes seront plus en colère qu’anxieuses, et d’autres auront l’impression de ne plus avoir de corps, que leur corps n’est plus le leur, longtemps.”

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Et une vidéo et des textes importants à lire pour se déconstruire, ne pas se limiter à une ignorance facile d’enjeux cruciaux et pour mieux comprendre des expressions comme “racisme inversé” et “féminisme blanc”:

Appelons les racistes des racistes en 2017

Extrait: “Mes parents sont des êtres intelligents. Ce qu’ils voulaient que je comprenne, c’est que je suis noire et que je le serai toujours. Les gens vont pas cesser de me le rappeler. Donc, il fallait que j’en sois consciente. Même si je suis d’ici, ils agiront toujours comme si je viens d’ailleurs.”

7 raison pour lesquelles le racisme anti-blanc n’existe pas

Extrait: “C’est dur pour les blancs de confronter la réalité du racisme et les commentaire des gens de couleur sur comment le pouvoir et le privilège fonctionnent, c’est tentant de prendre ces commentaire comme une attaque personnelle et insister que les gens de couleurs sont méchants qui est souvent une tentation de fuire les accusations de racisme inversé.”

What is “white feminism”?

Extrait: “The term « white feminism » was coined sometime around that time, by people wishing to distinguish it from intersectional feminism, and has been used as a way to critique some prominent feminists’ tendency to keep treating issues that don’t affect primarily white suburban women as unimportant.”

À quel âge les Canadiens perdent-ils leur virginité?

octobre 28, 2016

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Écoutez le podcast de Marceau le soir dans lequel je parle de virginité et de mythes reliés à la sexualité (de l’alcool dans le rectum, la taille de souliers comparé à la taille de la queue, les positions sexuelles qu’il faut expérimenter pour la conception certaine d’un garçon ou d’une fille…)!

Et c’était l’anniversaire de l’animateur aujourd’hui. J’ai réussi à lui chanter deux seconde de Happy Birthday avant d’être trop gênée et d’enchaîner direct sur la pénétration vaginale. Oh yeah.

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J’ai plus peur de m’ennuyer que d’être une salope

mai 14, 2016

les salopes ne s'ennuient pas

Les hommes me manquent.

Je ne m’imagine pas assise en cow-girl sur tous les mecs que je croise, mais ça me manque, de rire trop fort, de vouloir être celle qui est remarquée, d’être celle qui est la salope, parce que ce n’est pas un rôle qui me fait peur, j’ai beaucoup plus peur de m’ennuyer que d’être une salope.

Un ami a déjà cru que j’étais comme le personnage d’American Beauty, que j’étais vierge et que je parlais beaucoup de cul, parce que c’était comme ça, je venais de Repentigny, j’étais pâle, je portais beaucoup de noir mais très peu de culottes, je devais m’inventer. Mais je n’ai jamais été trop bonne pour inventer quoi que ce soit, ni pour être vierge.

Les hommes je les aime trop pour ne pas m’en approcher trop et je les aime de toutes les façons. Un ami m’a dit avoir aimé la lecture de ma plus récente chronique sur Canoë, parce qu’il ne savait pas que je pensais ou remarquais ces choses, que j’aimais les hommes pour des détails, pour une histoire de grand-mère institutrice ou des cuisses jamais caressées, offertes mais jamais caressées.

J’aime les hommes comme des pansements.

Envie de lire une autre de mes chroniques ? Sur les pénis qui ne lèvent pas ou les ruptures qui se concrétisent avec une dernière baise ?

Bonne lecture et bon weekend y’all !

Des fantasmes et des faux bedons

février 17, 2015

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Hello y’all

Je vous propose de lire ma chronique à TPL Moms, sur les mecs qui fantasment sur les femmes enceintes…et les hommes qui jouissent en regardant des mecs photoshoppés comme s’ils étaient à deux minutes d’expulser un joli poupon.

Sur Canoë, je vous parle de pipo-points et de virginité trop longtemps conservée.

Bonne lecture! Bisous à la tarte aux pacanes!

Se faire prendre pour une prostituée le jour de son mariage

mars 18, 2013

thevaniaJe ne vois pas souvent mes copines, je pourrais dire que c’est parce que je suis maman et enceinte, mais c’est surtout parce que je suis paresseuse et que je suis nulle niveau organisation – dans le sens de prendre un téléphone ou écrire un courriel avec une vraie de vraie date en tête.

La semaine dernière, c’est des copines qui se sont déplacées pour moi et j’en étais si joyeuse. Vania, la photographe attitrée de toute rencontre de filles et d’événements montréalais, avait amené des thés qu’elle s’était procuré lors d’un périple récent à Toronto. Marion et moi les avons goûtés avec bonheur. Du thé à la noix de coco et à la meringue au citron. Un délice.

Nous avons placoté du mariage de l’une. Ayant retiré son bracelet de Club Tout-Compris cubain, elle s’était fait prendre pour une prostituée dominicaine, en mini robe rouge, déjà pompette des quelques verres de bulles qu’elle avait bu avec son chéri. Embarrassante, la situation, quoique ma copine ait apprécié le petit déj au lit le lendemain, gracieuseté de l’hôtel qui l’avait bien mal traitée la veille. Nous avons aussi parlé d’un copain qui a perdu sa virginité avec une femme de cinquante ans et d’une fille complètement folle, l’ex du chouchou de Marion, qui a déménagé en Angleterre après s’être fait tatouer le nom du mec qu’elle fréquente depuis deux semaines sur le bras. Sur le bras comme dans sur toute la longueur du bras. Je n’avais presque rien à raconter, j’étais juste contente de les écouter et d’avoir des copines qui sont aussi enthousiastes que moi de passer une après-midi à boire du thé et à manger des petits biscuits et du pain brioché, même quand je les accueille les cheveux mouillés et le visage pas maquillé – dans le sens de je suis nulle en organisation et j’oublie que de prendre une douche de vingt minutes, ce n’est pas raisonnable.

source photo: Vania

Les princesses bimbos aiment les écrivains charmeurs et charmants

février 3, 2010

Hier j’ai assisté au lancement de J’invente la piscine, le dernier livre de Bertrand Laverdure, un poète et romancier qui aime caresser les cuisses des filles et offrir généreusement du vin rouge et des confidences cochonnes (sorry je suis discrète là-dessus, mais je me sens très très chanceuse de connaître la taille exacte de sa queue).

Je lui ai posé quelques questions super profondes pour que vous le connaissiez presque autant que moi :

1. MN : Si tu avais pu vendre ta virginité sur Internet, l’aurais-tu fait? Et pour combien?

BL : Mon Dieu, une virginité de gars ça vaut pas grand-chose! Mais si j’étais une fille, je crois que j’essaierais de payer au moins un an d’étude dans une grande université avec mon hymen. Ce serait sans doute trop cher…

2. MN : À quoi penses-tu quand tu te crosses?

BL : Je pense à ma blonde, quelquefois à des ex, d’autres fois à des filles que je viens de rencontrer dans un lancement. Mais en général, sérieusement, je pense souvent aux meilleures baises que j’ai eues.

3. MN : Qui préfères-tu frencher : une fille avec trop de gloss, une fille saoûle, ou une fille qui a une haleine de Cheetos?

BL : Qui a déjà frenché avec une haleine de Cheetos!? Mon Dieu, c’est vraiment contre-indiqué.

4. MN : Quel est le livre que tu as lu le plus souvent? Et pourquoi?

BL : Sans doute Les Illuminations de Rimbaud. Tout est là de la poésie d’aujourd’hui.

5. MN : Quelles sont tes habitudes d’écriture (genre est-ce que tu dois être habillé en Superman pour écrire? Ou avoir un verre de lait au chocolat à côté de toi?)?

BL : J’adore écrire tout nu ou en bobette le matin. J’ai une chaise de plastique IKEA avec une serviette de bain dessus en permanence, je peux donc me reposer le cul sans que je ressente cette désagréable sensation de fesse-chaude-plastique-froid.

Tcheckez le livre de Bertrand sur le site de la maison d’édition La Courte Échelle : http://www.courteechelle.com/jinvente-la-piscine-0

Fausse virginité et déodorant à l’odeur de sapin

décembre 9, 2009

                      

Je me trouve toutes sortes de raisons débiles pour prendre un long bain moussant de deux heures par jour. Les raisons aujourd’hui : la première tempête de neige à Montréal, et les revues avec mon horoscope 2010 et les serre-têtes parfaits pour le temps des Fêtes qui s’accumulent sur ma table de chevet.

Avec une cuillère d’huile essentielle dans l’eau, et un verre de jus de pamplemousses à portée de la main, je lis le Cosmopolitan avec la fille aux proportions d’héroïne de bande dessinée sur le cover, Miss Kim Kardashian. J’y apprends que les mecs qui utilisent un déodorant sans odeur agissent de manière moins confiante que les mecs qui utilisent un déodorant qui sent le sapin, et qu’il ne faut pas se filmer quand on baise parce que notre boss va savoir quelle face on fait quand on jouit (whatever, moi je dis, faut coucher avec le boss, c’est tout).

Et dans la section des confessions embarrassantes, je lis ce petit bijou de relation mère-fille étrangement intense : « After I visited my boyfriend in Chicago for a week, my mom came to pick me up. On our drive home, we stopped at a hotel to rest. The next morning, as we were getting ready, my mom asked if she could use my brush. I said sure and told her to get it out of a pocket of my backpack – totally forgetting about my stash of lube clearly visible in there. A few hours later, when we were on the road again, my mom looked over at me and said we needed to talk. She said she had found the half-empty bottle in my bag and taken it from me. She thinks I’m still a virgin, so I lied and told her that I used it for masturbating. I was so nervous about what her response would be, but she laughed, handed it back to me, and said she was relieved that nothing had happened during the week with my boyfriend. »

L’âge de la fille qui continue à faire semblant d’être vierge pour contenter sa maman : vingt-trois ans. Ewwww.