Elle faisait de la pub, elle ne voulait plus faire de la pub, elle a commencé a annoncé à tout le monde qu’elle était photographe avant même de savoir faire autre chose que cibler un truc cool à photographier. Et bam, elle est véritablement devenue une photographe.
Avec une vision. Avec du talent. Sophie Ebrard trouve du beau partout. Du beau dans le décalage horaire et les jeux avec un bébé qui s’endort à 3ham pour se réveiller à 2hpm. Du beau dans un soutif flashé par une jeune fille dans une ruelle. De beau dans la main d’un gamin qui enlace tendrement sa maman échevelée.
Et dans la pornographie, aussi.
Sophie Ebrard montre ce qui se passe sur un plateau de tournage et en fait une série qui s’intitule It’s just love.
Des actrices qui sourient en se minouchant vers la caméra. Une actrice qui s’applique du vernis sur les orteils, à côté d’une vingtaine de rouleaux de papier de toilettes. Des retouches maquillage. Une séance de repassage tout nu.
Elle explique ici sa démarche et comment elle en est venue à photographier de la porn.
« I wanted to do a project with naked people, and it’s hard to ask friends to do that! My ex-agent took me to a swingers party to meet people. It was so interesting – once I’d got over being scared and having giggling fits, that is. I saw people having sex in front of me: it was a real eye opener. I wished I’d had my camera, because the way the bodies were entwined was very pretty. Suddenly I understood sculpture, and how the human body is amazingly beautiful. From that moment, I knew I wanted to do a project with the human body. »
Étiquettes : photographie de films pornographiques, pornographie, publicité, Sophie Ebrard
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