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Je n’ai pas encore moulé mon anus en chocolat

janvier 23, 2019

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photo par François Couture

Il y a longtemps que je ne vous ai pas écrit. Je partage plus souvent des photos de mes fesses que des mots sur le web. Mes fesses sont jolies mais ça me manque, m’exposer sur mon blogue, écrire un paragraphe sur le dernier rêve érotique que j’ai fait (un baiser attendu d’une copine, dans la neige, mais qu’elle ne m’a pas donné, comme une déception mais toute tendre), ou le goût du foutre de mon mec.

Cette semaine j’ai trouvé une mood ring et je suis très heureuse. Il y a une couleur pour romantique, ce que je ne suis jamais sauf lorsque mon mec est à deux secondes de rompre avec moi, et je suis toujours soit détendue soit agitée.

Je me fais jouir encore tous les soirs sinon je ne dors pas. Je bois trop souvent sous les couvertures et moins dans les bars. Quand je regarde des photos de mes sorties entre copines j’ai envie d’écrire de la poésie et d’aller au strip karaoké chanter Barbie Girl.

Une drunkwhorexic en vacances n’oublie pas d’amener des bas-jarretelles dans ses valises

juillet 28, 2009

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Au chalet, il y a quelques chattes en chaleur

En petite camisole blanche bien moulante, Claire ouvre la porte, elle voit mon visage, direct entre les jambes d’Alexandre Le Grand, je me tourne à peine vers elle, elle s’excuse, elle dit d’habitude je prends cette chambre-là, avec ton frère, et elle referme la porte. Je continue à sucer Alexandre Le Grand, il est dix fois plus dur depuis que Claire a rougi devant lui, il propose que je me couche sur le ventre, il aimerait bien me prendre comme ça, à plat, les jambes serrées l’une contre l’autre. Il fouille mon cul avec ses doigts, il dit je sais pas si je veux ta chatte ou ton cul, je m’ouvre la chatte avec deux doigts, et je supplie baise-moi. Il me pénètre et je joue avec mon clito et je ferme les yeux en gémissant. Juste avant de jouir, il se retire de ma chatte, je reste sur le ventre, et je sens son sperme dans le bas de mon dos. Je l’embrasse et il demande quel t-shirt il devrait mettre, je lui dis celui avec l’inscription Mr Lucky en noir, avec des petits dés à jouer dessous. Je m’étire, je me lisse les cheveux, je me choisis des boucles d’oreilles en argent super délicates, et une robe à motifs d’imprimés léopards, en gris perle et noir, et des sandales incrustés de faux bijoux en cristal, la tenue parfaite pour clasher lors d’un barbecue au bord d’un lac.

Je rejoins Claire et Philippe et les belles-filles dans la cuisine, Claire s’excuse encore, je dis arrête, c’est correct. Mon frère caresse Paprikalicious, qui passe ses journées au chalet cachée dans les plantes araignées de ma maman, et il dit est-ce que tu penses que ton chat voudrait maigrir ? Je dis Paprikalicious n’est pas grosse, et je lui donne même pas de gâteries, et Philippe me dit c’est la chatte la plus grosse que j’ai jamais vue, deux fois plus grosse que Garfield, est-ce que vous lui donnez assez d’affection ? Je me sers un rhum et coca zéro, je dis il fait soleil, je vais aller sur le quai, avant que les autres n’arrivent pour la fête de la Princesse.

La vie parfaite se passe dans une petite cabane en bois, à tailler des pipes à des écureuils

Mon autre frère, Marky Mark, arrive avec trois amis super cutes et bronzés, et de la bière Budweiser que je fais semblant de me verser sur les seins, et de la Tremblay aussi, et des croustilles assaisonnées. Marky Mark dit j’ai trop bu hier, faut que je te raconte, j’ai vu mon ex, dans un bar, et je l’interromps, Mark, Mark, il y a des canards, et je cours, en sandales incrustés de faux bijoux, jusqu’au chalet, pour prendre du vieux pain pita et le lancer aux canards. J’ai un grave problème avec les canards, je suis total maniaque, si Alexandre Le Grand acceptait d’en adopter un, ça me dérangerait pas de plus jamais prendre de bain, je réserverais tous mes produits Bella Pella pour le plumage de mon canard chéri. Je nourris les canards, deux bébés, avec du duvet, et la maman, avec des ailes mauves et bleues, je prends un bébé dans mes mains et je le relâche tout de suite, totale prédatrice à la Lenny de Steinbeck, je commence à pleurer, c’est le rhum, le coca zéro, le soleil, et je dis la maman canard n’aime plus son bébé canard , elle va l’abandonner à cause de moi, et Marky Mark me donne une tape dans le dos, il dit mais non Mélodie, et un de ses amis, à la beauté typée des Syriens, me pince les tétons et il me dit tu as de beaux seins et j’arrête de pleurer et je propose d’aller chercher d’autres bières pour tout le monde.

Dans l’entrée, je vois Gaspard, avec sa copine Béatrice, sa fillette de dix ans Sabrina, et des boissons alcoolisées à la lime. Sabrina me dit que Paprikalicious, c’est le chat le plus gros qu’elle a jamais vu et que cet été, après ses deux semaines de gym, sa semaine avec sa maman en Ontario, et sa semaine de vacances à l’Ile-du-Prince-Édouard, elle aura peut-être un chien, le même que Barack Obama. Nous bouffons des hamburgers, sur la terrasse, et je monte dans un arbre pour terminer le mien, pour montrer que je suis très forte et que même grande, je reste une petite fille qui souhaite juste avoir une maison en bois, construite par son papa, dans un arbre, une maison en bois à partager avec des écureuils, des geais bleus et des godemichets. Je dois balancer mes sandales par terre avant de descendre, je rigole, je crie, Mark, Mark, aide-moi, je veux pas me briser une jambe, tu m’imagines avec un plâtre, un mois handicapée, jamais. Les amis de mes frères sont trop gênés, ils disent que je porte pas de culotte et je crie encore, oui, oui, j’ai un bikini, c’est juste que la culotte est toute petite et qu’elle me rentre vraiment trop dans la fente.

Je ne fume pas de joint mais je me fais sauter pour des bonnes causes

Je vois belle-fille Princesse qui joue avec une nouvelle Barbie, Alexandre Le Grand m’apprend qu’elle a déjà déballé ses cadeaux, en cachette, toute seule, je la trouve trop chipie, mais elle est adorable, à baigner sa Barbie dans le lac, alors je dis rien, je touche la queue de mon mec, j’imagine ses couilles dans ma bouche, et je me sers un autre rhum et coca zéro. J’accompagne Nicolas, l’ami de mes frères qui a un mohawk sur la tête, dans son auto pour fumer un joint, je lui parle, je lui dis je suis fatiguée, et il dit que lui aussi, je dis je sais pas si je vais toujours être fatiguée comme ça, c’est débile han, je veux dire, je me verrais te sucer, là, et m’endormir la tête sur tes jambes tout de suite après, pendant que les autres font de la moto-marine, ou qu’ils bouffent du mauvais gâteau au chocolat, je te jure, il y a trop de glaçage, je l’ai vu, le gâteau c’est pas bon, on est mieux de rester ici, un peu, et Nicolas, il s’endort avant que je descendes son maillot. Je passe par-dessus lui pour sortir de l’automobile, en l’embrassant sur le front.

Sur le quai, je demande à Philippe s’il ne peut pas aller vite vite en bateau, j’ai envie du vent, et j’ai envie de crier de frayeur. Je propose ma robe comme serviette de plage à Sabrina, qui sort toute gelée de l’eau, pour être gentille, mais surtout pour pouvoir retirer ma robe et montrer à tout le monde mes seins dans mon bikini doré Marciano. Dans le bateau, je me penche sur l’épaule de Claire et je dis que je passe une belle journée. Elle me demande combien ont coûté mes boucles d’oreilles. Je dis que j’ai envie de sauter dans l’eau. J’oblige Claire à se lever, Philippe va super vite en bateau, je prends la main de Claire et je dis à go, on saute, dans l’eau, pour genre les enfants du Darfour, d’accord, ou pour la légalisation de la prostitution, ou pour les souliers à talons hauts qui ne donnent pas d’ampoules, tu choisis, un, deux, trois.