Avertissement: pénis très visibles

avril 25, 2016

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Ma meilleure amie exilée aux États-Unis et bientôt en Suisse m’a fait connaitre l’émission Like-moi. J’étais trop addict à Netflix et à l’autobiographie The Glass Castle (une enfant de trois ans qui se brûle en se faisant un hot-dog ! un père brillant, qui tente des expériences dans le désert et vole les bandes dessinées de son fils pour les donner à des putes ! une mère qui habite dans la rue mais qui veut en cadeau un traitement à l’électrolyse !) pour découvrir quoi que ce soit d’autre.

like-moi! jeune femme en danger

Dans un épisode de Like-moi, il y a un chouette sketch sur la rencontre amoureuse, qui consisterait essentiellement qu’à l’envoi d’une photo de pénis. J’ai bien ri.

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La journée même où je visionnais cet épisode, ma chronique Canoë sur les photos de pénis, souvent non sollicitées, était mise en ligne.

Extrait : « Rappelez-vous ce conseil que Simone Fiasco donne aux femmes qui reçoivent des photos qui les troublent: «Un gars t’envoie une photo non sollicitée de son pénis… envoie-lui donc une photo d’un pénis que tu juges plus beau et plus photogénique.» »

Bonne lecture ! (Et have fun en regardant toutes les photos soumises à Madeleine Holden, la critique géniale de photos de pénis de Critique My Dick.)

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Parce qu’il n’y a pas que les sucettes qui se lèchent

avril 18, 2016

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Moi quand je bois trop, je suis souvent très enthousiaste et je parle avec joie de mes joues rouges, des coutures de ma petite culotte honteusement imprimées dans ma peau, de tout ce que j’aime comme late night snack (purée d’aubergines et poivrons rouges, foutre, croustilles Yum Yum au barbecue).

Certaines personnes sont plus originales que moi : elles parlent des filles qui lèchent des poignées de porte. Et ça devient viral, comme idée.

À lire : l’histoire des artistes Azuma et Ehara qui ont créé une superbe collection d’images de filles qui lèchent des poignées de porte.

Extrait : « A doorknob is not necessarily a sexual object. Its purpose is to open doors. Licking is not only a sexual act. Its purpose is to taste. The juxtaposition comes across as titillation and provocative, designed to elicit a response. The photos might look submissive, or exploitive, but they confront the viewer, asking the question, « What do you see? » The pictures can dominate and even exploit the viewer’s notions of foreplay. »

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Tout ira bien

avril 18, 2016

tout ira bien

J’ai trouvé cette phrase dans un biscuit chinois. D’habitude je donne toutes les bonnes fortunes à ma fille, et elle les range dans une boite qui contenait il y a longtemps de petits chocolats.

Mais j’ai gardé cette forture, toute simple, comme si c’était une phrase talisman.

Des suggestions si votre lundi et le soleil qui joue à cache-cache vous chagrinent:

1. Partagez un drink à deux.

drink à deux

2. Allez visiter des églises. Regardez les gens qui y semblent tout de suite plus graves et gentils que ceux croisés à l’épicerie. Priez ou pensez à tout ce qui vous plaira. Le temps s’arrête dans les églises.

église portugaise

3. Lisez un livre surprenant. Elle était si jolie, de Pierre Szalowski, distrayant même lorsqu’il bouleverse.

livre elle etait si jolie

J’ai enfin la plus mignonne des petites culottes

avril 15, 2016

la chatte de Mélodie Nelson

Je rêvais à une culotte comme ça.

Et maintenant j’en ai une.

Mon mec trouve que c’est quasi un tue-l’amour, mais moi j’adore tellement que je veux la montrer à tout le monde. Et m’en commander une autre mais bleu pastel.

Asa Akira est une amie dévouée

avril 13, 2016
Asa Akira: la meilleure amie des lapins et des actrices pornos.

          Asa Akira: la meilleure amie des lapins et des actrices pornos.

Meilleure campagne de financement ever.

Oublions les pamplemousses à vendre pour le bal des finissants. Pensons plutôt aux pamplemousses qu’une star du X veut se procurer.

Asa Akira, une de mes actrices préférées forever (Emma Watson ? Meryl Streep ? Who care? Je veux Asa Akira.) a eu la brillante idée d’organiser une campagne de financement pour son amie et fellow receiver of double dicks in her ass Dana Dearmond.

La campagne baptisée Project MILF serait juste vraiment vulgaire si Asia Akira n’y avait pas ajouté une dose bienvenue d’humour. Si Asa Akira a joué les infirmières sexy dans des films, elle n’est évidemment pas disposer à remplir sa copine de gel d’eau saline.

DANA MILF

Puisque Dana ne peut plus être dans la catégorie Teen, elle souhaite continuer à faire des films pornos et non à vendre des tisanes laxatives. La solution : devenir une MILF. Mais une MILF style porno, pas une MILF avec des enfants et un nombril sorti et des vergetures. Une MILF style porno n’a pas besoin d’avoir mal au cœur pendant quelques mois ; elle n’a besoin que de gros seins et d’avoir plus de vingt-cinq ans.

« In the real world, MILF is a term reserved for women who’ve contracted the worst STD possible – children. However, in the porn world, we use it far more respectably to define any woman above age 30 with big fake tits. So while we cannot reverse time and make Dana a « Teen » again, we can certainly slap some big fake tits on her and make her a MILF. »

DANA MILF un

Pour donner un second souffle à la carrière de Dana Dearmond : Project MILF.

Weekend de sweater girl et bas collants

avril 4, 2016

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Après avoir passé la semaine à ne pas savoir quoi faire sauf souhaiter dormir en cuillère avec du givre pour être insensible à tout drama, j’ai passé un weekend sans pleurer sans téléphoner à ma maman sans m’acheter des bottes à trois cent dollars sur un site chinois.

J’ai rêvé qu’une fille voulait me lécher mais je commençais à être menstruée alors j’étais tellement frustrée contre la vie que je me suis étampée la vulve contre le mur de la salle de bain. Puis, j’ai rêvé que j’allais me faire masser et j’en profitais pour voler plein de flacons de crème.

J’ai hâte de dormir ce soir pour voir avec qui je ferai une bataille d’oreillers.

Pour l’instant, je lis l’histoire d’un mec qui a laissé sa maman contrôler son profil Tinder.

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J’ai une réserve de diadèmes

avril 3, 2016

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Pénis mou ou poissons vivants?

mars 29, 2016

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Je suis sortie pour acheter des avocats et des mûres et je croise une voisine avec qui je veux boire une bouteille de vin depuis un siècle.

Je lui souhaite un joyeux anniversaire, nous nous embrassons et commençons à parler de pénis sur un trottoir de la rue Masson.

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-Le monde est vraiment hypocrite. En Allemagne, c’est bien, et au Japon ils sont vraiment ouverts, mais parfois c’est juste trop weird.

Je n’ai jamais vraiment réussi à bien saisir la sexualité au Japon. Ce que j’en sais, c’est qu’il y a des love hotel, un gros taux de suicide parce que les gens travaillent plus qu’ils ne baisent, des femmes avec des pubis poilus, des sex toys fascinants et angoissants et des restaurants où les clients peuvent grignoter la raie des fesses de beautés fatales.

Je demande à ma voisine, une fille sublime surnommée Madonna par ma fille, qui, elle, est Lady Gaga, de me dire ce qui pour elle est trop weird.

manger de la nourriture vivante

– Ils doivent s’ennuyer à un moment donné tellement tout est extrême. Genre ils mangent des poissons vivants. Ça leur colle sur les joues et tout. Alors une fille qui se ramasse devant un pénis tout mou, qu’est-ce que tu veux qu’elle fasse ? C’est pas impressionnant.

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Et ma voisine, qui est scandaleusement expressive, me mime l’art de manger des poissons vivants et l’art de branler un pénis non circoncis.

Si c’était possible, je voudrais la croiser tous les matins, elle me rend plus souriante que deux heures de sommeil en extra et plus vivante qu’un espresso.

Mes cocos

mars 28, 2016

décolleté de Pâques

Mon mec a demandé à un de ses amis s’il voulait voir mes cocos.

Notre fille de quatre ans nous a surpris en disant que mes cocos, c’était des seins. Oups.

Je ne sais plus si nous continuerons à faire des blagues plates sur mon anatomie devant elle.

Joyeuses Pâques y’all !

Pleurer ou envoyer une photo de soi en bikini: rien de contradictoire après une agression sexuelle

mars 25, 2016
Est-ce que je suis une victim de viol parfait? Non. Parce que rien n'indique tout le mal que j'ai subi, sur cette photo. Ce n'est pas écrit sur mon front. Et je suis capable de sourire. C'est pas honteux.

Est-ce que je suis une victime de viol parfaite? Non. Parce que rien n’indique tout le mal que j’ai subi, sur cette photo. Ce n’est pas écrit sur mon front. Et je suis capable de sourire. C’est pas honteux, de pas rentrer dans le faux concept de la victime parfaite.

Grâce à des victimes contactées via le site Je Suis Indestructible, j’ai écrit une chronique pour Canoë sur la force des victimes d’agressions sexuelles. J’en avais assez de lire sur le talent des avocates de Ghomeshi, assez de lire sur une future carrière pour lui, sur les contradictions dans le discours des plaignantes.

Le parcours de victimes d’agressions sexuelles ne suit pas un modèle préétabli. Je voulais montrer ça, à travers les différents témoignages, je voulais montrer que certaines victimes se sauvent, pleurent, hurlent, et d’autres continuent à aimer l’agresseur et l’invite à leur anniversaire ou à un pique-nique.

Par contraintes d’espace, je n’ai pas pu réécrire tous les témoignages reçus dans ma chronique pour Canoë. Je reproduis ici les témoignages qui ne sont pas dans ma chronique.

Je suis très très touchée par la confiance de ces survivantes et survivants. Merci.

Coralie

Coralie n’a jamais dénoncé son agresseur. Elle le connait depuis longtemps. Elle croit que le mal qu’il lui a fait est moins pire que le mal imposé à sa femme et à ses enfants s’ils apprennaient ce que son agresseur lui a fait.

Elle s’en sort bien parfois, mais juge que d’autres fois, elle craque, ébranlée, se demandant si quelqu’un en qui elle avait confiance l’a violée, que pourraient lui faire des étrangers?

« Le plus dur, c’est la nuit. »

La nuit, Coralie perd le contrôle. Les images de l’agression se succèdent, comme des diaporamas en accéléré.

« Comme dans un film muet, ma bouche, mais aucun son n’en sort. Je voudrais crier, appeler à l’aide, mais je hurle juste du silence. Je suis immobilisée, mais pourtant je me bats, Dieu que je me bats. »

Quand elle se réveille véritablement, elle est en mode panique, les joues salées. Elle souhaite toujours qu’on lui dise que c’est juste un mauvais rêve.

« Le temps arrange les choses. J’ai commencé à en parler à une amie de confiance. Elle a pleuré, j’ai pleuré. J’ai un ami qui vient me rejoindre la nuit quand la panique est trop forte. Il est rassurant. Ces deux personnes ont chassé le mot coupable de mon esprit. Victime est le bon mot. »

Coralie sait qu’elle ira bien, un jour.

Félicité

Après s’être faite violée, Félicité a nié ce qu’elle avait vécu. Elle ne voulait pas se concevoir comme une victime. Elle est colère, depuis, en colère contre elle, contre l’agresseur, contre la Terre entière.

Mélina

Mélina ne se souvient pas de l’heure de l’agression. Il était assez tard, ou très tôt. Le soleil commençait à se lever. Ce dont elle se souvient, c’est qu’elle est sortie d’un immeuble. Elle s’est assise dans les escaliers et elle a commencé à pleurer.

Elle attendait que son agresseur sorte. Elle croyait qu’ils pourraient discuter de ce qui venait de se produire. Elle attendait et il est arrivé et elle lui a demandé pourquoi et il n’a pas répondu et il ne s’est pas excusé. Il a tenté de la faire taire, ou de la consoler, en lui répétait de ne plus y penser, que ce n’était que pour le plaisir, que ça ne fonctionnerait jamais, eux, lui et elle, ensemble, hors du viol.

Mélina a marché jusqu’à chez son père. Elle s’est couchée toute habillée. Le lendemain elle s’est rendue au travail, le corps plein de bleus. Elle a appelé une amie et elle lui a dit qu’elle avait baisé avec son cousin.

Elle a honte. Mais elle ne devrait pas avoir honte.

Léonard

« Je sais ce qui m’est arrivé. J’ai un peu de difficulté à décrire mon but, quand j’en parle, mais je tends à souhaiter l’acceptation et le pardon. »

Léonard trouve difficile, d’avoir été victime d’une agression, et il trouve aussi difficile les réactions des gens, surtout des hommes, quand il parle de son agression.

Il a été violé par une femme : « La première réaction des hommes est presque toujours le rire et l’incapacité à comprendre que cela peut être réel, se faire agresser par une femme. »

Quoiqu’il tente pour se sortir du désarroi provoqué par son agression, il se rend compte que ce n’est peut-être jamais assez, il n’y aura peut-être jamais de fin à tout ça.

L’écoute est ce qui l’a plus aidé jusqu’à présent.

Isabelle

Isabelle a réussi à pardonner, et à s’éloigner d’un cercle vicieux, celui de se retrouver toujours auprès d’hommes qui ne la respectaient pas.

« Vivre après de la violence sexuelle ou toute autre sorte de violence, c’est vivre avec des profondes blessures. C’est parfois aussi avoir un complexe d’infériorité envers les hommes. J’ai fait des thérapies et de l’hypnose. Je peux dire que maintenant, à 33 ans, je vis mieux avec mon passé. Je lui pardonne ses comportements, mais jamais je ne pourrai accepter qu’il revienne dans ma vie. Je sais que je suis fragile quand il s’agit de violence sexuelle, cela restera toujours. Je ne peux pas changer mon passé, mais je peux mieux vivre avec. »

Olivia

Olivia n’a pas saisi, quand c’est arrivé. Pour elle, il n’y a pas eu d’après, avant d’être adolescente. Il y avait déjà le choc, la honte, le secret. Mais elle était jeune et elle a tenté d’oublier vite vite. Quand les souvenirs sont remontés, elle a souffert : « Je ne comprenais rien à mes agressions. Je ne savais pas comment en parler. Je n’arrivais pas à vivre. J’ai été à côté de mes pompes une bonne partie de ma vie. »

Elle a tenté de tout oublier. C’était pire, les souvenirs revenaient, la harcelaient. À vingt-et-un an, elle a accepté ses souvenirs. À vingt-six-ans, elle a voulu en savoir plus sur le stress post-traumatique.

Elle a aujourd’hui trente-cinq ans et elle affirme qu’elle a appris qu’un tel événement finit toujours par nous pourrir la vie, tant qu’on n’y réfléchit pas, tant qu’on ne lutte pas pour notre propre survie.

Ludivine

Ludivine met des mots sur tout, quand elle explique ce qu’elle vit, quand elle utilise les mots réels, j’ai l’impression qu’elle extériorise sa détresse, son passé, qu’elle retrouve les larmes qu’elle a déjà laissées couler, lors de toutes ces agressions. C’est une femme d’une résilience que j’admire, une résilience d’arbre immense et fort, qui perd ses feuilles pour en faire des fleurs, plus tard.

“La première fois, j’avais huit ans. C’était dans le grenier d’un camarade d’école, nos parents étaient amis et se fréquentaient, sa sœur était ma meilleure amie. Nous étions enfermés dans le noir, il avait avec lui sa petite épée lumineuse et colorée et m’a montré son sexe, en échange de quoi je devais lui montrer le mien sous peine qu’il ne le dénonce mon acte à ma mère… quelle ironie. Ce que j’ai fait après… j’ai pleuré, j’ai piétiné un oreiller. J’ai pleuré beaucoup, seule, jusqu’à ce que quelques semaines plus tard, en revenant d’une fête d’enfant avec ma mère, alors que j’arborais un beau maquillage de clown, les larmes se sont mises à couler et j’ai tout raconté. Ma mère m’a dit que c’était normal que ça me fasse du mal parce que je n’avais pas été d’accord. Elle a ensuite parlé à la mère du garçon. Il s’est fait engueuler. Ce qui ne l’a pas empêché, à plusieurs occasions et ce jusqu’à l’adolescence, de faire des tentatives d’attouchement, dont ma mère m’a protégée et défendue jusqu’à ce que je sois capable de dire non et d’être entendue.

La deuxième fois, j’avais onze ans, j’avais déjà des seins et des hanches. Je marchais dans la rue. Je venais de dire « non » à un ami qui m’avait demandé « si je voulais sortir avec lui ». Il n’a pas mal pris ma réponse mais ne m’a pas raccompagnée chez moi, et si je lui avais dit oui, 100 mètres plus loin je n’aurais sans doute pas vécu cette agression. Cinq ou six garçons, entre 12 et 15 ans, débouchent d’une rue, m’insultent, me sifflent et se rapprochent pour finalement me suivre jusqu’à chez moi et me toucher fesses et vulve à travers mon pantalon. Pendant 5 bonnes minutes. Je pleure, je dis stop, tout ça en marchant. Ils continuent. Ils rient fort. Je suis rendue chez moi, je me retourne, je hurle que je suis arrivée chez moi. Ils s’installent juste en face à l’arrêt d’autobus. Je rentre chez moi, mes parents sont là, je m’effondre en larmes en racontant ce qui vient de m’arriver, quand ma mère comprend qu’ils sont encore en face de la maison, elle sort en trombe et de dedans je l’entends leur hurler que c’est intolérable, qu’ils sont dégueulasses, que c’est interdit, que je pourrais être leur sœur. Maman, encore. Pour moi justice était un peu faite, mais plus jamais je ne suis rentrée chez moi avec la même insouciance.

La troisième fois, j’avais douze ans, ça s’est passé à la piscine. Des garçons sont arrivés sous l’eau pour me « doigter » comme on disait. J’ai hurlé, pleuré et je suis sortie de l’eau et rentrée chez moi. Ma mère était très peinée de ne pas pouvoir aller les engueuler cette fois-ci. C’était trop tard.

La sixième fois, j’avais dix-sept ans, ça s’est passé chez une copine. Deux gars paquetés, supposés être des amis, se sont mis à me poursuivre dans l’appartement pour me toucher en riant, en chantant et en me disant de me laisser faire. Jusque là je ne faisais que dire non (ce qui aurait dû suffire). Lorsque j’ai pleuré et crié que je ne trouvais pas ça drôle, ils ont arrêté. Après ça j’ai dormi, d’un seul œil. Quelques années plus tard, j’ai croisé l’un des deux gars lors d’une soirée, il a profité de cette occasion pour s’excuser. Il s’en souvenait. J’ai été touchée qu’il me dise qu’il était jeune et con et qu’à l’époque il ne réalisait pas la portée de son geste.”