Posts Tagged ‘Myriam Lafrenière’

Demandez-moi le nom de mon rouge à lèvres au Salon du livre de Montréal

novembre 16, 2017

photo: Myriam Lafrenière

Demain je participe à une conférence sur le mouvement #moiaussi mais après je vais au Salon du livre de Montréal avec de la vodka dans une gourde et de l’eau au melon d’eau dans une autre gourde. Venez me voir please et je vais vous signer un exemplaire de Juicy en y ajoutant mille baisers.

photo: Tony Kelly

Je vais sans doute y être en Miss Purity ou Miss Slutty (devinez).

Mon horaire au Salon.

photo: Josie Desmarais

Sur Juicy et Paulo Coelho.

Sur Juicy et mon passé d’escorte.

Un avant-midi dans le lit d’une amie

septembre 5, 2017

Les chansons de Brigitte Bardot ont accompagné la séance de photos que j’ai passée dans le lit de la photographe Myriam Lafrenière. Elle est devenue mon amie avant de me photographier et je ne sais pas si c’est pour ça qu’elle sait bien me placer, que je la laisse voir mon ventre de mère fissuré et mes gros seins.

juicy mélodie nelson 3

photo par Myriam Lafrenière

juicy mélodie nelson 2

photo par Myriam Lafrenière

Je marchais dans sa maison en petite culotte, et j’avais froid mais c’était si bon d’être dans sa maison, d’aller de sa cuisine vintage à son énorme lit, aux draps blancs et aux housses d’oreillers achetés dans des brocantes.

Je suis chanceuse d’avoir une amie qui aime tant la peau, toutes les peaux, et les courbes, et qu’elle me prenne comme ça, sans montrer qu’elle m’en veut trop, après la séance photos et des pâtes sans gluten, embarrées dans sa cour.

juicy mélodie nelson 4

photo par Myriam Lafrenière

J’avais refermé les portes, sans penser qu’elles se barraient automatiquement, et que nous n’avions ni clés ni baguette magique. Elle a trouvé une échelle et j’ai monté, forcé une fenêtre et c’était parfait comme fin de matinée avec elle, jouer aux superhéroïnes, et encore lui flashé ma petite culotte, sous ma robe, alors qu’elle tenait l’échelle, que nous n’avions pas réussi à ouvrir correctement.

juicy mélodie nelson 5

photo par Myriam Lafrenière

Site de Myriam Lafrenière/Maman d’une fille qui veut capturer des fées/Photographe au pouvoirs magique

Page Facebook de Myriam Lafrenière/Amie rouquine au sourire mutin/Reine du compost :

Je ne vous montre pas celle de mes seins contre une icône

juin 26, 2016

Mélodie Nelson

photo par Myriam Lafrenière

Je voulais être un personnage. C’était plus facile pour moi, vouloir être un personnage que d’écrire ou whatever. Puis finalement personne ne pouvait écrire sur moi comme moi je pouvais écrire sur moi, personne pouvait dire ce que ma mouille goûtait parce que j’étais la seule qui écrivait mouille dans mes cours de création littéraire à l’université, une fille insistait pour me dire qu’il existait un vrai mot pour ça, c’était cyprine. Et je savais c’était quoi la cyprine. C’était un beau mot, mais moi ce que j’avais entre les jambes, c’était de la mouille.

Mélodie Nelson (2)

Mélodie Nelson (3)

Mélodie Nelson (4)

Je suis plus vieille maintenant et je n’écris pas assez et parfois devant le miroir ou sur mon tapis de yoga je redeviens un personnage. Je pensais pas trouver quelqu’un qui voudrait me voir vivre en personnage, en moi exagéré, en moi en bikini/lingerie/perruque blonde/legging made in China fushia dans une église.

Mais Myriam Lafrenière partage avec moi un désir d’images fracassantes, de féminité exacerbée parce qu’elle aime toutes les formes que la féminité peut prendre, elle aime les melons d’eau de David Lachapelle et j’aime les crottes de fromage que Pamela Anderson lance dans les airs pour David Lachapelle.

Mélodie Nelson (5)

Nous avons joué ensemble, dans une église, et j’étais extatique, sauf le moment où j’avais du rouge sur les dents/des Cheetos sur les dents et qu’une dame est entrée pour prier. Je ne savais plus comment me rhabiller, j’étais mortifiée et je répétais le mot grotesque à Myriam.

Mélodie Nelson (6)

J’étais son personnage, à Myriam, mais aussi une fille de trente ans qui se prenait un peu pour Amanda Lepore/Pamela Anderson et Courtney Love – et c’était mieux qu’à mon mariage, alors que j’avais demandé à ma cousine de me prendre en photo, juste avant que je ne vomisse, parce que je trouvais que je devais avoir l’air top et trash, au-dessus de la cuvette, bleachée et en bikini à cerises.

Se faire prendre et reprendre par Myriam

mai 6, 2016

_DSC1748

C’est le plus beau cadeau de fête des mères mais je m’y prends trop tard pour vous le proposer.

Ce n’est pas un jouet Lelo, même si gosh, j’en voudrais un, avec un croissant aux amandes on the side.

C’est le plus beau cadeau de fête des mères mais je m’y prends trop tard pour vous le proposer et ce n’est pas si grave, parce que ce cadeau, vous pouvez le donner tout le temps.

_DSC1836.jpg

Cet automne, je me suis fait prendre et reprendre en photo par Myriam Lafrenière. J’avais peur d’oublier c’était quoi, être mère, parce que je retiens tout et j’oublie tout, sans prévenir, je retiens la respiration de mon fils quand il est né, lourde, lourde, inquiétante, son nez, contre mon sein, il savait téter, mais il ne savait pas respirer, je retiens le manque de sommeil, mais j’oublie, j’oublie beaucoup de sourires, j’oublie qu’ils m’aiment parfois. J’avais peur d’oublier notre complicité, ma fille qui grandit mais qui a besoin de moi, de mes câlins, du tissu de ma robe contre ses cheveux de feu, de ma peau contre la sienne, pour l’endormir, pour lui promettre que je suis là, elle peut me sentir, elle sait quand je mets de la crème, elle me dit alors tu as mis la crème à la noix de coco, et je dis oui.

_DSC2050.jpg

_DSC2035.jpg

_DSC1952.jpg

J’avais peur d’oublier certains moments. J’ai demandé à Myriam de les prendre, ces moments, de les subtiliser à l’oubli, et elle a accepté, et elle est restée, des heures, avec nous, devant nous, à nous tendre son amour et son talent, pour que je n’oublie pas, pour que mes enfants sachent que je les aime même quand je suis une maman qui pleure ou une maman qui crie ou une maman qui dort pendant qu’ils font du bruit.

_DSC2170.jpg

Myriam, je vous invite à vous l’offrir en cadeau, pour la fête des mamans, ou, aussi pour d’autres occasions, regardez son portfolio, elle n’est pas juste une photographe de mamans, elle sait capter tout ce qui est beau, tranquille ou sauvage, sur la peau d’une autre personne.

_DSC2155.jpg

Sa page Facebook.

Son site web. 

Lundi oui oui oui: concours de beauté et cicatrices

septembre 1, 2015

M’endormir ou faire des biscuits, je choisis les biscuits, mais avant j’écris rapido ici.

Ce que j’aime plus qu’un chou-fleur qui sert de ballon de soccer :

Regarder mon frère parler avec mon mec et ma fille. Mrs. Universe. Me faire raconter le dernier livre d’Alessandro Baricco. Clip Gainsbourg/Birkin/Vartan, trouvé en pensant à moi par la photographe Myriam Lafrenière. Has anyone seen my pants ? de Sarah Colonna. Être en manque, puis ne plus être en manque, parce que. Cicatrices. Me croire cheerleader le temps que mes frères deviennent des champions au baseball. Menstrual Man. Courir comme Phoebe dans Friends et me laisser tomber.

cicatrice

mrs. universe 2015

Bonne semaine y’all ! Bisous saveur drink trop sucré !