Posts Tagged ‘Nacho Libre’

Lundi oui oui oui: tentative de twerk et masque de Nacho Libre

juin 4, 2014

youdidnoteatthat-feet

maya

Je suis en retard, once again, la semaine est commencée, lundi est dépassé, mais j’ai passé la soirée d’hier à me faire lécher, so pardonnez-moi de ne pas avoir écrit.

Ce que j’aime plus que me faire réveiller par du foutre qui sort de ma chatte à quatre heures du matin:

Maya Angelou – je ne me souviens pas quand je l’ai lue la première fois, je pense que c’est parce qu’Alanis Morisette avait parlé d’elle dans une entrevue, je devais avoir quinze ans et je n’avais jamais su avant sa mort qu’elle avait été pute, elle aussi. Blagues de trente-trois sortes de pilules à échanger par une vieille madame pendant la vente-trottoir sur la rue Masson. Boire une bière avec un voisin. Artiste qui expose son sexe au Musée d’Orsay. Tentative de twerk à la crémerie devant une fanfare de vingt personnes. Beignes et frites que des poseurs font semblant de bouffer. Ma fille qui me dit de mettre des pantalons avant d’aller dehors parce qu’elle ne veut pas que les autres personnes voient mes fesses. Frère qui se déguise en Nacho Libre. Mensonges de Somaly Mam, et leurs conséquences, enfin exposés – fuck you ceux qui sont contre le travail du sexe.

Bonne semaine y’all! Bisous au vin blanc sec!

Lundi oui oui oui: sommeil de bébé girafe et baiser sur la pointe des pieds

juillet 15, 2013

barbie et ken 2

barbie et ken

haiti

Je resterais nue avec une petite culotte all day long ces temps-ci, mais ce serait difficile de sortir pour aller m’acheter des fraises et du vin blanc, so je ne le fais pas et je mets des robes tous les jours – pas le choix, mes shorts-shorts ne me font plus, je jure que mes cuisses ne sont pas plus grosses qu’avant mes deux enfants, mais elles ont changé de forme, really.

Ce que j’aime plus que recommencer à me ronger les ongles :

Salade de fruits et faux champagne avec du bitter et du sucre – Ricardo style. Jupe qui me fait ressembler à une coupe de sorbet à la pêche. Photos de Barbie et Ken s’emmerdant aux toilettes. Mini Fée, demandant à partager le lit de Mini Dragon, le temps de lui refiler peluches, câlins et pied accidentellement dans les yeux. Jeux complices d’une fillette et d’un chat. Commander des gommes Mentos pour mon papa dont c’est la drogue. Vin blanc au goût d’agrumes. Éclats de rire de Mini Fée au lit, juste après mes baisers de bonne nuit, juste avant qu’elle ne s’endorme. Fille qui s’enrage pour une remarque sur la conduite de char et le SPM. Étrangeté et malaise devant des t-shirts donnés par des Américains aux Haïtiens. Ongles d’orteils vert lime de Mushina. Aller à la crèmerie avec Belle-Fille Princesse, Mini Fée et Mini Dragon. Burgers au pétoncle à 23h. Faire un bouquet de pissenlits et de petites fleurs blanches et roses, pour Mini Fée qui se fourre le nez dedans jusqu’à en être tachée de polen. Sommeil de bébé girafe. Rencontrer pour la première fois la femme d’un ami d’Alexandre Le Grand pro-montée de lait. Publicités du Nacho Libre. Me coucher trop tard, juste pour partager quelques heures seule avec Alexandre Le Grand, sur la pointe des pieds dans la salle de bain, bien baisée, et presque assoupie devant la télé, après.

Bonne semaine y’all! Je vous embrasse avec des lèvres légèrement glossées.

Secrets, fantasmes et Hugh Grant

mars 3, 2010

Filles aux cheveux trops courts et échangisme

Rue Beaubien, au Nacho Libre, un bar trop plein de gens, de requins 3D et de photos de lutteurs accrochées aux murs, je cherche Maxime Collins, venu comme moi au lancement du livre J’écris parce que je chante mal, de Daniel Rondeau. J’embrasse Edouard Bond, boutonné jusqu’au cou, une bière sans alcool dans les mains, et je souris à Patrick Dion, entouré de trois filles aux cheveux trop courts. Maxime arrive rapidement, avec Stéphane Berthomet , notre éditeur trop chou. Maxime se plaint de ne pas avoir pu se rendre chez sa coiffeuse, elle était super malade et ne voulait pas lui couper les cheveux avec un teint de zombie et des microbes mortels sur les ciseaux. Nous quittons après trois-quatre-cinq rhum et coca pas zéro, en direction du Gainzbar, pour que je pose plein de questions sérieusement dérangeantes et outrageous à Maxime Collins, dont le livre sera lancé le huit mars, à la Quincaillerie (vous êtes tous invités by the way, je serai là, avec ma craque de seins).

Maxime raconte que la première fois qu’il s’est rendu au Gainzbar, c’était pour un premier rendez-vous, et sans qu’il ne l’aie prévu, c’était thématique couple échangiste, au bar, ce soir-là. Je rigole, je prends de la neige, dans mes mains, j’en fais une boule, et je fais semblant de viser Stéphane, puis Maxime, avant d’atteindre la vitrine d’une boutique de bas jarretelles. Stéphane nous présente à un copain journaliste, et à un étudiant en criminologie, je me sens total trop light alors je commence direct à dire que je suis une ex escorte mais que je me suiciderai jamais, et Maxime tire la manche de mon manteau rouge, nous nous assoyons au fond du bar, à une des deux tables libres. Je lui demande à quel âge il a perdu sa virginité, et il me dit j’ai perdu ma vraie à dix-sept ans. Je souhaite un gin tonic et les mecs commandent un autre rhum et coca pas zéro, en spécifiant de prendre n’importe quelle marque de rhum, mais pas Appleton. Maxime m’apprend que s’il pouvait choisir qui saouler au rhum et coca, maintenant, pour en prendre avantage, ce serait son premier amour, ou Hugh Grant.

Secrets et fantasmes à ne pas reproduire

Comme son roman Comme si de rien n’était raconte l’histoire de quatre amis, aux secrets brûlants, je demande à Maxime s’il est plus le genre d’ami qu’on peut appeler à quatre heures du matin ou plus le genre d’ami qui appelle à quatre heures du matin, total saoul et en crise de panique. Il rigole, il dit ça dépend, hier, avant-hier, je me suis chicané avec mon ex, nous sommes encore colocs, je me suis couché frustré et triste, et une copine m’a téléphoné, elle voulait savoir s’il y avait un restaurant qui livrait à deux heures du matin de la poutine, près de chez moi.

Maxime me dit qu’il a assez bu d’alcool pour répondre même à mes questions plus cochonnes, et je le supplie de me raconter le fantasme sexuel qu’il regrette d’avoir vécu. Il prend une gorgée de son drink, Stéphane fait semblant de ne pas l’écouter, composant des courriels sur Iphone. Maxime me dit qu’il a déjà fait un trip à cinq personnes, après avoir passé une soirée au pub Sainte-Élizabeth. Je m’exclame oh merde tout ce qui suit une sortie au Sainte-Élisabeth est  quasi toujours orgiaque et décevant parce que ça implique total du drama. Maxime est d’accord avec moi et il poursuit j’étais avec ma blonde, c’était ma dernière blonde avant que je décide d’être juste gai, mon meilleur ami, un ancien capitaine de foot à l’université, et un couple gai un peu plus âgé, on est tous allé dans leur condo, pour un dernier drink mais ma blonde a commencé à se déshabiller, tout le monde à s’embrasser, et je sais pas, c’était juste, pas bon, pas comme il fallait, c’est trop de monde, cinq.

Grosseur de bite et mec de Loft Story

Je lui demande si la grosseur des queues ça compte pour lui, et il dit oui, ça dépend, mais oui, j’aime ça être avec des mecs qui en ont une encore plus grosse que moi, et ça m’excite de les satisfaire, j’aime ça être utilisé comme un objet, être soumis, je crois comme toi, autant physiquement que psychologiquement. J’applaudis, super heureuse de me trouver des points en commun avec un ancien compagnon de classe à l’université, à qui je ne parlais pas à l’époque parce que j’étais une pétasse crissement sauvage. Nous parlons de son chat, un Abyssin pure race baptisé Rémi en l’honneur d’un participant à Loft Story, et puis je lui demande s’il se crosse dans les toilettes des avions, pour ne pas être stressé lors du décollage, genre, il parle toujours de voyage, dans son livre, alors je suis total intéressée à savoir s’il fait partie du High Mile Club, en solo ou non. Il me dit non, je ne me crosse pas dans les avions, je suis calme, mais ça m’est déjà arrivé de me crosser sur un lieu de travail, je m’emmerdais trop, ou soudainement j’en avais envie, pendant une pause. Il me révèle aussi que les voyages l’ont beaucoup aidé à prendre ses responsabilités, à mieux se connaître, après un an en France, il est revenu au Québec, et pas question de rester chez ses parents, il voulait trop être seul, et genre je suppose baiser bruyamment sur une table de cuisine.

Nous discutons, moi je fais semblant d’écrire dans un cahier tout ce qu’il me dit, mais je sais bien que dès le lendemain, je trouverai mon écriture de fille saoule trop illisible. Nous quittons le bar, pour aller manger au Mc Donald, je fantasme grave sur un cheeseburger, et Maxime me parle de Flaubert, de Balzac, et de Zweig, pendant que je me prépare à nouveau à lancer des boules de neige contre la vitrine d’une boutique sur la Plaza Saint-Hubert.

Bande-annonce de Comme si de rien n’était : http://www.youtube.com/watch?v=Fsn34RhPXIE

Photo de Maxime Collins tout nu : http://transitediteur.com/Comme_Si.php

Blogue de Maxime Collins : http://www.pile-ou-face.net/