Archive for the ‘lingerie’ Category

Making-of d’une wannabe Bunny girl

octobre 16, 2009

Joseph Elfassi sonne chez moi, il vient me filmer, pour une vidéo promo de votre blogue préféré, je l’accueille, déjà habillée en Bunny, dans une nuisette noire et avec des oreilles de lapin ajustées sur la tête, et les lèvres luisantes de gloss. Alexandre Le Grand lui propose un café, je lui montre les petites culottes que j’ai mises sous ma nuisette, kiss me imprimé sur le tissu, au niveau du cul, et je dis elles sont déjà tachées de foutre.

Joseph me suit dans ma chambre, il me demande pourquoi Alexandre ne veut pas être filmé pendant que je le suce, et je dis, il aurait voulu, mais avec un masque, et nous n’avons pas eu le temps de passer chez son ami Gaspard pour lui emprunter un masque de brute sexuelle sado-maso. Je m’étends sur le lit, et Joseph me dit de mettre une main sur mon ventre, puis de la baisser, sur ma chatte. Il me filme, jouissant faussement, shakant ma petite queue de lapine cousue à même ma nuisette noire, et il me dirige dans la salle de bains. Le miroir est à chier, à force de cracher dessus quand je me brosse les dents pendant qu’Alexandre Le Grand m’encule. J’avale un shooter de vodka, Joseph n’aime pas le résultat, il change d’angle pour filmer et il me demande de me servir un autre shooter, je grimace, je dis fuck je te jure je me saoule pas d’habitude à neuf heures du matin.

Nous parlons du dernier livre de Chuck Palahniuk, et des pornstars que Joseph photographie parfois, elles sont belles, et elles font la split mieux que n’importe quelle gymnaste, avec deux doigts dans la chatte en extra.  Je lèche un suçon à la cerise. Joseph me demande ce que fait Alexandre Le Grand, il est juste à côté de nous et il sacre au téléphone. Je dis il est dans la mafia. Joseph me dit nous avons le temps de filmer encore, j’ai une idée, on devrait filmer à la Dexter, tu sais le générique de cette émission est génial, tout les meurtres, c’est sanglant,  toi on pourrait te filmer en train de crosser la porte de ton réfrigérateur, ou de sucer ton séchoir, pour suggérer des trucs sexuels.

J’applaudis, j’aime l’idée, et il me dit de me changer, je lui demande comment, il dit en culottes garçonnes et t-shirt blanc, je réponds no way, Mélodie Nelson dort toute nue ou en nuisette ou en Blanche-Neige, pas en t-shirt. Je lui montre le contenu de ma garde-robe, et il choisit une nuisette jaune poussin. Nous pensons à des trucs routiniers qui pourraient avoir l’air sexuel, genre je pèse sur mon réveille-matin comme si c’était un clito, ou un gros téton, et je me verse du lait sur les seins, je suis gelée, et toute collée, je me verse tellement de lait, ça coule partout, comme si j’en pissais.

Et devinez quoi? Les deux vidéos sont en ligne, je préfère le premier, quand je fais la Bunny, parce que dans le deuxième, même si j’espère que certains vont se crosser en tcheckant mes tétons extra extra durs, mon visage est total trop en gros plan et j’ai besoin d’un meilleur correcteur de teint, c’est sûr.

Mélodie en Bunny : http://www.youtube.com/watch?v=Bb3XZk7S_wI

Mélodie en pétasse au grain de peau pas beau : http://www.youtube.com/watch?v=6y5e6YxAqVM&feature=related

Je ne bave pas, mais presque, quand je suis trop excitée

octobre 9, 2009

 

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La prochaine fois, je m’habillerai en petite collégienne

Je suis pas du tout certaine que les leggings en simili latex, que la chanteuse Rihanna porte depuis deux mois, me font bien. J’hésite, je me dis que je devrais peut-être me mettre une robe trashy style patineuse-artistique-réincarnée-en-pole-dancer, mais Alexandre Le Grand est pressé de boire une bière au Quartier, alors je reste en fashion victim au cul bien moulé.

Alexandre Le Grand réussit à se stationner devant le Beaver Club et un club de danseuses. Nous marchons jusqu’au Quartier, à la rencontre de Jean-Pascal qui fume une tope dehors. À l’intérieur, l’éclairage est super tamisé, la musique est forte et il y a des entrevues de joueurs de baseball diffusées sur des grands écrans de télévision.  Je me couche sur un de leurs fauteuils rouges, mais Alexandre Le Grand me traîne au bar, il m’indique que Sadek est déjà là. Je me précipite sur Sadek, je peux pas m’empêcher de faire le plus gros sourire du monde entier, c’est rare que je sors avec Sadek, depuis qu’il fréquente moins ma copine Betty, et depuis qu’il traîne dans les bars que passé minuit le soir genre.

Masseuses, escortes et crossage avec la main gauche

Je me commande un gin tonic extra gin et je demande à Sadek comment il va, il répond qu’il est en manque, il est épuisé de se crosser, il voudrait se faire la serveuse d’un petit restaurant turque, près de son boulot. Il dit mais je viens de découvrir un salon de masseuses, c’est des copains qui me l’ont suggéré, les filles sont belles, jeunes et douces, il y a un spa, ça me coûte deux cent dollars et après j’en ressors détendu, vidé et huilé à l’eau de rose, faut que tu viennes avec moi, Alexandre, à deux ça peut être bien. Mon mec dit nan, je reste avec ma petite salope à moi, j’ai déjà essayé avec toi, tu te souviens à ta fête, je t’avais payé deux escortes, une asiatique et une blonde, et tu les avais refusé, parce que c’était aussi le jour de ton anniversaire de mariage, espèce de lâche, il a fallu que je me fasse les deux, à l’Hotel InterContinental.

Sadek rigole, il dit mais tu ne racontes pas à ta douce la fois ou on était chez toi, quand tu habitais sur Saint-Paul, on s’était appelé deux escortes, elles étaient magnifiques, les seins gros comme ça, et tu n’as même pas réussi à en baiser une, tu étais trop bourré. Je fais les gros yeux à mon mec, je dis Oh My God tu devais être gravement saoul, parce que je me souviens pas de la fois ou tu n’as pas bandé après que je t’aie sucé ou rentré un doigt dans le cul.

Je suis toute excitée par des bas-jarretelles à grosse boucle rouge

Je dis j’ai pas bouffé de la journée, j’ai faim, on peut aller se trouver un resto sur McGill? Les mecs sont d’accord, et dès que nous sortons du Quartier, nous voyons le dos d’une fille gorgeous, je ne peux pas me retenir, je la prends en photo de dos, pour imiter son style vestimentaire à ma prochaine sortie. Elle a des bottillons aves des étoiles, des bas-jarretelles noirs, avec une grosse boucle rouge, une minijupe en jeans et un hoody. Alexandre Le Grand me dit qu’il faut absolument que je me trouve des bas-jarretelles identiques, et Sadek parle trop fort, il dit que c’est le coup de foudre et tout et tout. Je dis c’est pas poli de parler dans le dos des autres, va lui dire à la fille que tu l’as trouve jolie, et demande-lui ou elle magasine! Sadek va la voir, il placote avec elle, et puis elle se tourne vers moi, elle dit d’une voix douce c’est à Miami que j’ai acheté mes bas.

Moi après Dieu, et le créateur des Chupa Chups, la personne que j’idolâtre le plus, c’est Anne-Marie Losique

Arrivés devant le restaurant Boris, nous lui souhaitons une bonne soirée et moi, dans les marches, je mets les deux mains sur mes joues, style Macauley Culkin dans Maman j’ai raté l’avion, et je gueule Oh My God, c’était Anne-Marie Losique, c’était Anne-Marie Losique! Ni Sadek ni Alexandre Le Grand ne l’avaient reconnue. Mon mec me persuade d’arrêter de gueuler comme une groupie dans les vapes et de me présenter à mon idole. Elle est encore sur McGill, harcelée par un policier, les mecs décident de jouer ses bodyguards, et moi je dis moi aussi je veux jouer la bodyguard, nous t’escortons jusqu’ou tu vas, d’accord, et nous nous présentons, je lui dis que j’adore tout ce qu’elle fait, au moins mille fois, et c’est pas les six gin tonic qui me font répéter tout ça, c’est juste la joie de la rencontrer live, de la voir toute gentille, et belle, plus belle que sur n’importe quelle photo glacée.

Elle nous remercie, elle dit je rencontre souvent ce policier, et il est correct, il me harcèle pas, mais bon, je dois rencontrer une amie au Holder, et il me retenait un peu, vous venez avec moi? Nous la suivons, j’ai trop envie de lui tenir la main, et elle parle au gérant super sweet de Holder, mais il n’y a pas de place nulle part pour nous, je veux trop pleurer, mais elle m’embrasse sur les joues, alors j’oublie de faire la drama queen.

Nous entrons chez Vallier, juste à côté, Alexandre Le Grand fait semblant que nous avons une réservation, je veux continuer à gueuler que j’ai embrassé Anne-Marie Losique, mais j’avale un martini poire-citron à la place, j’en renverse sur les jeans d’Alexandre Le Grand, il me tire les cheveux pour que je fourre ma face dans son entre-jambe et que je lèche mon dégât. J’hésite entre un pâté chinois au canard et un méga burger, puis je m’excuse et je sors de table, je vais à la salle de bains, je croise un couple qui se frenche au ralenti, et je téléphone mon frère Marky Mark. Je lui demande ce qu’il fait, il dit qu’il est à la bibliothèque de l’Université Sherbrooke, il étudie, et après il a une game de hockey, à vingt-trois heures. Je dis c’est malade, tu vas être crevé, et je lui dis que j’ai rencontré Anne-Marie Losique, il comprend que pour moi, c’est comme rencontrer le Père-Noël quand tu as quatre ans, et il me dit je suis content pour toi soeurette, tu vas faire de beaux rêves ce soir, et je dis ouais, je pense que je vais écrire mes initiales et les siennes avec mon rouge à lèvres, sur la porte des toilettes.

Le site glam et sexy d’Anne-Marie Losique : http://www.amlosique.com/

Si je tiens pas mes promesses, j’ai droit au fouet ou au bustier

septembre 12, 2009

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Mercredi soir, après avoir bu toute la soirée, et partager une poutine aux trois viandes avec mon mec à quatre heures du matin, je me suis endormie avec un ventre de femme enceinte de cinq mois, les coutures de ma robe extra serrée miraculeusement même pas décousues. J’avais promis toute la journée à Alexandre Le Grand qu’une fois au lit, je lècherais ses couilles rasées et je le sucerais jusqu’à ce qu’il me donne trois cuillérées de sperme. Mon mec a beaucoup de qualités, genre il me doigte en auto, il chante en cuisinant, et ça ne le dérange pas si je renverse mon verre de jus d’orange sur la Presse Affaires. Mais si je lui promets une pipe, et que je ne lui en fais pas, oh la la, le drama, il jure que je suis devenue une blonde chiante et frigide.

Pour me faire pardonner, je suis allée magasiner à La Senza, j’ai essayé un soutif à gros pois, et un tas de bustiers, avant de choisir celui à motifs léopard, et la petite culotte assortie. Il a oublié ma promesse non tenue, en glissant un doigt dans mon cul, pendant que je le suçais, à quatre pattes sur le lit, mon string à motifs léopard dans sa face.

Après les potions d’amour, les remèdes pour les piqûres de moustique

janvier 27, 2009

Sans soutif rembourré, que serait l’adolescente moyenne? Je veux dire quelle adolescence aurais-je eu sans soutif rembourré de La Senza? Je me suis achetée mon premier soutif ampliforme assez tard, vers seize ans je crois, et revenue chez moi, j’ai essayé tous mes t-shirts échancrés pour voir la différence, pour voir si je faisais plus féminine. L’horreur c’était que le soutif était très laid, il faisait genre armure noire en dentelles à superposer sur ma poitrine de piqûres de moustique. Je préférais rien mettre si je devinais une baise ce jour-là, parce que des petits tétons durs qui pointent sous du coton, c’est plus sexy qu’un déguisement de guerre.

Mais avant les Wonderbra des années 60 et les obus coniques de Madonna et les boutiques La Senza, il y avait les soutifs Très Secrète, qui n’avaient pas de bretelles, et qui venaient avec une paille en plastique. Sans blague, j’ai appris ça en lisant Un amour de lingerie tome 1, les filles devaient activer des dispositifs gonflables, en soufflant dans une paille. Super discret comme processus si en faisant du roller skate ou en buvant un milkshake aux fraises, comme dans les Archie, le soutif se dégonflait sur un air des Supremes.

Entre me grossir les seins grâce à une paille ou me les faire grossir en restant couchée sur un lit d’hôpital pendant quelques heures, défoncée par les anti-douleurs, je choisis l’eau saline, le silicone, le chirurgien qui se tape toutes les danseuses de Montréal.

Some like it very hot

janvier 13, 2009

 

 

Quand j’étais petite je voulais devenir vétérinaire et écrire des romans policiers et avoir la même voiture que Brandon Walsh dans Beverly Hills 90210. Adolescente, je voulais juste avoir des gros seins, connaître mon cycle menstruel à fond pour prévenir des accidents style jeans tachés de rouge, et devenir nanny dans un autre pays. Je m’imaginais bien me bourrer de chocolats suisses et reconduire un enfant unique à ses leçons d’escrime hebdomadaire dans la même voiture que Brandon Walsh, une Mustang décapotable jaune pâle.

Maintenant, je suis tellement typique américaine-bourrée-par-tellement-de-queues-qu’elle-ne-veut-plus-qu’être-soumise-et-fidèle et je rêve d’être une housewife parfaite. Vous devinez les ongles impeccablement vernis, les dents blanches, le sourire qui fait pas mal aux joues, les cheveux volumineux et brillants et lousses, jamais attachés, le tablier à motifs de cupcakes ou de carreaux roses et blancs, la chatte rose et douce, les plats qui sentent bons au four, les mains protégées par des gants pour laver la vaisselle, la lecture d’un manuel sado-maso et la lecture d’un patron pour confectionner soi-même ses rideaux, le dos arqué de manière suggestive pour passer l’aspirateur, la facilité à décapsuler une bière pour l’arrivée du chéri, de retour de ses heures de dur labeur au travail.

Pour la fête de mon Alexandre Le Grand, je voulais ça : me transformer en housewife des années cinquante, et chantonner toute la journée en faisant les tâches qu’il me faut être soûle habituellement pour faire. Passer l’aspirateur sans avoir bu deux verres de vin? Pourquoi? Comment? Je voulais lui cuisiner son souper, plier ses bas et ses caleçons, l’accueillir dans un appart qui sent le spray d’ambiance Bella Pella et les produits nettoyants. Le matin, je voulais le sucer pour le réveiller, mais c’était au-dessus de mes forces, je suis pas super éveillée avant mon jus d’orange et mon vingt minutes quotidien à lire La Presse. Je lui ai offert mon cul et il m’a baisée en cuillère, sans regarder le réveille-matin. Il a ri ensuite en lisant sa carte d’anniversaire, n’a pas voulu ouvrir son cadeau tout de suite, et il a déjeuné, et moi je suis retournée au lit, pour dormir encore une heure.

J’avais pris congé pour la journée, pas question de travailler le jour de la fête de mon chéri, ou le jour de ma fête, c’est comme quasi-criminel. J’ai fait le ménage en petite culottes bleues avec des flocons blancs et je suis partie rue St-Hubert, destination shopping La Vie en Rose, encore. J’écoutais de Justin Timberlake, les bras pleins de nuisettes à essayer et d’un pyjama pour Alexandre Le Grand. Il faut qu’il soit sexy lui aussi. Après trois ans de vie commune, son vieux pyjama brun, il craint grave.

Comme Alexandre Le Grand aime les imprimés style léopard et zébre, j’étais super contente qu’une nuisette chocolat et caramel, à imprimés animaliers en dentelle et en tissu pseudo soyeux, me fasse parfaitement. Une autre nuisette, vieux rose à jupettes style années 20, me donnait l’impression d’avoir vingt kilos en trop. No way, même soldé à 75%, j’achèterai jamais un truc made in India qui me donne pas la conviction d’être une déesse. Déesse comme dans pouffiasse de luxe bandante.

Je suis aussi allée chez un traiteur sauveur-de-vie : Queue de cochon. Je peux pas cuisiner, à part genre trois repas super gastronomiques : des rôties à la confiture de fraises, des sushis (ma fierté inexplicable) et du gratin dauphinois (grâce à ma copine Sarah Lee qui m’a copié la recette de Daniel Pinard). Je voulais pas essayer une autre recette, j’avais autre chose à l’horaire, comme genre me raser sous la douche et trouver de la musique qui s’accorde bien avec anniversaire et sexe, ni commander une pizza (j’aime la pizza, j’en mangerais tous les jours, mais Alexandre Le Grand vient de France, quand même, faut que je fasse un minimum d’effort pour satisfaire son palais). J’ai acheté un plat de gnocchis à la Florentine à foutre au four (j’ai appris encore une fois comment prononcer le mot gnocchi, vive ma prononciation bâtarde et pas trop classe).

À l’appartement, j’ai cherché avec quelle paire de souliers porter ma nouvelle nuisette. Même si Alexandre Le Grand aime pas trop (Carrie en portait dans un épisode de Sexe à New-York et il a dit ouh affreux), j’ai regretté de pas avoir acheté des petites pantoufles brunes avec des plumes dessus.  J’ai fait le chaos dans la garde-robe, et j’ai finalement trouvé la paire de souliers de choix : des talons hauts cuivrés, tout simples, à bouts ronds.

J’ai fait un arrangement culinaire spectaculaire à l’aide de cure-dents et d’olives fourrées aux anchois, j’ai  lu le dernier Us, mangé des crottes de fromages et bu deux-trois super shot d’Alcatraz Sour Apple, écouté du house chill, en attendant mon monsieur. Je me suis regardée les fesses dans le miroir, juré de me faire une nouvelle teinture bientôt et je me suis presque endormie sur le sofa, le visage dans mon Us. Quand il est arrivé, il était super heureux de me montrer la bouteille de cidre de glace qu’un copain au bureau lui avait offert. Je l’ai embrassé, j’ai chanté happy birthday comme une star platine et je l’ai frenché jusqu’à ce qu’il me prenne devant le miroir de la cuisine, une de mes mains appuyée sur la table et l’autre relevant ma nuisette, pour bien voir sa bite qui me défonçait, le jour de ses euh genre trente-cinq ans plus quelques années. Il a foutu les gnocchis au four et il m’a fait avaler son sperme avant le souper.

Je serai jamais une housewife digne de ce nom, pas ma faute, vraiment, ma maman m’a jamais appris à cuisiner et j’aime plus sucer pendant deux heures que de cuisiner pendant une demi-heure, mais pour célébrer un anniversaire, je suis hot, je pense.

Image by © Shift Foto/zefa/Corbis

 

 

 

Torture au rayon des magasins XXX

novembre 24, 2008

From: Kaprielle

To: mélodienelson@hotmail.com

Subject: Dessous sexys

Date: Nov 21, 2008

 

Chère Mademoiselle Nelson,

 

Que peut-on faire si on n’a pas la taille de guêpe que tu as, lorsque les portes-jaretelles taille large nous font sentir saucisson comme si c’était du small??? Quel genre de dessous sexy propose-tu à des jeunes filles non pas obèses mais pas dans les normes des magasines, juste un peu plus en chair?

 

Kaprielle

 

From : Mélodie Nelson

To : Kaprielle

Subject : Faut aller shopper en Angleterre dans les sex-shops des designers

Date : Nov 21, 2008

 

Chérie!
 
Ça c’est trop nul et c’est la faute des sexshops!!! Pas la tienne!!!!Parce que leur taille sont trop merdiques, je le sais, le extra small me fait pas, jamais jamais, je dois prendre toujours plus et ça me frustrait psychologiquement avant, mais pff maintenant j’achète plus grand et c’est mieux. (Mais pour les jeans, je continue à stresser si je fais plus que ma taille habituelle, alors je vais toujours dans le même magasin, qui a des tailles inhabituellement petites, mais c’est juste parce que, exemple, du 23 chez Guess, c’est genre du 25 ou 26 chez Garage). Tu devrais prendre une plus grosse taille, sans te sentir mal du tout du tout.

 

(Oh et j’ai pas une taille de guêpe, mais merci quand même sweety. J’ai une taille de ruche, tu sais, avec les rondeurs et tout. Mais fuck, tant que ma taille de ruche rentre dans mes skinny jeans, je m’en fouette grave.)

 

 

 

 

Il y a deux-trois Noël, je magasinais avec Alexandre Le Grand dans des sexshops spécialisés BDSM. Il voulait trouver un masque en cuir pour un de ses copains, dont le plus grand fantasme est de baiser une lady à la chatte serrée mais au visage ingrat (d’où l’indispensable masque, qui exciterait beaucoup beaucoup le copain en question). Moi je voulais me trouver un corset (mission presque impossible pour moi, j’ai des critères trop sévères, je sais pas, je veux LE corset qui me remonterait les seins comme les seins de Victoria Bechkam dans 90% de ses robes). Rien ne me faisait à la boutique, et il n’y avait pas de miroir dans la putain de cabine d’essayage (what the fuck, ça craint plus que de commencer ses menstrues dans culotte préférée). Tout était trop large. Et le vendeur me dit que pour ma taille, faut du sur-mesure, mes seins sont trop petits pour tous les corsets en cuir de la boutique. Fuck you. Et j’ai préféré oublier son air de découragement (par rapport à ma craque de seins ou ma difficulté à attacher un corset). Depuis je vais pas à la boutique (dommage car belle sélection de masques, même de tête de cheval, tu peux aller voir, c’est El Bolero, sur la Plaza St-Hubert, fait gaffe au vendeur qui te dit que la boutique, c’est le Versace des sexshops, il se croit trop top et il est trop gai pour apprécier mes seins).

 

(Info importante : le copain d’Alexandre a été très content du masque sélectionné. Il m’a montré des photos d’une fille en chevauchant une autre, portant le dit masque. Super classe.)
 
Moi je pense que tu pourrais sinon te trouver des bas auto-fixants (je persiste à croire que ça existe, malgré ce que j’ai écrit sur Marissa et ses bas auto-fixants qui tombaient tout le temps à sa première journée de travailleuse du sexe). Et même un porte-jarretelles, mais plus grand que ce que tu avais. Je peux pas croire qu’il n’y en aie pas un pour toi! Tu as un beau corps et je t’ai vu sur des photos sur facebook en maillot de bain et tu serais super sexy en porte-jarretelles, certain! Mais si tu te sens pas à l’aise, faut JAMAIS se forcer (c’est pas sexy).

 

Je te verrais en baby-doll ou en n’importe quelle lingerie taille empire. La taille empire c’est le top pour tous les corps. Ça montre bien les seins (vu que c’est serré niveau poitrine) et c’est lousse niveau taille et hanche (donc tu peux manger autant que tu veux en portant tes trucs sexy). Il y en a toujours plein de modèles à la Vie en Rose (et Vie en Rose Solderie sur la Plaza, j’adore les liquidations). J’adore la couleur chocolat. Il me semble que ça irait bien avec ton aura et tes lunettes.

Sinon ce qui est joli, et qui vient parfois avec un porte-jarretelles intégré, c’est les corsets de taille. Ça te serre la taille et c’est sexy parce que je trouve que ça met en évidence les seins (porte une culotte toute petite et simple, de la même couleur que le corset de taille), vu que c’est la seule partie de ton anatomie que tu montres vraiment.

 

 

 

Tu me parleras de ton magasinage plus tard, d’accord? Mais je reste sûre qu’un dessous taille empire c’est winner!!!

 

 

 

Bisous! Amuse-toi bien!

 

Mélodie xxx

 

From : Kaprielle

To : mélodienelson@hotmail.com

Subject: petite collégienne sur les hautes

Date : Nov 22, 2008

 

Mélodie,
 
Les corsets avec porte jarretelle intégré, ça s’appelle une « guêpière »… j’ai appris ça par mon chéri
 Il m’a appris ça en m’annonçant qu’il n’aime pas ça  Mais je vais essayer de trouver un simple porte-jarretelles avec une petite jupe d’écolière qui le fait tant bander!

Hihihihi (rire de diablesse)

Merci beaucoup pour remonter un peu mon estime de moi! On s’en reparle!
 
Kaprielle XxX

 

From : Mélodie Nelson

To : Kaprielle

Subject : Je suis nulle

Date : Nov 24, 2008

 

Argh, je suis conne, j’avais oublié ce mot dans mon vocabulaire. Guêpière, putain! J’ai une mémoire de merde, ou peut-être, je vais prendre ça comme excuse, qu’Alexandre Le Grand venait tout juste de me faire perdre la tête en me parlant de son jus que je devrais boire plus souvent.

Je n’ai pas encore reçu mon manteau en fourrure de lapin motifs léopard

novembre 18, 2008

 

Breuvage : Brio aux oranges sanguines

Costume : Bunny à l’oreille droite courbée

 

Je ne connais pas de fétichistes avoués des bas et porte-jarretelles. Je sais que mon mec aime bien, c’est le type de lingerie qu’il préfère, avec le corset, parce que ça montre bien les fesses, marquées par les élastiques du porte-jarretelles. Je ne connais pas de mec en tout cas qui préfère les jarretelles plus que moi, qui en fait une obsession comme moi j’en ai déjà fait.

 

Pour moi, ç’a toujours été le symbole parfait de la féminité. Même si je les troue en dix secondes ou les laisse filer sans mettre de vernis pour stopper ça, je fais super attention à mes bas jarretelles. Ils sont par paires, dans des petits sacs ziploc, empilés l’un par dessus l’autre par couleur, rose, rouge, blanc, noir, chair, dans une boîte à motifs de brocards. J’ai plus de bas jarretelles que de petites culottes.

 

Marissa aussi trouve que les bas jarretelles, il n’y a rien de plus de féminin que ça. Mais elle n’en porte pas au travail, sauf si un mec lui en emporte une paire. Et sauf à ses premières soirées de putasserie. Au début, elle se déplaçait, avec chauffeur et autre escorte sur la banquette arrière. Elle détestait, parce qu’elle faisait des heures démentes, de genre huit heures pm à six heures am, alors qu’elle était encore étudiante au bac. Le premier soir, elle s’est changé deux fois, elle pensait que les escortes portaient toutes des bas jarretelles (en fait, elles portent plus souvent des skinny jeans que des bas jarretelles), mais elle ne trouvait pas deux bas identiques (elle n’est pas aussi rangée que moi) et enfin, les bas qu’elle préférait étaient déchirés et ceux qu’elle a trouvé et mis se sont déchirés après qu’elle soit tombée sur la guitare de son mec (scène difficile à imaginer, mais elle dit vraiment, je me suis enfargée dans sa guitare et je pleurais presque parce que c’était l’hiver, j’étais pute mais j’avais pas de bas jarretelles, je me sentais…plus nerveuse à cause de mon linge que pour ce que je me préparais à faire.) Elle en a finalement trouvé deux blancs et elle s’est sentie pathétique toute la soirée, à les remonter parce qu’ils tombaient toujours. Des bas auto-fixants, mon cul. La pauvre chérie. Même au McDonald, pendant une pause d’une heure parce qu’une autre escorte voulait manger des frites avec mayonnaise, elle s’est sentie regardée croche par tout le monde, tellement sûre que tout le monde devinait dès les premières secondes du premier regard qu’elle était pute (tout le monde devine toujours qu’elle est pute anyway, parce qu’elle échappe des dizaines de condoms dans le métro et qu’elle paie en billets de cent dollars ses sandwichs au dépanneur près de chez elle).

 

Une autre copine, Lilianne, a travaillé quelques mois comme webcam girl (tu parles en soutif ou en déguisement de la fée des étoiles devant des écrans d’ordinateur, tu joues au tic tac toe sur le dos nu d’une compagne de travail, tu chantonnes sur du Madonna et quand un gars a la queue dure comme du bois, il te prend in private et là tu fais plein de cochonneries amusantes) et elle dit que tous les mecs voulaient la voir soit toute nue gratuitement (elle rigole et elle leur montre ses seins, quand ça arrive) ou en bas jarretelles (ou en train d’imiter un chien ou une statue style mannequin de magasin, mais ce sont d’autres histoires…). Elle aime bien prendre son temps, les enfiler un après l’autre en se caressant les jambes. Elle monte les bas jarretelles le plus haut possible sur sa cuisse, demande au client devant son ordinateur si ça va, si le noir est brillant sur son écran, si le modèle lui plaît, s’il a remarqué les petits diamants incrustés et tout et tout. Et après, elle sort un gode et elle se le rentre en criant plus fort que toutes les filles de la place, sauf une, qui est vraiment trop une folle du sexe. Elle se fait jouir ou presque en se contorsionnant pour que le mec voit tout bien, elle fait des zoom sur son clito, sur son gode tout mouillé. Et si c’est son client du vendredi soir 19h30, elle fait semblant d’être la femme du type et de coucher avec son meilleur ami, et là c’est super important qu’elle décrive tout, la douceur de ses bas jarretelles couleur chair, son envie de baiser avec son meilleur ami, elle enferme le meilleur ami dans la garde-robe de l’entrée et le suce dans les manteaux d’hiver, elle dit que le meilleur ami aime beaucoup les bas jarretelles aussi et qu’il vient dessus, après elle se change pas pour son mari et elle lui montre les taches de sperme laissées par son ami. Whatever makes you cum, elle s’en fouette.

 

Ça peut être autre chose que des bas jarretelles aussi. Je suis sûre qu’il y a au moins un obsédé ici qui tripe saran wrap et confiture de fraises.