Posts Tagged ‘Justin Trudeau’

Elvis Experience: le spectacle m’a fait penser à Justin Trudeau

mars 21, 2016

elvis trois

J’ai rejoint mon frère dans une robe que j’aurais dû repasser avant de l’enfiler pendant que mes enfants dévoraient des croquettes de faux poulet.

Nous avons bu du champagne, trop rapidement, et j’avais l’impression que c’était un sacrilège.

Quand le spectacle Elvis Experience a commencé, mon frère a texté un ami qui était à Las Vegas, il lui a dit que lui aussi, il y était. Et c’était tout comme. Martin Fontaine, qui incarne Elvis lors du spectacle, est impressionnant, et tous les musiciens et choristes derrière lui aussi. Je me suis demandé s’il couchait avec ses groupies.

-Ça sent comme dans l’entrée de la section des parfums au La Baie.

-Je pourrai confirmer à ta blonde que tu étais vraiment avec moi, pas avec cinq madames.

Selfie pour montrer que mon frère et moi avons passé la soirée ensemble.

Selfie pour montrer que mon frère et moi avons passé la soirée ensemble.

Pendant l’entracte, j’ai annoncé à tout le monde qui faisait la file pour les toilettes que je voulais trouver un costume bleu pastel d’Elvis pour mon fils. Un homme est allé rejoindre une femme qui venait de complimenter ma robe pas bien repassée. Il lui a montré le foulard du King. Une autre femme a raconté qu’assis près d’elle dans le théâtre, il y avait deux femmes qui avaient déjà assisté au spectacle d’Elvis, à Cleveland et Las Vegas. Elles étaient prêtes à être hyper critiques, mais elles adoraient Martin Fontaine.

Pendant le spectacle, sur les écrans vidéo, je regardais le vrai Elvis et j’ai confié à mon frère qu’Elvis, c’était un mixte entre lui, mon petit frère tout propret, et Justin Trudeau.

Justin Elvis

Elvin Justin

-Avoue, il a vraiment de quoi de Justin Trudeau ! C’est sûr que je ne suis pas la seule à trouver ça.

Nous avons dansé un peu et j’étais vraiment heureuse, parce que je ne m’imaginais pas rester assise tout le temps.

Après le spectacle, mon frère s’est fait filmer et il a avoué à la caméra qu’il ne connaissait pas Elvis, mais qu’il avait écouté des chansons sur Spotify juste avant de venir au théâtre St-Denis. C’était parfaitement déplacé. Il a tout de même reconnu que Martin Fontaine était génial, et je suis d’accord même s’il ressemble moins à Justin Trudeau que le vrai Elvis Presley.

 

Joyeuses Fêtes à tous!

décembre 24, 2015

emballage

Je porte un col roulé avec des trous partout, mais je l’aime, c’est mon col roulé doré, il ressemble à Noël. En tout cas, dans ma tête, il ressemble à Noël, il est super festif et bling bling, même avec des trous. Et il me fait de super beaux seins.

Il serait top avec le meilleur maquillage des fêtes, gracieuseté de Purple Cover.

maquillage noel

J’emballe des cadeaux en buvant un martini au melon d’eau, devant la plus belle carte de Noël à jamais reçue. C’est une amie qui a écrit le petit mot. Même si elle dit que Justin l’a écrit et qu’elle n’a fait que mettre la carte dans ma boite aux lettres, je ne la crois pas. Mais je vais en rêver. (Je lui ai quand même dit que Sophie devrait être plus impliquée dans ce fantasme-là. Je l’aime, Sophie Grégoire-Trudeau.)

Justin Trudeau pour Mélodie Nelson

Je vous souhaite à tous de joyeuses fêtes, des tristesses qui fondent aussi vite que la neige quand il fait quinze degrés à Noël, des joies, petites, grandes, qui goûtent le martini au melon d’eau, la mouille, le foutre ou les crottes de fromage.

Merci d’être là et de me lire. Vous me faites vraiment plaisir, à être là, à vous manifester parfois, à m’écrire. Vous comptez. Vraiment. Bisous.

Contre toutes les violences faites aux travailleuses du sexe

décembre 19, 2015

sex

Hier, le 17 décembre, c’était la journée internationale contre la violence faite aux travailleurs et travailleuses du sexe.

La veille, un agresseur de travailleuses du sexe avait été condamné à douze ans de prison. C’était bon, de connaître l’issue de son procès, à Giovanni D’Amico.

La violence contre les travailleuses du sexe est indéniable. Des victimes, il y en a dans les journaux, dans les cimetières, dans les ruelles, mais il y en a aussi qui ne sont pas tabassées et qui sont des victimes aussi. Victimes de la stigmatisation. Victimes de devoir se cacher sous un autre nom que le leur, par peur d’être harcelée ou de se voir retirer la garde d’un enfant. Victimes de devoir expliquer, sans relâche, ce que ça représente comme travail, comme travail et non comme obligation, comme soumission.

sex workers

Le travail du sexe c’est un travail. Il devrait être décriminalisé, comme Justin Trudeau est appelé à le faire, dans une lettre dont je suis une des signataires, ainsi que la ministre de la Justice, L’Honorable Jody Wilson-Raybould. Décriminalisé parce que la décrimalisation sauve des vies, respecte la liberté et la dignité de chacun, et décriminalisé parce que le corps des travailleuses du sexe n’appartient qu’à elles. Pas à l’État. Pas aux groupes féministes antidroits et antichoix. Pas aux clients.

Des travailleuses du monde entier demandent la décriminalisation, déjouant le cliché de femmes emprisonnées ne demandant qu’à être sauvées par des Occidentaux bien-pensants.

Des expériences négatives dans l’industrie du sexe, il y en a. Comme il y en a dans les cliniques d’avortement. Et pourtant, nous célébrons ce droit que les femmes ont de choisir la destinée de leur corps, d’enfanter ou non, d’allaiter ou non. Pourquoi en serait-il autrement pour le travail du sexe ? Pourquoi ne priviliégions-nous pas la sécurité de celles qui font ce travail ? En criminalisant le travail du sexe, nous souhaitons minimiser la vie des travailleuses du corps, la vie et leurs choix et leurs impératifs financiers et leurs opinions et leurs batailles.

C’est un combat épuisant, de travailler et de devoir justifier ce travail, de devoir se contraindre à révéler qui nous sommes juste pour démontrer que nous ne sommes pas des victimes sans voix sans choix sans force.

Je vous encourage à faire des donations à l’organisme Stella, qui aide les travailleuses du sexe à briser leur isolement, à faire valoir leurs droits, ainsi qu’à sortir de l’industrie du sexe si elles le veulent, ou à continuer à y travailler mais avec sécurité et dignité.