Archive for juillet 2009

Je veux tout, mais je sais attendre en me mordant les lèvres

juillet 16, 2009

Je suis pas princesse, promis juré avalé, mais je veux toujours tout. Une bite dans le cul, un cheeseburger avec zéro calorie, des ongles qui cassent pas, un beagle qui jappe pas, montrer mes seins à l’épicerie et les comparer aux kiwis, aux oranges et aux pamplemousses, mille abonnements à mille magazines féminins, huit heures de sommeil, une bite dans la bouche, des fesses toute rouges et douloureuses, une peau bien hydratée, et douce, des poils de chatte qui ne repoussent pas en trente minutes, vivre jusqu’à cent ans, ne pas m’étouffer avec une bite dans la bouche, m’enfoncer ma brosse à cheveux dans la chatte sans penser aux bactéries, avoir les cheveux couleur miel, manger une banane tous les matins, sous la douche, et de l’attention. Je suis pas une attentionwhore mais presque. Le jour du baptême de mes frères, je dansais sur la table du salon, pour que les invités ne regardent que moi, et j’ai lancé mon chapelet dans le corridor de la maison de mes parents avant d’aller faire des culbutes dehors, toute hyperactive dans mes frustrations.

Et j’ai comme pas ma dose d’attention ces jours-ci, je me plains pas, je suis une fille qui ne sacre pas quand ses lunettes fumées préférées tombent dans un lac super profond, alors me plaindre de pas recevoir ma dose de bite biquotidienne, nan, j’ose pas. Mais être avec les belles-filles, ça m’apprend total l’importance du vibro et du jet de douche super puissant dans la vie. Hier, Alexandre Le Grand a écouté Quatre filles et un jeans jusqu’à une heure du matin avec la plus grande, je voulais mourir tellement je trouvais ça plate, même avec une bouteille de vin blanc juste pour moi. Je me suis vernis les ongles, je me suis épilée les sourcils et je suis allée me coucher avec Us Weekly et l’envie de me mettre à quatre pattes et de me faire mordre les mamelons dès qu’Alexandre Le Grand me rejoindrait au lit. Quand il s’est couché, j’ai ouvert la bouche, je lui ai caressé la queue, mais il m’a repoussée, et il a dit qu’il était trop fatigué, et je sais, c’est total égoïste, mais je m’en fouettais qu’il soit trop fatigué, je voulais le faire durcir dans ma bouche pour qu’il veuille ma chatte après, mais il m’a embrassée et il s’est détourné, et je suis restée dans les draps, toute mouillée et déçue.

Aujourd’hui, je me suis caressée sous la douche et à peine maquillée, j’ai oublié de mettre un soutif, et je suis restée prise deux heures dans l’autobus, j’avalais mon jus de pamplemousses lentement, et je me disais que la prochaine fois que j’étais à moitié toute nue au lit, ou sur la table, ou sur le comptoir de la salle de bain, il ne me refuserait pas sa bite, please please. J’ai acheté des caramels au beurre salé au sel de Guérande, des petites culottes blanches, et j’ai lu une bio d’Audrey Hepburn, au Java U sur Sherbrooke, et je sais, c’est pas bouffer des friandises qui va diminuer mon envie d’avoir la queue de mon mec entre les cuisses, mais sous le soleil, avec mon latte brûlant, j’avais mon petit trou du cul qui me démangeait et qui demandait qu’à se faire remplir par genre ma brosse à cheveux sans bactéries, en attendant.

Les drags queens et les vraies salopes ne s’appliquent que du M.A.C sur les lèvres

juillet 15, 2009

                                          IMGP3975

 

Breuvage: Vodka et jus de pamplemousse

Musique : Marilyn Monroe Remixed, My Heart Belongs to Daddy

Striptease au Garage

Samedi après-midi, je partais dans les Laurentides avec mes deux belles-filles, mon mec, Vanity Fair, Glamour et Paris Match, et un puzzle de 1000 morceaux, pour passer quatre superbes jours pluvieux au chalet de mes parents, à glander habillée comme une trailer park girl. Je portais des souliers de stripper dorés, un skinny jeans et un rouge à lèvres M.A.C, quand nous nous sommes arrêtés pour un peu de shopping, à Saint-Sauveur. Je me suis transformée en styliste express pour belle-fille Première, qui ne s’habille qu’en marine, gris et blanc, quand elle est avec sa maman, en France. J’ai adoré lui remplir les bras de pantalons courts bleu flash, de camisoles blanches assez échancrées pour montrer ses seins naissants, de chemisiers à carreaux, de robes turquoises, de vestes lilas recouvertes de bling-bling, et de foulards à motifs de léopard.

Alexandre Le Grand s’amusait à regarder sous les culottes des mannequins en plastique, belle-fille Princesse courait partout et devenait la meilleure amie des vendeuses en trente secondes, et moi je m’emmerdais, à attendre de voir belle-fille Première sortir faussement complexée des cabines d’essayage. Je voulais m’enfermer moi aussi dans une cabine, pour me toucher le clito, me rentrer deux ou trois doigts, mais les portes de toutes les cabines étaient barrées, alors j’ai piqué un tricot noir trop petit pour moi et j’ai demandé à une vendeuse de quinze ans si je pouvais essayer le morceau. J’ai laissé le tricot sur un crochet et j’ai baissé mes skinny jeans. J’ai mis deux doigts dans ma bouche et je me suis regardé dans le miroir, j’étais pareil comme la fille sur le cover du livre Skinema de Chris Nieratko. Je me suis frotté le clito, doucement, en faisant des ronds, accotée contre la tapisserie de la cabine d’essayage. J’ai regardé ma racine et je me suis rappelé qu’il fallait que je me colore les cheveux, et les sourcils, avant le party d’Amandine.

J’ai fouillé dans ma sacoche et j’ai sorti ma trousse de cosmétiques. J’ai pris mon tube de mascara, j’ai craché dessus, et je l’ai enfoncé dans ma chatte. J’ai remis ma petite culotte, et mon skinny jeans Guess, et j’ai appelé Alexandre Le Grand, je voulais qu’il me fouille la chatte, pour y retirer le tube de mascara et genre me pénétrer le temps que sa fille aînée essaie ses robes de plage et décide que les robes, c’est pour comme dans deux ans, pas maintenant. La vendeuse habillée en jogging gris est venue me voir, elle m’a demandé si les grandeurs étaient bonnes, j’ai dit je sais pas, et j’ai refermé la porte en faisant une face super frustrée au miroir. J’ai essayé le putain de tricot qui était total pas fait pour mes gros seins et ma mini taille et je suis sortie, pour dire dix fois à belle-fille Première à quel point elle était jolie, et c’est vrai, avec sa frange, ses grands yeux bleus, ses cinq pieds six et ses petits seins, elle est splendide, c’est sûr que dès cette année, elle frenche au moins dix mecs.

Call-TV et fellation au popcorn

Au chalet de mes parents, mon mec nous a fait goûter une terrine, accompagnée d’une confiture d’oignons, pendant que je traduisais simultanément le film Beethoven pour les deux belles-filles. C’était extra, mais je regrettais trop d’avoir laissé mon vibrateur à Montréal, et de pas avoir les mains plaquées sur le four, prête à me faire enculer, pendant que les filles se lavaient les dents ou jouaient aux Barbies. J’ai parlé à mon frère Philippe au téléphone, je lui ai demandé ou était le putain de sel et le putain de poivre, au chalet, mais il ne savait pas non plus, il a dit peut-être qu’un de mes amis les a piqués, j’ai fêté la St-Jean au chalet, c’était malade, et j’ai bu toutes les Stella Artois qu’Alexandre avait laissé dans le réfrigérateur, et j’ai fait du wakeboard même si l’eau était crissement gelée. J’ai raccroché et je lui ai fait promettre de nous rendre visite le lendemain, parce que sinon je me transformerais en belle-mère chiante, et je voulais pas, j’avais besoin de distractions et de parler comme une adolescente trop vieille, quelques heures, sur le quai, en suçant des popsicles à la framboise bleue.

J’ai réchauffé trop de beurre pour des kilos de popcorn et j’ai écouté Call-TV avec belle-fille Première, en désirant trop appeler pour crier Mathieu ! Mathieu c’est un prénom masculin dont la deuxième lettre est un a ! Mais finalement, je n’ai pas appelé, parce que je trouvais ça trop looser, et une chance, parce qu’il n’y avait ni Mathieu ni Martin dans leur putain de palmarès, mais juste des prénoms bâtards style Pancho et Lamar. Je suis allée au lit avec Paris Match, j’ai retenu que Lady Gaga et Christophe Honoré sont total mes idoles et que je me les ferais trop anytime, et que Michael Jackson était pas pédo mais juste vraiment comme homo et pas heureux. Alexandre Le Grand est venu se coucher à trois heures du matin, je bavais déjà presque sur l’oreiller, mais il m’a giflée et ça m’a total réveillée et j’ai ouvert la bouche, et il était déjà tout dur, et je l’ai sucé, jusqu’à ce qu’il gicle sur ma face, et dans ma bouche, un peu, assez pour que je lui dise qu’il goûtait salé, et bon. Je lui ai souhaité de beaux rêves, il m’a serrée dans ses bras, il m’a dit que j’étais parfaite, j’ai rien ajouté, je veux dire, c’est vrai que je suis parfaite, et je me suis regardée dans le miroir avant de fermer la lumière et mon rouge M.A.C était intact, sans aucune retouche depuis la matinée.

Un jour je vais avoir du 34D, juste pour être sûre d’être la ultimate salope

juillet 10, 2009

position à 7h00 am : girl on top

position à 7h00 pm: reverse girl on top

Je passerais facilement toute une journée au lit, à lire Philippe Djian, à sucer mon mec, à me vernir les ongles, à manger de la pâte de fruits aux myrtilles, à échapper du vernis sur les draps, à me faire enculer à sec parce que j’ai échappé du vernis sur les draps, à tchecker si j’ai pas des orteils poilus, à lire mon horoscope dans le Marie Claire, le Clin d’Oeil, le Elle Québec, le Glamour et le Cosmo, à supplier mon mec de me laisser fouiller son nombril, à cacher les souris en peluches de Paprikalicious sous mon oreiller, à trouver mon look bed-hair-chatte-rasée en totale harmonie avec les murs de ma chambre, à baiser avec Alexandre Le Grand en sexifiant des positions de yoga, et à rêver non stop, à des trucs mouillants et absurdes, comme le dernier rêve de ma copine Marissa.

Au lunch, ce midi, elle est venue me rejoindre au Starbucks, elle sentait la crème solaire et les bonbons à la menthe. Nous avons pris toutes les deux des Venti Skinny Vanilla Latte, en regardant les passants et en se demandant quel type de films pornos les excitait. Marissa regardait un catalogue de DeSerres, elle a décidé de se mettre à la peinture, sérieusement, dripping, collages et tout, les jours ou elle n’a pas dix bites dans la chatte. Elle me racontait, maintenant elle refusait tous les mecs qui portaient du Christian Audigier, trop pénibles, ils sont nuls et ils viennent en genre cinquante minutes, elle n’a presque pas le temps de prendre sa douche avant le prochain client, c’est stressant pour rien, et elle n’est juste pas capable de mouiller sans beaucoup de lubrifiant, en voyant les putain de tigres étampés sur des jeans ou sur des t-shirts trop ajustés. Elle m’a dit tu sais, il y a un mec trop bien qui me la met dans le cul, je l’ai rencontré par hasard, total, je prenais un café au lait, dans une pâtisserie, sur Mont-Royal, et il me salue, et il a un accent français, je suis comme toi, je craque pour un accent français, et il prend le journal qui traînait proche de moi et on parle de genre Vincent Lacroix, et Michael Jackson, et je ris pour vrai, il est super drôle, et je lui dis, je sais pas pourquoi, mais je lui dis que je vendais des cupcakes, proche du Marché Atwater, et il trouve ça mignon, et je vais chez lui, je travaillais tard cette journée-là, j’avais jusqu’à cinq heures pour rien foutre, et il sentait bon, mais il avait une putain de perruche et je suis sûre que tous les oiseaux ont comme plein de maladies, j’aime pas, ça me rend sèche, mais je te jure, j’étais aux toilettes, j’avais pas barré la porte, et il est entré et il m’a regardée pisser et il m’a essuyée la chatte et après il a pris une lingette, et il m’a lavé la chatte, encore, et le cul, super doucement, en passant sur mon clito, c’était excitant, une lingette, merde, et c’était excitant et il m’a prise, devant le lavabo et le miroir et j’ai rien dit, je suis même pas sûre que j’ai crié, je pense que j’ai juste arrêté de respirer.

Marissa a arrêté de parler et elle a pointé une fille avec des jeans trois tailles trop petites pour elle et elle a dit, cette fille elle doit se faire que des mecs de quinze ans, c’est évident, la grosse, c’est pathétique. Je parlais pas, je pensais à Alexandre Le Grand, j’espérais qu’il s’était levé assez tôt pour passer une journée extra à la Ronde, avec ses deux filles, qui tripent Polly Pocket, Green Day, cheerleading et jeux troublants à la « Comment tuer le petit bébé Playmobil ». Marissa a dit tu sais, c’est genre juste cent-vingt calories, le latte, et j’ai dit, je sais, et elle a dit pendant trois semaine on pourrait que boire ça et on aurait plus de cuisses, et plus de bras. J’ai dit ta gueule salope, tu aurais juste pas l’énergie de grimper sur tes mecs sept heures par jour, et elle a dit je sais pas, je bouffe des bananes tous les jours, au déjeuner, ça me donne assez d’énergie, et anyway, je pars bientôt, je passe trois semaines en Californie, à rien foutre, juste à glander partout ou The O.C. a été filmé, sans joke.

Je voulais trop rester avec elle, à choisir des pinceaux, et des couleurs, mais j’avais terminé mon Venti Skinny Vanilla Latte, et il fallait que je me remette un peu de cache-cernes avant de retourner travailler, alors je l’ai embrassée, je lui ai dit je t’adore, et elle a dit putain, faut que je t’avoue, j’ai rêvé à toi, hier, nous sortions ensemble, tu étais super dominante, et moi je voulais pas baiser avec toi, je voulais pas me déshabiller devant toi, parce que j’avais trop peur que tu trouves mes seins trop petits, et tu as cassé avec moi, parce que je te léchais pas. J’ai ri pendant dix minutes et je l’ai serrée dans mes bras et je lui ai dit je pourrais pas être avec une fille qui a de plus gros seins que moi, je serais trop jalouse, tes seins sont parfaits chérie, tu es conne.

Quand je n’ai pas une bite dans la bouche, je m’enregistre placoter

juillet 9, 2009

                                 tombe

J’adore Edouard Bond, c’est grâce à lui que je visionne plein de films pornos amateurs et glauques sur le net, des jumelles qui se rentrent des godes sous la menace d’un bandit avec un revolver, une fille qui se fourre de la moulée dans la chatte en invitant son chien bâtard à la lécher, j’adore, j’adore, et c’est pour ça que j’étais trop heureuse quand il m’a proposé de faire un featuring dans un livre qu’il écrit. Un featuring dans le genre Justin Timberlake qui chante pendant trente secondes intenses sur une chanson de Madonna, mais un featuring littéraire, à la Mélodie-Nelson-qui-se-rentre-un-doigt-en-tapant-sur-son-clavier-lentement écrit un chapitre de casting porno pour Edouard-la-légende-à-faire-bander.  

Robertneveutpaslire, une maison d’édition qui propose une collection de livres numériques total cools et délirants, sous le charme de ma voix royalement québécoise et coquine, m’a offert d’enregistrer un extrait de mon texte porno que j’ai écrit pour Edouard. Je vous invite à écouter ma voix de pétasse maintenant, et à vous procurer le livre de mon chou asap, J’irai me crosser sur vos tombes,  parce qu’il est mouillant, et aussi parce que vous pourrez découvrir bientôt mon chapitre, rempli de pornstars chiantes, de frites au ketchup, de batte de baseball et de culs défoncés.

Je vous adore et je vous air kiss! Bonne écoute!

http://carnet.robertneveutpaslire.com/

J’aime pointer pas subtilement les filles avec des camel toe dans la rue

juillet 6, 2009

                                          cosmojuly

Dans le Cosmopolitan de juillet, que je feuillette pendant qu’Alexandre Le Grand lèche un cornet de crème glacée à la vanille et caramel avec ses deux princesses (moi je résiste parce que je vais aller manger les derniers morceaux de choco à la fleur de sel, que j’ai caché dans une pochette de ma sacoche Guess, dès qu’ils retournent se balancer au parc), il y a un article avec des filles sublimes, dans la vingtaine, qui expliquent pourquoi elles sont encore vierges. L’article est accompagné d’un sondage sur la fameuse première fois des Américaines-pétasses-typiques.

What position did you do the first time?

Missionary 84%

Girl-on-top 10%

Doggie-style 2%

Other 4%

(Je suis peut-être trop romantique ou fragile de l’hymen, mais fuck, je comprends pas comment une fille peut souhaiter se mettre à quatre pattes pour sa première fois. C’est ma position préférée et tout, maintenant, mais mes jambes auraient total trop shakées avec une bite forçant mon petit trou comme ça la première fois, non ? Et un autre truc que je comprends moins, mais dont je suis super envieuse, c’est la réponse à la question How did you feel afterward ? 19% des Américaines-pétasses-ultimes ont répondu Really happy- I coudn’t wait to have sex again. Moi c’était comme dégage avec ton condom tout poisseux, je veux vérifier dans un miroir si ma chatte est toute ensanglantée.)

Quelques pages plus loin, je rigole et je lis à Alexandre Le Grand une liste de trucs qui ne seront jamais sexy, ever, compilés par Cosmopolitan.

1. Chili-flavored lube (J’ai jamais essayé, mais c’est vrai que le lubrifiant au pina colada, que m’avait vanté un putain de vendeur à la boutique Érotim, ça donnait juste envie de dégueuler.)

2. Translucent-plastic platform heels (Moi j’adore tout ce qui est transparent, des souliers plats en jelly aux souliers à talons de stripper. C’est juste moins sexy quand ça jaunit ou si ça laisse trop voir des pieds quasi difformes comme les miens.)

3. Using the word bloated at any point on a first date

4. “Dirty talk” in porn

5. Camel toe…on a woman or man

6. Waking up and realized that (1) you just made the throat-clearing noise your grandpa makes whenever he wakes up and (2) your guy is lying next to you, absolutely horrified. (Oh. My. God. Je peux pas m’empêcher de rire comme une maniaque, en m’imaginant total la scène. Horrible.)

Clown, chardonnay et gode dans le cul

juillet 6, 2009

lecture: Philippe Djian, Impardonnables

petites culottes: Huit, Just a kiss

 

Je fais semblant d’avoir un problème à m’accepter comme je suis, une pétasse aux robes trop courtes

J’ai tiré ma robe vers mes genoux, pour pas que Pamela voit mon cul, mais elle a quand même trouvé que j’avais l’air trop pétasse, j’ai dit je te jure je pensais qu’elle était moins courte, elle a rétréci au lavage ou mes seins ont grossi, je sais pas. Lola, elle, m’a bien regardé l’entre-jambe tandis que je montais les escaliers vers le métro, et elle m’a assurée, super gentille, qu’on pouvait pas deviner que je portais pas de culotte. J’ai rigolé un peu trop fort, je suis devenue toute rouge et je suis partie chez Amandine.

J’ai marché en talons plats et avec une veste qui me cachait les seins, parce qu’une cousine habitait à dix minutes de chez Amandine, avant, et que c’était trop glauque, genre usine désaffectée, école en bas du palmarès du magazine de L’Actualité, et putes qui se piquaient en habits de jogging grisâtres. J’ai sonné et c’est un mec qui est venu me répondre, j’étais total débalancée, je me suis dit oh non je me suis trompée d’appart et il va me prendre pour une pute même si j’ai des souliers à talons plats. Le mec m’a dit qu’Amandine n’habitait pas ici, en me faisant un sourire si craquant que ça n’aurait pas été si terrible d’être prise pour une pute, pendant genre trente minutes. Le mec m’a dit non, non, entre, Amandine est sous la douche. Je me suis avancé, j’ai enlevé ma veste, j’ai vu une blondinette super mignonne. Vraiment, je trouve ça souvent pas flatteur le blond, même si j’ai craqué pour le platine (c’était une erreur nécessaire), et maintenant pour le doré, c’est rare les filles qui ne font pas regretter leur brunettitude une fois qu’elles se prennent pour the next best thing après Marilyn Monroe. Mais Maya, elle, était trop hot, en blonde décontractée, des mèches sur le visage et en bikini. Elle a expliqué qu’ils revenaient de la plage, ils ont fait du roller et Amandine avait plein de bleus sur le corps parce qu’elle se jetait par terre, incapable d’avancer un pied devant l’autre pour freiner.

Rafting, unijambiste et se faire pisser dessus est à la mode

J’ai mis une bouteille de chardonnay au congélateur. Maya et Tiger m’ont appris qu’ils connaissaient ma copine extra grâce à un weekend de rafting, ils sont moniteurs et Amandine était allée se mouiller la chatte dans un canot il n’y a pas très longtemps. Amandine est sortie de la douche, elle est venue m’embrasser, ses cheveux longs s’égouttaient sur mes épaules. Elle m’a amené dans sa chambre, elle a placé sa serviette de bain sur le dossier d’une chaise, près de plein d’albums photos avec encore l’étiquette de Winners dessus. J’en ai pris un et je l’ai feuilleté, c’était Amandine et Milan, au Costa Rica, avec un unijambiste dans un voilier, en train de fracasser une noix de coco avec un sabre sur une île déserte, et Milan qui avait un air total affolé, pointant du doigt un singe qui enculait un petit chien. Amandine a enfilé une robe toute belle, à motifs de plumes, achetée chez Urban Outfitters.

Amandine a proposé un verre de chardonnay à Maya et moi, pendant que Tiger se crossait dans la douche, à son tour. Elle a dit au Costa Rica, Jane s’est fait piquer par un jelly fish et elle était certaine que c’était une sorte de jelly fish super mortelle, elle m’a obligée à lui pisser sur le bras, mais elle arrêtait pas de retirer son bras, et là je gueulais, Jane, je peux pas pisser non stop, remet ton bras, pétasse. Maya a rigolé et a ajouté qu’à la fin d’un voyage en Amérique du Sud, elle avait grimpé dans un arbre, pour genre se lier d’amitié avec des singes hurleurs et il y en avait un qui lui avait pissé sur le visage, elle pouvait pas sauter, elle était à deux mètres du sol, alors elle était restée comme ça, les putain de cheveux trempés par la pisse. Elle a précisé mais heureusement la pisse de singe, ça sent rien.

Secrets d’hôtesse de l’air qui laisse les mecs boire des shooters entre ses boobs

Maya a dit je suis trop en manque, j’ai sur ma table de chevet L’amour dure trois ans de Beigbeder, Le journal d’une femme adultère, et Jouir de Catherine Cusset, ça vous montre dans quel état je suis, je devrais reprendre mon poste d’hôtesse de l’air, et baiser trois fois par vol et pas être trop découragée en voyant un putain de condom plein de sperme sur le rebord de la cuvette des toilettes. J’étais super impressionnée d’être avec un ex hôtesse de l’air, j’ai dis oh mon agente immobilière est un ex agente hôtesse aussi et je suis sûre qu’elle était hyper cochonne. Maya a dit whatever, tous les pilotes sont des crosseurs et ils ont des petites bites, surtout les pilotes australiens. J’ai mouillé juste à penser à ses aventures et elle a continué, et les plus bitchs, c’est les agentes de bord chinoises, en plein vol, elles décousent subtilement les boutons des chemises des pilotes et après elles s’offrent pour tout recoudre et elles se photographient nues avec l’insigne du pilote et après elles font du chantage, genre donne-moi du cash sinon j’envoie les photos à ta femme.

Amandine a prévenu Maya, moi la dernière fois que j’étais en manque c’était genre quand j’avais dix-sept ans et je me suis fait un putain de clown, sans joke, il travaillait pour le Cirque du Soleil et il était trop nul, arrivée chez lui, j’ai vu son coloc et il était trop sexy, je mouillais juste pour lui, pas pour le clown. Tiger a avalé le reste du chardonnay et a demandé à Amandine, il était pas habillé en clown quand tu te le faisais han? Et Amandine s’est levé et a préparé un dix litres de sangria, elle a dit non, mais je me suis couchée dans son lit et lui il est allée dans la cuisine, il voulait réchauffer quelque chose au micro-ondes et il est revenu et il pleurait presque, il disait mes mains sont brûlées, mes mains sont brûlées, le con il avait fait chauffer de l’huile à massage trop longtemps, et après il s’est endormi, sans me baiser.

Nous avons déconné, le temps que je me remette du gloss dix fois sur les lèvres et que nous écoutions des films pornos sur le net, une Américaine qui se prenait une grosse bite au complet dans la bouche, sans gagger, et qui posait les coudes sur une machine à laver afin d’accueillir une bite au fond de son cul, c’était bien excitant. Je suis repartie chez moi, le ventre rempli de cari aux crevettes, de chardonnay, de sangria et de mojitos, avec l’envie incroyable de me rentrer un gode dans le cul.

Oh la la je suis pas classe

juillet 6, 2009

                                                 melodienelson

J’ai jamais participé à des concours de wet t-shirts, mais je trouve que la salive d’Alexandre Le Grand m’avantage, non ? Mes deux belles-filles sont dans leur chambre, à jouer aux Polly Pockets, alors je m’amuse un peu, en avalant de la vodka Absolut au citron.

Moi les calories ça me fait crémer

juillet 5, 2009

              sexestoys1                   sexeatoys2

Vous me connaissez, un peu ou même très très profondément, vous savez que j’aime bouffer des cupcakes au café et des macarons au coquelicot, écarter mes fesses et lire des magazines dans un bain moussant, en avalant sangria et Bloody Ceasar comme si j’allais mourir le lendemain matin.

Mais des accessoires de cuisine à thématique sexuelle? De la gastronomie qui veut me faire jouir par la langue? C’est ce que Charlie, le designer d’une collection inusitée d’ustensiles érotiques souhaite, en vous invitant à imaginer une super recette qui allierait plaisirs sexuels et plaisirs de la table, avec l’aide de verres creux pour insertion de pénis, genre.

Je trouve ça adorable, vraiment, mais je préfère encore bouffer des macarons et sucer après, pas genre lécher des cuillères à salade en forme de spéculum en priant pour l’extase.

http://www.myspace.com/sexeatoys