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Quand Chantal Guy de La Presse m’a contactée pour discuter bonnes et mauvaises scènes de sexe, j’étais très heureuse. Nous avons parlé ensemble de l’anus chocolaté et de l’ennui trouvé dans 50 Shades of Gray, des noms de fruits utilisés pour remplacer le mot vulve style j’ai pénétré son pamplemousse juteux.
Elle a aussi questionné l’auteur Jean-Simon Desrochers, dont j’aime beaucoup beaucoup l’oeuvre. C’est à lire ici.
Pour moi, une bonne scène de sexe n’est pas obligée d’être décrite d’un point de vue du corps ou des sensations du corps. On peut parler de la couleur des murs, du drap qui se défait ou qu’il faut laver bientôt, des miettes de croissants, des sentiments – ou absence de sentiments – qu’on a pour l’autre personne. On peut parler de trucs pas excitants aussi, sans que ce soit une scène de mauvais sexe, on peut parler de transpiration, de coiffure qui fout le camp, d’un condom difficile à mettre, d’une frustration quand le cunni est mauvais et qu’on en rêvait depuis trois heures. Les crampes et le sang ne me font pas décrocher – en tout cas moins que si j’ai l’impression qu’un auteur se branle en écrivant une scène lesbienne et se trompe entre le mot vagin et vulve.
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