Je ne sais pas ce que ça voulait dire, je ne sais pas si c’était pour nous montrer que nous serions toujours des gamins, la peur au ventre, l’envie de fuir tout en sachant que nous nous ne pouvions pas courir plus loin que dans les bras de l’autre, les oreillers blancs sur la tête, comme des masques, comme des menaces, je ne peux plus t’écouter, parfois, tu ne peux plus m’écouter, parfois.
Je ne sais pas si c’était pour nous montrer que nous serions toujours des kamikazes dans l’amour, des bêtes qui se griffent le dos avant de se mettre à genoux, pour se dire je t’aime.
Tu étais si beau, ta main sur la mienne, ma main sur ta cuisse, je ne sais pas si tu avais envie de pleurer, comme moi, en regardant Louise Lecavalier et Patrick Lamothe, ni si tu sais comme je veux te remercier de préférer les spectacles de danse aux spectacles d’humour, et de me trouver belle, plus grosse et pleine de toi, de nous, chaque jour.
L’an dernier j’étais laide, même lorsque je sautais sur le lit d’un hôtel, en écoutant Ciara, en te regardant terminer une Corona light, j’étais laide, même les ongles parfaitement vernis et la peau légèrement hâlée, je te rejoignais à ton travail, je m’arrêtais avant au salon de bronzage, je gardais les yeux fermés, chaude, et je me demandais si tu me pardonnerais.
En quittant l’Usine C, nous avons marché dans les ruelles, je cherchais un chat à caresser, et je voulais m’acheter de la crème glacée aux pacanes, mais surtout je voulais bien croire que j’étais capable de danser, et j’ai repris ta main, j’étais contre toi, sur la pointe des pieds parce que je ne porte plus que rarement des souliers à talons hauts, et tu m’as embrassée, doucement, nos bouches à peine entrouvertes, et je sais que toi aussi, à ce moment-là, tu disais pareil comme moi, nous sommes chanceux d’avoir l’autre, et nous sommes allés trop loin pour nous perdre, je me le ferai tatouer, dans quelques mois.
Étiquettes : Louise Lecavalier, Usine C
mai 2, 2011 à 9:25 |
Awnnnnn!!!!!! j’en ai eu les larmes aux yeux!!! xxxx
mai 2, 2011 à 9:33 |
Hormones de grossesse + un épisode de Glee + le souvenir de ce spectacle + l’envie qu’il revienne rapidement à la maison = trop plein d’émotions que j’avais besoin d’écrire, les larmes aux yeux aussi.
Bisous bella.
mai 2, 2011 à 9:36 |
Awww… Glee ca me fais toujours pleurer, mais ca me rend heureuse aussi.
mai 2, 2011 à 10:16 |
t’es trop hot. pleine d’amour. belle fille xxx
mai 2, 2011 à 10:59 |
Calvaire je suis comme MARIPOSA,, JE SUIS UN HOMME ,, je ne suis pas supposé d’avoir des larmes dans les yeux ,, maudit ,,comme ça j’ai des larmes ,,j’ai honte de moi,,,je suis homme , je suis un homme,,
mai 2, 2011 à 11:16 |
Ben justement je suis un homme !
Et j’ai le droit d’avoir des émotions et d’aimer ce texte à en avoir des larmes. De me dire que j’aimerais que l’on m’écrive cela, de trouver Mélodie si belle au travers de ses écris. Elle nous fait rire, aimer, et pleurer en quelques mots et je ne me lasse pas de venir et de revenir ici pour lire et relire…
mai 3, 2011 à 1:07 |
Tu es fantastique, et ton écriture divine. Et vice-versa.
mai 3, 2011 à 2:37 |
J’adore tout simplement. Parce que c’est simple et beau à la fois. Parce que ça me touche de ressentir autant d’amour juste au travers des mots. Merci pour ce beau texte!
mai 3, 2011 à 11:56 |
Ce texte me fait rappeler des souvenirs…
Et j’adore Louise Lecavalier !
mai 3, 2011 à 12:47 |
Je suis sans voix …
Je crois que c’est un de tes plus beaux textes, du grand Mélodie Nelson.
mai 3, 2011 à 1:22 |
Vraiment touchant comme texte, les larmes me sont monté aux yeux en même temps que je souriais.
mai 3, 2011 à 2:55 |
Magnifique. La preuve que sous ses dehors provocateurs, se cache une écrivaine de grand talent.
mai 4, 2011 à 6:44 |
Et oui, Richard, quoi de plus naturel , en somme?
Papillon, Richard, Maxime, Mélo: je vous aime!
Y’ a un an, je trouvais même plus de raison de devoir me lever le matin; les CA 125 en folie, même pas envie de soigner. Pour quoi? Pour qui continuer?
Ils avaient réussi à m’épuiser.
Et puis la puissance de la pensée. Un travail de plus belle vie à terminer.
Te lire aujourd’ hui!
Rien que pour ça ça valait le coup de continuer!
Merci Mélo! Continue à pleurer, mais de joie!
mai 4, 2011 à 1:02 |
Merci de vos compliments LUDIE ,JE SUIS CONTENT ,, heureux,,,, émerveillé,comblé,,que d’autres m’aiment,, je pensais qu’il y avait seulement ma Ginette depuis 35 ans ,,, continuer par exemple ,,,POUR moi,, pour Mélodie ,,Maxime,,,,mais je sais aussi que je ne peux plaire à toutes les femmes, comme JEAN GABIN a déjà dit ,, « »ça je le sais,,, » » »
Soyez optimiste,, LUDIE,,, à chaque instant de la vie ,, car nous avons qu’une vie ,,et la deuxième ,, on ne sait où, et comment nous la vivrons,,nous ne connaissons que la présente,,,, bye,,xxxxxx
mai 5, 2011 à 2:02 |
Écrire l’amour est une chose, le faire vivre en est une autre. Nous sommes heureux pour toi et ton amour. Aimer est un privilège à chérir.
C’est un beau texte suivi de mille belles pensées de nous tous. La preuve que nous pouvons allier profondeur et gaminerie.
Richard, on t’aime même avec tes CALVAIRES :).
mai 5, 2011 à 3:41 |
Très touchant comme texte…
Étant déjà passée par là, ça m’a fait réaliser la chance que j’avais en ce moment d’avoir un homme comme mon Alexandre à mes côtés, qui me voit vraiment comme je suis.
Merci pour cette poésie Mélodie!!
mai 5, 2011 à 1:09 |
Vous avez raison Bengal ,, je vais revenir à « » SEIGNEUR DE DIEU » » Calvaire est un vilain mot ,, des fois je me laisse aller et comme certaines personnes disent ,, je pollue,, avec ces mots indécents,,,
mai 5, 2011 à 11:36 |
Belle femme va ! Pleine de peau, d’émotions et de beau projet ! xxx
mai 6, 2011 à 12:19 |
Ta photo d’article serait pas une photo promotionnelle pour une pièce de théâtre qui est affichée dans le métro?
mai 6, 2011 à 10:20 |
Love you tous, et je suis contente Ludie que tu trouves ta vie plus belle aujourd’hui!
Et minicocotte: C’était la photo du spectacle de danse Children, avec Louise Lecavalier.
Bon weekend y’all! Plein de bisous!