En page couverture du Devoir du 27 octobre, il y avait l’expression culture du viol entre guillemets. Leur couverture depuis les agressions à l’Université Laval et la dénonciation d’Alice Paquet avait été super intéressante. Mais pourquoi l’expression culture du viol entre guillemets? Est-ce pour diminuer l’importance du phénomène? Est-ce parce que la culture du viol ne leur semble pas le meilleur terme?
Culture du viol. Ça choque. Mais moi ce qui me choque, c’est qu’une femme sur trois se fera agresser sexuellement au Québec.
L’expression est violente car ce qu’elle décrit est violent. L’expression ne devrait pas exister car tout ce qu’elle décrit ne devrait pas exister. #stopcultureduviol
Hier j’étais à Montréal, lors de la mobilisation contre la culture du viol. Avec mes deux enfants. Et des milliers d’autres personnes.
Mon billet sur Vice Québec : Accepter un baiser n’est pas accepter de baiser
Extrait : « « Je n’avais jamais raconté à personne mon viol. Je ne pensais pas que c’était un viol. Je savais que c’était un viol, mais je me disais que j’inventais peut-être, que j’étais folle. J’ai raconté ce qui m’est arrivé à mon chum la semaine dernière. Il est avec moi. Je sais que je ne suis pas folle et que je ne suis pas seule non plus », m’a dit une participante à la manifestation. » »

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