Répression, lois et travail du sexe

Cartes Stella

prostitution

En Chine, les travailleuses du sexe sont forcées à parader dans la honte, en public, une fois qu’elles sont arrêtées par les forces de l’ordre. Aux État-Unis, à New-York, 30% des travailleuses du sexe rapportent avoir été menacées par la police. En Inde, au Bengale-Occidentale, un groupe, Durbar Mahila Samanwaya Committee, semblable à un syndicat des professionnelles du sexe, révèle que sur 21 000 travailleuses du sexe, 48 000 rapports d’abus et de violence par la police ont été collectés, tandis que 4000 rapports portaient plutôt sur des actes de violence de la part des clients.

Les lois ne semblent pas là pour protéger la dignité et la sécurité des travailleuses du sexe, pas seulement en Chine ou en Inde, mais ici aussi. Des pseudo féministes se soulèvent contre le travail du sexe, parce qu’elles s’attardent au sexe, au désir, comme si c’était immoral, mais n’en font pas autant pour celles qui se tuent à faire des manicures et pédicures à 15 dollars.

Anyway.

Stella, un organisme montréalais, défend les droits des travailleuses du sexe, qu’elles souhaitent sortir de l’industrie du sexe ou simplement avoir de meilleures conditions de travail. Stella a récemment créé des pamphlets pour que toute travailleuse du sexe sache à quoi s’en tenir, du côté des lois, de la répression, des contacts avec les policiers, de ce que signifie proxénétisme et prostitution pour l’entourage des prostituées.

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Je vous invite à obtenir ces pamphlets, si vous travaillez dans l’industrie du sexe. Être informé, c’est se protéger. Communiquez avec Stella. Ne craignez rien : c’est un organisme respectueux, qui ne nie pas la dignité, l’autonomie ou le libre-choix de toute travailleuse du sexe.

Leurs pamphlet d’informations :

  1. La loi, nos amies et nos familles
  2. Arrestation et détention
  3. La loi et les clients
  4. La loi et la communication
  5. La loi et la publicité
  6. La loi et les tierces personnes
  7. Pouvoirs policiers et travail à l’intérieur

Voici un extrait du pamphlet sur la loi et les clients:

« Les impacts

Lorsque les clients craignent la criminalisation, ils évitent les lieux de travail plus visibles, par peur d’être harcelés ou arrêtés par la police.

Pour cette raison, les travailleuses du sexe:

• doivent travailler dans des zones moins bien éclairées et

moins peuplées, ce qui rend les travailleuses du sexe ainsi

plus vulnérables à la violence;

• ne peuvent pas prendre le temps nécessaire à la sélection

de leurs clients avant d’embarquer avec eux;

• doivent travailler de plus longues heures et plus souvent

pour avoir un revenu équivalent et peuvent accepter

d’offrir des services qu’elles n’offriraient pas autrement.

Cela contribue à diminuer notre niveau de sécurité tout en augmentant le potentiel de tensions au sein des membres de la communauté. »

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2 Réponses to “Répression, lois et travail du sexe”

  1. JeremyT Says:

    problème de mathématique. : « révèle que sur 21 000 travailleuses du sexe, 48 000 se disent victime d’abus ou de violence »

    • melodienelson Says:

      Tu as tellement raison! J’ai mal rédigé l’info: sur 21 000 tds, il y a en fait 48 000 rapports de d’abus de violence etc…Merci de l’avoir remarqué!!!

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