Quand j’avais dix-sept ans et que je revenais de l’anniversaire d’une copine à qui j’avais donné des sacs à surprises Ardène pour ses dix-huit ans, un mec m’a suivie en auto. Il s’est crossé en ralentissant près de moi. Je suis allée dans l’entrée d’une maison et j’ai fait semblant de chercher mes clés. Deux minutes plus tard, la même auto s’arrêtait près de moi et le mec me touchait la cuisse. J’ai couru et sonner à une maison au hasard et un professeur d’éducation physique m’a répondu et m’a ramenée chez moi. J’ai téléphoné les policiers sans parler trop fort parce que je ne voulais pas déranger mes parents.
Les policiers m’ont regardée, dans la salle à manger de mes parents, et m’ont demandé si je portais la même chose maintenant que lorsque j’avais quitté la demeure de ma copine. J’étais en camisole noire avec un personnage de bande dessinée dessus et en jupe portefeuille orange. Vraiment affreuse mais vraiment mini.
Quand je vivais dans un demi sous-sol près du métro Langelier et qu’un mec m’avait montré sa queue pendant que je faisais la vaisselle, les policiers m’ont demandé aussi ce que je portais.
J’étais en nuisette et j’étais chez moi et je ne m’étais pas non plus changé avant l’arrivée des policiers, parce que j’avais rien à cacher. Les assiettes sales empilées les unes sur les autres m’embêtaient bien plus que ma nuisette satinée.
J’étais épuisée et sale et je portais les mêmes vêtements depuis genre trois jours quand je me suis faite agressée sexuellement. Les violeurs s’en fouettent des vêtements. Le mien était triste et ne m’avait plus pour lui alors il voulait me ravoir et ne plus être triste ou me partager sa colère ou souhaiter je ne sais pas quoi quand il m’a prise de force. Les violeurs s’en fouettent des vêtements.
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