J’ai lu le Le Grand Antonio et un livre sur les pompiers à mes enfants (mon fils est un wannabe pyromane-pompier-strip-teaser-reine de beauté-Bob le bricoleur). Je suis prête à googler calendrier de pompiers maintenant.
Ce que j’aime plus que d’entendre mon voisin jouer de la flûte :
Guru. RedBull aux fruits tropicaux. Copine qui se colle une moustache sous le nez. Hypnose. Sucettes véganes. Célébrités imitées sur Instagram. Soleil lors d’une promenade à 15h30. Histoire d’un Syrien qui ne comprend pas l’absence de tapis chez sa logeuse. Bande dessinée pour comprendre à quel point les travailleuses du sexe sont ignorées lorsqu’il est question de lois sur le travail du sexe.
Extrait de La Pile, une nouvelle d’Anne Archet :
« Elle est assise à califourchon sur un inconnu, tatoué jusqu’à la racine des cheveux, dont la bite est enfoncée jusqu’aux couilles dans sa chatte. Un autre inconnu au visage émacié, posté derrière elle, la sodomise précautionneusement, avec une délicatesse maniérée. En les voyant besogner joyeusement, je me surprends à fredonner mentalement Valderi Valdera – il y a fort à parier qu’ils se sentent comme de joyeux promeneurs du dimanche tant les sentiers qu’ils empruntent ont été, avant leur passage, longuement balisés et parcourus de long en large. Le plancher de béton poussiéreux est jonché de vêtement divers sur lesquels sont assis quelques individus, hommes et femmes, qui reprennent leur souffle avec, je le devine, le sentiment du devoir accompli. Debout près de la porte, il y en a une qui a refusé au dernier moment de se désaper et qui filme la scène avec son téléphone, une main fourrée entre ses cuisses. »
Bonne semaine y’all! Cheers!
Étiquettes : Celeste Barber, Guru, pompiers, RedBull, travail du sexe, travailleuses du sexe stigmatisées et ignorées
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