La décision de Romeo Saganash de prendre du temps pour soigner sa dépendance à l’alcool m’a touchée et a touché mon mec, dont un proche est mort le printemps dernier des suites d’un cancer provoqué par l’abus d’alcool.
Je ne sais pas quoi penser, de l’alcoolisme. Je ne sais jamais si j’ai trop souvent envie de boire pour être considérée saine, je me trouve drôle de commander des chandelles au gin tonic, puisque je ne peux pas en boire présentement. J’adorais boire, j’adorais sortir et célébrer et danser et flasher mes seins et rire trop fort, je n’y vois rien de mal. Mais toutes les fois où je suis tombée, où j’ai pleuré en engueulant mon mec parce que j’étais sûre qu’il ne m’aimerait plus parce que je buvais trop et que mes cheveux étaient toujours rendus très laids à deux heures du matin, toutes ces fois-là, à ne pas arrêter de boire, à enchaîner les drinks, à me lever trop tard le lendemain matin, à me lever juste pour aller me chercher des rondelles d’oignons, toutes ces fois-là, je sais que j’ai exagéré, et que c’était impossible pour moi, de vouloir cesser et de cesser, je voulais cesser de boire et boire encore plus, le même soir.
Ma chronique de cette semaine sur Canoë porte sur l’humilité et le courage de vouloir se sortir de cette dépendance.
Je vous invite aussi à lire celle de la semaine dernière, sur des ex pénibles et envahissantes. Suite à cette chronique, j’ai reçu plusieurs courriels de lecteurs, qui m’ont partagé leurs expériences troublantes. Merci pour votre confiance!
Bonne lecture y’all! Bisous!
Étiquettes : alcoolisme, Canoe, ex, Romeo Saganash
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