Une copine m’avait recommandé un monastère en Grèce, une autre m’avait gentiment donné un liste de livres sur le moment présent, le calme, la capacité à s’ouvrir aux petits bonheurs (je jouis pas encore en me mettant du shampoing dans les cheveux, mais je suis toute joyeuse à chaque fois que je réussis à me faire du café – ne me demandez pas depuis quand je sais en faire, please).
Même si j’étais pas dans un monastère en Grèce, je me suis bien amusée et ressourcée dans un monastère dans la région de Lanaudière. Je m’étais amenée de la vodka, thank God, j’ai rencontré une fille à saouler, dès la deuxième journée, à genoux dans le potager. En boyfriend jeans et sandales, même s’il faisait dix degrés, elle regardait un crapaud. J’ai essayé de l’attraper avec elle, nous voulions l’adopter, le baptiser, et faire de lui la mascotte bien aimée du monastère. Nous n’avons pas réussie. Mais j’étais trop charmée de la voir avec de la terre entre les orteils.
Au monastère, nous devions garder le silence. Nous pouvions participer à des activités comme laver la vaisselle, ou assister à des messes et des chants religieux, à l’église attenante. Ça ne me dérangeait pas, le silence, sauf quand je suis arrivée et que je me demandais si de ma petite chambre, mon vibro allait se faire entendre par tous les pensionnaires. Pas question d’utiliser mes doigts, je suis trop lente et dépendante des sextoys pour ça. J’utilise mes doigts juste quand je veux goûter ma mouille et du foutre en même temps.
Marie-Christine et moi nous placotions à voix basse, dans la chambre de l’une, puis dans celle de l’autre, nous avons aussi écrit sur nos corps, au lieu de parler, comme j’avais déjà fait, il y a dix ans, lors d’un sleepover chez une copine aux yeux d’Inuit sexy. Elle était au monastère parce qu’elle voulait oublier ses trente ans, et ne pas se payer une thérapie, juste croire en Dieu, soudainement, pour être mieux. Elle a pissé devant moi en me parlant de sa nouvelle coiffeuse, son ancienne, qu’elle adorait et qui lui faisait une teinture magenta parfaite, sortait avec son ex. Too bad la teinture magenta parfaite, Marie-Christine ne tenait pas à voir sur le bureau de sa coiffeuse des photos de son ex qui donnait à manger une bouchée de sushi à sa coiffeuse. Je lui ai demandé si elle regrettait plus sa coiffeuse ou son ex, en désirant me ronger les ongles pour la millième fois de la journée. Elle m’avait répondu, en s’essuyant la chatte avec un carreau de papier de toilette trop rude, mon ex avait vraiment une belle queue, mais il préférait se faire jouir dans la douche plutôt que dans ma bouche.
Vendredi soir, nous avions tenté de dormir dans le même lit à une place, mais je suis une dormeuse chiante, je kicke et je repousse, la vodka me rend violente, sans jus de fruits pour l’accompagner. J’ai dit à Marie-Christine, un peu à la blague, je te lèche et je te pince et j’essaie de te fister et après tu vas dormir toute seule. Elle s’est levé d’un bond, a retiré son pyjama Hank Paul, et s’est placée à califourchou par-dessus moi. J’ai embrassé ses lèvres et enfoncé un doigt dans sa bouche, trop rapidement, elle s’est étouffé comme si elle gaggait à cause de la queue de son ex. Je lui ai demandé si je pouvais lui tirer les cheveux, elle a accepté, et j’ai tiré, en lui demandant de se mettre à quatre pattes sur le lit.
J’ai jamais été agressive, avec aucune fille, mais j’étais fatiguée, frustrée de n’avoir qu’un sextoy pour m’amuser depuis quelques jours, et j’avais envie de rien ressentir sauf le droit d’être hyper chiante. Je lui ai écarté les jambes, je l’ai léchée pour m’assurer qu’elle était bien mouillée et toute excitée, elle a gémi et c’était un gémissement gêné, et je lui ai rentré trois doigts d’un coup, puis un quatrième, et j’ai fouillé sa chatte. J’ai réussi à mettre le pouce, mais je n’ai pas poussé plus loin, je voulais pas la déchirer. Je lui ai mordu les fesses, et je lui ai demandé à quoi elle pensait, quand elle se faisait jouir.
Elle m’a dit qu’elle pensait tout le temps aux toilettes super sales du restaurant ou elle travaille, ça l’excite de penser à tous les serveurs qui pissent mal, sur la cuvette, ou à côté, sur le sol, elle voudrait bien qu’ils lui pissent dessus, elle leur tournerait le dos, et plaqueraient ses mains contre le mur couvert de grafitis vulgaires. Je l’ai mordue plus fort en me promettant de ne jamais lui remettre mon numéro de téléphone.
Étiquettes : golden shower, monastère, Paul Hank
avril 22, 2010 à 11:39 |
J’adore cette histoire et surtout, cette façon très plaisante et détaillée de la raconter. Merci Mélody, pour ce moment de vie… Dissolue.
avril 22, 2010 à 9:57 |
Merci beauté, contente de ton retour. J’adore ton histoire. 😉 xxxx
avril 30, 2010 à 4:14 |
Stan: Ça fait plaisir, merci à toi Stan de me dire ça, je sais que je ne raconte pas assez d’histoires cochonnes ces temps-ci.
Alicia: Love you bella. Bisous.