Masque à la mangue, mélanome et Gisele Bundchen

                                           pour melodie nelson 

Mercredi j’ai bu trois litres d’eau, une Red Bull et un café latte pour être bien éveillée, hydratée et pas prendre une goutte d’alcool. J’ai paressé au bain, pour exfolier ma peau, et raser mes jambes et ma chatte, parce que j’étais super honteuse d’avoir montré, en après-midi, quelques poils pubiens à Lola qui voulait vérifier si mon grain de beauté niveau pubis était un dangereux mélanome ou pas (elle ne croit pas, mais il ressemble trop à une photo de cancer de la peau dans Glamour pour pas que je prenne rendez-vous chez le dermato asap). J’ai fait semblant d’avoir un soudain cas de jaunisse, en m’appliquand un masque peeling mangues et concombres sur le visage, question de faire peur à Alexandre Le Grand (fuck, fuck, quand je suis conne, j’oublie d’être totale séduisante) et d’avoir une peau douce et toute regénérée pour le lendemain, parce que je vois Betty et Isadora et Persia, et qu’il me faut être parfaitement radieuse (j’ai toujours un cache-cernes dans ma sacoche) pour faire la potiche au lancement du dernier recueil de Danny Plourde, un poète génial à l’énorme bite souveraine, et un peu plus tard, pour aller danser et m’enfiler des gin tonic au Confessionnal.

 

Les dents recouvertes de bandes blanchissantes Crest, je me suis couchée au lit, avec le livre Et Dieu dans tout ça?, je le trouvais un peu plate, je m’endormais, mais je pouvais pas boire de coca zéro pour encore trente minutes, à cause des bandes, alors j’ai feuilleté le Vanity Fair, j’ai lu l’article sur le vol de la Mona Lisa juste avant la Première Guerre mondiale, et je me suis arrêtée aux photos de Gisele Bundchen, en souvêtements sur le balcon d’un hôtel new-yorkais, en robe soyeuse qui descend sur ses hanches, montrant bien ses omoplates parfaites et son épaule droite parfaite, et le début de son cul parfait. J’ai fermé les yeux, j’ai pris mon vibro doré sous mon oreiller, et je me suis imaginée dans la même chambre d’hôtel spacieuse que Gisele, je me touchais pendant qu’elle était sur un tapis gris perle, toute nue, avec cinq mecs qui la vénéraient, ils lui léchaient les seins tout doucement, sa peau toute bronzée brillait de salive, elle avait le dos arqué, un mec entre les jambes qui taquinait son clito, les mecs me demandaient de jouir pour Gisele, pour lui montrer que moi aussi j’aimais la regarder. Il y en a un qui a craché sur sa chatte, un autre qui la sentait partout, sous les aisselles, entre les fesses, ça faisait durcir sa bite de latino, ça m’excitait trop, je regardais Gisele, qui regardait les mecs, qui me regardait moi, sa bouche s’ouvrait comme pour gémir ou m’inciter à venir moi aussi la toucher, et j’ai joui presque silencieusement.

 

J’ai enfilé une nuisette argent qu’Alexandre Le Grand aime bien parce qu’elle a un joli col tombant qui s’ouvre sur mes seins et qu’elle montre mes nouvelles courbes de fille-qui-continue-à-manger-des-sucreries-malgré-ses-résolutions-qu’elle-écrit-et-rature-et-réécrit-dans-son-agenda. Nous avons mangé des choux-fleurs gratinés en rigolant du nouveau coach de Footballers’ Wives, un chanteur has-been. Il porte un mullet pas très seyant et sniffe de la coke sur les seins d’une pute black et paie des bandits pour massacrer un joueur de foot qu’il n’aime pas. J’ai mangé un mini morceau de l’œuf de Pâques Laura Secord que ma maman m’a donné mardi soir. Alexandre Le Grand s’est couché tôt, Paprika blottie dans son cou et moi entre ses jambes, je l’ai sucé en regardant mon cul dans le miroir.

 

Passé une heure et demie, j’ai senti les mains d’Alexandre Le Grand qui me caressait la chatte et les cuisses. Il léchait et mordillait mes épaules. Je me suis retournée, face à lui, et il m’a embrassée, sa langue toute chaude et urgente, ses mains sur mes seins, et sur ma chatte, comme s’il avait dix mains, dans un rêve. Il m’a écarté les fesses, il passait son doigt d’un trou à l’autre, et il s’est enfoncé dans ma chatte, j’avais encore les yeux fermés. Il m’a dit après que tu m’aies sucé, j’avais déjà envie de te baiser, et là je me suis réveillé et j’étais bandé dur, j’ai trop envie de toi, et je ne sais pas si j’ai répondu quelque chose, j’ai gardé sa queue en moi, de bonnes et longues minutes, je sentais ma chatte se reserrer, je serais restée comme ça jusqu’à cinq heures du matin.

2 Réponses to “Masque à la mangue, mélanome et Gisele Bundchen”

  1. modotcom Says:

    comment ça « aucun commentaire » mais c’est tellement délicieux tout ça, en demi-rêve, semi-sournois, la queue bandée dans le lit, la top model lascivie. Attends, wow minute, c’est juste violemment exquis. Chapeau, demoiselle.

  2. misspotin Says:

    Moi,je ne comprends pas que tu puisses mettre des bandes blanchissantes et après, boire un coca? Mais tu détruis tout le traitement!

    Ah, Mélodie, Mélodie…
    quelle gafeuse! 😛
    lol

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