Lecture: James Ellroy, Clandestin
Musique: Santogold, Starstruck
J’ai commencé au cégep à m’acheter des Maxim et des Playboy. Et des Hustler, parce que tonton Larry Flynt est un mec super important pour moi (un chèque de 500 dollars US, reçu pendant une première session à l’université, sans travail, sans séance de magasinage depuis un siècle, c’est le bonheur). Maintenant j’achète juste si la vedette sur le cover est top sexy (Kim Kardashian, les trois chattes de Girls Next Door, Bruce Willis).
Mais le cover du Playboy mexicain risque d’être un classique, et s’il était disponible au Multimag, je l’achèterais avec le dernier Harper’s Bazaar. Sur les étagères des dépanneurs mexicains depuis le premier décembre, quelques jours seulement avant le pélérinage à Mexico au tombeau de la Vierge de Guadalupe, le Playboy montre une sexy girl à l’air innocent et très Virgin Mary, vêtue seulement d’un drap blanc qui repose sur sa tête et sur sa grosse poitrine de salope religieuse.
Pèlerinage super populaire et cover de Playboy qui s’en inspire? Cela a enragé beaucoup de puritains, assez pour que la direction de Playboy s’en excuse et donne comme explication que l’idée derrière le cover n’était pas de représenter la Vierge de Guadalupe, mais de refléter une certaine atmosphère de Renaissance. Yeah, well, moi quand je pense à la Renaissance, j’imagine Leonardo da Vinci et Rabelais qui bouffent pendant des heures en parlant de caractères d’imprimerie, pas une salope cachant ses seins bonnet DD sous un drap blanc sale.
décembre 18, 2008 à 11:36 |
Ils devraient reprendre L’extase de Sainte-Thérèse aussi, non?