Dans le dernier numéro de la revue littéraire Zinc, il y a une entrevue avec une vendeuse de Tupperware, un texte sur la Major Eating League, et une de mes nouvelles, Du rosé et des poils de basset. Une fille qui fantasme sur Jonathan Adler rencontre au supermarché son ex et sa nouvelle amoureuse, habillée en Juicy Couture.
Je fais mon agace en vous donnant le premier chapitre. Pour la suite, faut absolument vous procurer la revue dans une librairie.
Je tente de faire comprendre au gérant de l’épicerie que mon basset doit m’aider à choisir ma tourtière et mon sel de mer : « Elle angoisse dès qu’elle est séparée de moi. Vous ne pouvez pas m’obliger à l’attacher ici. Elle a peur des automobiles aussi, et des grosses madames. » Le gérant se caresse les sourcils en me répondant qu’il ne peut pas me laisser promener mon chien dans les allées de l’épicerie. Je soupire bruyamment. Je prends Chuckie dans mes bras, je la sers très fort contre mes 34D et je l’embrasse : « Maman va revenir très, très vite et elle va t’acheter une oreille de Christ.
Site de la revue Zinc: http://www.revuezinc.com/zinc_site_web-index_002.htm
Étiquettes : Zinc
décembre 17, 2010 à 4:14 |
C’est la première fois que j’en entends parler. Bon, je m’arrange pour faire un saut à l’UQÀM (vive les rabais coop!) pour m’en procurer une copie.
Et c’est si vrai, reading is sexy…
décembre 17, 2010 à 4:31 |
Je vais l’acheter aussi !
Je suis trop groupie 🙂
décembre 17, 2010 à 4:35 |
J’aurais une question pour toi : est-ce qu’on doit être une auteure connue pour publier dans cette revue ?
décembre 17, 2010 à 5:08 |
@Valérie : Je suis allée sur le site du magazine pour savoir de quelle type de littérature celui-ci traitait, et voici ce que l’on trouve sur la page d’accueil du site… En espérant cela réponde à ta question!
« Dans la filiation des Éditions Marchand de feuilles, la revue Zinc se veut un espace indépendant où la relève évolue et expose ses idées et ses fictions. Un lieu où art, lettres et culture se rencontrent pour fixer une polyphonie de discours qui s’entre-choquent, s’entrecoupent et se font écho. Zinc est un laboratoire pour la littérature de demain. »
décembre 17, 2010 à 5:11 |
Merci Sarah c’est super gentil 🙂
J’avais le goût de leur envoyer un texte et je pense bien que je vais me lancer !
décembre 21, 2010 à 12:32 |
Sarah: J’adore cette revue. Et ce numéro est vraiment divertissant, et je dis pas ça pour mon texte. Ça commence tout de suite très fort avec une nouvelle super émouvante d’Emilie Andrewes.
Valérie: Sarah a trouvé le bon lien! En fait cette revue encourage beaucoup les nouvelles voix, et faut pas se sentir gênée parce qu’on peut pas mettre à notre notice bibliographique « a un doctorat, a écrit deux recueils de nouvelles, un roman historique et enseigne le yoga quatre soirs par semaine ». Souvent, il y a une thématique obligatoire. Pour le prochain numéro, ce sera « Fait divers ». Prépare-toi à envoyer un texte d’ici le 15 janvier!