Je lis Moi tout craché de Jay McInerney sur la terrasse d’un hôtel, dans le centre-ville de Montréal, avec vue sur une mosquée ou en tout cas un bâtiment qui ressemble à une mosquée – je suis pas très bonne en culture musulmane et je préfère tester des laits frappés à la vanille plutôt que de lire sur l’architecture right now – .
Jay McInerney est mon crush coké-lumineux-déviant du moment. Craquez pour sa plume :
« La fille au crâne rasé porte une cicatrice tatouée sur son cuir chevelu qui ressemble à une longue estafilade suturée. Tu lui dis que c’est très réaliste. Elle prend ça pour un compliment et te remercie. Tu voulais dire, par opposition à romantique.
-Je pourrais en avoir une comme ça en plein sur le cœur, dis-tu.
– Si tu veux, j’te donne le nom du type qui fait ça. Tu seras surpris tellement c’est pas cher.
Tu ne lui dis pas que rien ne te surprend plus. Sa voix, pour commencer, qui ressemble à l’hymne de l’État du New Jersey joué par un rasoir électrique. »
mai 27, 2010 à 12:40 |
La chose la plus drôle que j’ai lu aujourd’hui.
J’adddore
mai 31, 2010 à 12:04 |
Youppie! Jay McInerney est juste trop génial! Mon deuxième fantasme littéraire après Bukowski! Et après Bret Easton Ellis, si Bret n’était pas homo.